CHINAHOY

17-February-2013

Suiyang, le musée géologique naturel de la Chine

WU MEILING

Le district de Suiyang, dans la province du Guizhou, renferme grottes, sources souterraines, espèces animales rares et bien d'autres merveilles encore. Vraiment un site à explorer !

Dans la province du Guizhou, enchâssée entre le bassin du Sichuan et le plateau Yunnan-Guizhou, s'étend Zunyi. Les paysages si variés qui se profilent autour de cette ville sont impressionnants : montagnes, gorges, rivières, grottes, sources chaudes et bien plus encore. Le district de Suiyang, placé sous la juridiction de Zunyi, est probablement le lieu incontournable de la ville. La population locale surnomme Suiyang le « musée géologique naturel de la Chine ». Et ils n'ont pas tort.

Un lieu culturel Bénéficiant d'un cadre naturel d'exception, Suiyang est populaire auprès des Chinois depuis des milliers d'années. Ce district est réputé pour avoir été le refuge de nombre de lettrés dans les temps anciens, qui venaient puiser leur inspiration dans cet environnement. De nos jours, les touristes visitent Suiyang pour rendre hommage à ces poètes, écrivains et artistes qui ont développé leurs talents en ce lieu.

Dans les archives historiques, Suiyang apparaît sous diverses appellations. C'est en l'an 611 qu'il a pris son nom actuel, lorsque la dynastie des Sui ( 581- 618) a mis en place une administration pour le district. « Suiyang », qui signifie « paix et abondance », tire son nom d'un vers du Classique des Odes, un ouvrage poétique de référence en Chine. Suiyang a connu son premier âge d'or sous la dynastie des Tang (618-907), lorsqu'il fut sélectionné pour être la capitale de la préfecture de Bozhou et devint le centre créatif de l'Ouest de la Chine dans les domaines de l'art et de la littérature.

Ainsi, Suiyang fut le premier district dans les régions de l'Ouest à épouser la civilisation plus développée de l'autre partie du pays. Sous la dynastie des Han de l'Est (25-220), Yin Zhen (79-162), un natif du Guizhou, fonda une école à Suiyang pour enseigner le confucianisme et la calligraphie, école dans laquelle il donna des cours pendant treize ans.

Le nom « Suiyang » est intrinsèquement liée à l'héritage laissé par les meilleurs poètes de la dynastie des Tang. À l'ouest de Suiyang, se dresse le temple ancestral de la famille Bai, les descendants du barde des Tang, Bai Juyi (772-846). À l'est, se trouve la résidence privée de la famille Du, parente de Du Fu (712-770), un autre éminent poète ayant vécu sous les Tang. La Maison Huaibai, serait l'ancienne résidence de Li Bai, l'un des poètes les plus estimés en Chine encore aujourd'hui. Au cours de son exil dans cette région, Li Bai avait rédigé des volumes de vers exubérants, romantiques, surréalistes...

Après que Chen Zi'ang (661-702), l'un des savants les plus importants du début de la dynastie des Tang, est mort en prison où il avait été envoyé suite à de fausses accusations, ses enfants avaient déménagé à Suiyang pour fuir une éventuelle persécution ultérieure. Liu Zhongyuan (773-819), un célèbre écrivain, philosophe, penseur confucéen et brillant politicien, avait établi une école dans la région durant son mandat au sein de la préfecture de Bozhou. À l'origine, cette école portait son nom, avant d'être rebaptisée l'académie Ruxi.

Grâce à cet héritage, coule toujours dans les veines de la population locale de Suiyang une passion pour la poésie. Sur le millénaire qui s'est étendu des Song (960-1279) aux Qing (1644-1911), plus de 50 bardes réputés étaient originaires de Suiyang. Et la liste a continué de s'allonger depuis la fondation de la République populaire de Chine, avec notamment Liao Gongxian, Li Famo et Du Xingcheng, qui ont acquis une renommée nationale. Pour satisfaire les férus de ces poèmes locaux — et ils sont nombreux —, Suiyang publie désormais le Berceau de la poésie chinoise, la revue gérée par un district la plus lue en Chine.

Des grottes...

Selon la tradition locale, il est possible de trouver des grottes cachées dans chacune des nombreuses montagnes qui se dressent à Suiyang. Beaucoup sont officiellement ouvertes aux touristes, mais l'idée excitante d'avoir peut-être la chance d'en découvrir une pour la première fois attire à Suiyang les amoureux de la nature vivant aux alentours de la région.

Les grottes Shuanghe ont la réputation d'être le plus beau réseau de grottes de Chine. He Wei, directeur de l'Institut de recherche sur les ressources des montagnes du Guizhou, indique que ce réseau compte plus de cent grottes, beaucoup étant reliées entre elles.

Au moment de ma visite, une organisation spéléologique internationale menait une expédition dans les profondeurs de ces grottes. J'ai alors rencontré plusieurs membres français. En dépit des éraflures et écorchures qu'ils s'étaient fait lors de cette descente spéléologique, ils étaient pleins d'enthousiasme. Ils venaient de découvrir, sous nos pieds, toute une série de merveilles . Les grottes Shuanghe font partie d'une plus vaste région de formations karstiques, résultat de centaines de millions d'années d'interaction entre la roche soluble et les éléments. La plupart des roches tendres se retrouvent désormais au sol, tandis que les éléments plus solides forment de grandes et magnifiques structures rocheuses qui s'élèvent haut dans le ciel.

De nos jours, Shuanghe attire de nombreux touristes étrangers. C'est le seul site de la province du Guizhou à avoir été classé parmi les 50 meilleures destinations touristiques chinoises pour les voyageurs étrangers dans la liste 2006 du Global Times. Depuis cette distinction, ces grottes ont connu un sursaut du nombre de visiteurs.

Situé à environ 50 km de Suiyang, le réseau de grottes Shuanghe se cache au cœur des montagnes. Deux fleuves se rejoignent à proximité, d'où le nom de « Shuanghe », qui signifie « deux fleuves ».

Les grottes Shuanghe sont composées de trois « couches », ou « niveaux ». Huit cavités principales bifurquent en 118 ramifications. Quatre rivières souterraines se frayent un chemin à travers ce système. Sa longueur totale mesurée atteint 138 km, faisant de Shuanghe le plus grand réseau de grottes en Chine, le deuxième en Asie et le 16e au monde.

Shuanghe est unique de par son ancienneté. La strate dolomite, à partir de laquelle cet ensemble de grottes s'est formé, s'est accumulée sur une période de 400 millions d'années. De tels réseaux sont très rarement constitués de dolomite. Ces grottes sont d'ailleurs un sujet d'étude pour un certain nombre de géologues venus du monde entier.

En tant que journaliste, j'ai eu la chance de pouvoir pénétrer dans la grotte de Gypse, accompagné de chercheurs de l'Institut de recherche sur les ressources des montagnes du Guizhou. Elle n'est pas encore ouverte aux visiteurs normalement. Cette grotte, cachée dans les profondeurs de Shuanghe, est emplie de merveilles.

Son dôme bleu de célestine et ses murs de gypse d'un blanc immaculé sont grandioses. Les gypses sont de formes et de tailles variées, beaucoup ressemblant à des fleurs. J'arrivais à distinguer des chrysanthèmes, des magnolias, des pivoines et des fleurs de lotus.

Les excentriques abondent dans la grotte, certains affichant des courbes délicates ou des formes angulaires : aiguilles, tiges, papillons, boucles... Je ne savais pas bien en quel matériau elles étaient faites, mais certains étaient si légères qu'il était presque possible de les faire voler en soufflant dessus. Par ailleurs, leur couleur ressortait dans la grotte : un blanc étincelant.

Après la grotte de Gypse, nous en avons visité plusieurs autres. Nous avons vu d'imposantes stalagmites et stalactites, ainsi que des sources jaillissantes d'eaux souterraines. J'avais la vague impression que nous ne devions pas être là. Sous la chaleur des lampes lumineuses, j'avais le sentiment que de par notre présence, nous brisions la sérénité et la pureté de ces grottes anciennes. Bien sûr, chacun devrait avoir l'occasion d'admirer ces grottes, mais à quel prix ? Le nombre croissant de touristes ne ruinera-t-il pas ce spectacle naturel ? J'espère que non.

Et bien plus encore...

Durant mon voyage dans le district de Suiyang, je me sentais comme un passager sur un bateau. Les arbres formaient l'océan autour de moi ; les sommets étaient des îles. Cette impression s'est amplifiée à mesure que nous grimpions au sommet de la plus haute montagne dans la réserve naturelle de Kuankuoshui, à Suiyang.

Cette réserve, située un peu au nord du district, est dotée de larges forêts naturelles. Sur une superficie totale de 26 231 hectares, la zone forestière représente 80 %. La plus haute montagne à Kuankuoshui, que nous avons gravie, est dénommée la montagne du Soleil, sans doute parce que celle-ci s'élève si haut qu'elle semble se fondre avec cet astre.

L'eau de la rivière Furong arrose les forêts, foyer de nombreux animaux menacés d'extinction, tels que la panthère nébuleuse, le Trachypithecus francoisi, le porte-musc des forêts, l'élaphode et plus de 148 espèces d'oiseaux. Cette réserve naturelle est l'un des trois meilleurs sites en Chine pour observer des espèces rares d'oiseaux.

Cette réserve naturelle combine grottes, forêts, montagnes, lacs et rivières. Par ailleurs, de nombreux sentiers paisibles se dissimulent sous l'ombre du feuillage dense. C'était l'automne lorsque je l'avais visitée. Alors que je suivais un chemin un peu en retrait, recouverts de feuilles mortes, le chant des oiseaux accompagnait mes pas, et je ne pouvais m'empêcher de fredonner l'air d'un quatuor à cordes composé par Joseph Hyden. Je me disais que cet artiste s'était certainement inspiré du gazouillis des oiseaux.

La réserve naturelle de Kuankuoshui, faisant partie de la chaîne de montagnes Dalou, est plus haute au nord-ouest et plus basse au sud-est. Cette réserve est dominée par une vallée en forme de U, encadrée par des sommets atteignant 1 300 m au-dessus du niveau de la mer et 600 m au-dessus de cette vallée. Le décor est impressionnant. Debout au sommet de la montagne du Soleil, alors que le soir tombait, cette vue me transportait. Le vert de la vallée se mélangeait aux jaunes de la tombée de la nuit à plus haute altitude. Bientôt, tout allait disparaître à mesure que la lueur pourpre du soleil embrassait la terre comme pour lui dire « au revoir ».

Dans la réserve, ainsi qu'en périphérie, sont éparpillées des grottes. Nous nous sommes arrêtés à celle appelée la grotte du Lotus, près de laquelle se dresse une immense falaise de plus de 60 m de haut et 70 m de large. À proximité, est érigé un temple bouddhiste rouge, qui paraît minuscule face à cette imposante paroi rocheuse.

Kuankuoshui est l'endroit parfait non seulement pour échapper à la chaleur estivale, mais aussi pour apprécier la neige hivernale. Le climat n'est pas trop chaud en été, mais trop froid en hiver. Dans la forêt subtropicale, verdoyante toute l'année, vivent de nombreuses espèces d'insectes, d'oiseaux, de mammifères et une large variété de plantes rares, tels que le Fagus lucida. Un musée en pleine nature

Le site naturel de Hongguoshu à Suiyang est tout aussi spectaculaire. C'est comme un grand musée géologique en pleine nature. Diverses vues sont accessibles sur le site, dont des grottes, des chutes et un pont naturel en pierre.

De toute les grottes sur le site, celles de Tianyuan sont indiscutablement les plus connues. C'est à Tianyuan que Ran Jin et Ran Pu vécurent et pratiquèrent les arts martiaux avant d'aller affronter les forces mongoles à la fin de la dynastie des Song (960-1279). Aujourd'hui les grottes sont toujours là, alors que les ‘Ran' ont disparu depuis longtemps. En laissant courir notre imagination, on pouvait se croire à l'époque où les deux guerriers se sentaient là chez eux.

Dans le Sichuan voisin, confluent les trois cours d'eau que sont le Jialing, le Fujiang et le Qujiang,. L'endroit est chargé d'histoire : c'est là que fut construite la forteresse et la petite ville de Diaoyu sur l'île du même nom.

Il y a plus de 700 ans, les tribus mongoles unifiées par Gengis Khan avaient conquis des territoires jusque dans les lointaines Pologne et Hongrie actuelles. Pour les Mongols, la conquête de la Chine représentait une prise bien plus attrayante que celle de l'Europe, mais alors qu'ils s'approchaient du cœur du territoire des Song, ils rencontrèrent une résistance acharnée à Diaoyu, et y perdirent de nombreux hommes. Leur chef, Möngke Khan, et ses troupes, y furent assiégés, et c'est là que le Khan périt.

Ce sont Ran Jin et Ran Pu qui, selon la légende, construisirent la ville de Diaoyu, et participèrent au combat qui coûta la vie à Möngke Khan. On raconte qu'ils auraient perfectionné leurs arts martiaux dans les grottes de Tianyuan dans leur jeune âge.

Les fables qui entourent la vie des deux ‘Ran', se sont étendues aux grottes de Tianyuan elles-mêmes. Il y a un trou dans le plafond de la grotte. Les visiteurs doivent tendre le cou pour l'apercevoir. Je l'ai fait, et je pouvais entrevoir un peu de ciel bleu de l'autre côté. Mon guide m'affirma que jamais nulle mention n'avait été faite de pluie passant dans la grotte à travers ce trou, quel que soit le temps qu'il faisait dehors.

La légende du trou est intimement liée à celle des frères ‘Ran'. Un jour que leur mère était en train de tatouer leurs dos dans la grotte, un éclair traversa le ciel et la grotte trembla sous l'effet du tonnerre. Soudain une ouverture se fit dans le plafond de la grotte, et à travers elle un rayon de lumière rouge decendit droit sur le dos des deux frères. C'était le signe de la destinée glorieuse qui les attendait. En effet, en stoppant l'avance des Mongols vers le sud, leur nom restera à jamais gravé dans les annales de l'histoire.

Après Tianyuan, le voyage me mena à Tiansheng, un pont de pierre naturel. Il fait 40 mètres de large, 50 mètres de haut et 60 mètres de long. Le gigantesque édifice de pierre prend la forme d'un arc qui enjambe le lit de la rivière. Je regardai aux alentours et ne vis aucune montagne pierreuse à proximité, ce qui ne faisait que rendre plus étrange encore la présence de ce rocher monstrueux à cet endroit précis.

De tous les lieux pittoresques du site naturel de Hongguoshuo, la grotte Shuilian, soit le rideau d'eau, ont sans doute ma préférence. Son nom est assez explicite – une grotte qui s'est naturellement formée derrière une chute d'eau, qui de l'intérieur, semble pareille à un rideau, sauf pour le vacarme. Il faisait frais à l'intérieur de la grotte. On dit que l'écart de température avec l'extérieur peut atteindre parfois seize degrés.

Après une seconde douche forcée à la sortie de la grotte, nous voilà embarqués sur un sentier étroit qui mène en haut d'une colline des environs, d'où la vue sur la chute d'eau de 26 mètres de large et de 36 mètres de haut est spectaculaire. Ce n'est certes pas la plus grosse cascade de Chine, mais c'est sans doute une des plus belles.

Jiudaomen

Les trois sites que sont le parc de Jiudaomen, la réserve naturelle Kuankuoshui et les grottes de Shuanghe forment un triangle. Jiudaomen peut se targuer de ses forêts de pics karstiques, de la montagne des cinq pics (wufengling) et du lac du Dragon noir.

Le paysage de Jiudaomen est étrangement similaire à celui de Zhangjiajie, qui abrite le site reconnu patrimoine mondial de l'Unesco de Wulingyuan. Beaucoup de noms de montagnes y sont d'ailleurs identiques à ceux de Wulingyuan, à tel point que ça peut être déroutant : là où à Wulingyuan on trouve le pic des Cinq doigts, à Jiudaomen c'est la montagne des Cinq pics (Wufengling).

Jiudaomen est très proche de Fengtoufeng, le pic de la Tête du Phénix. Là poussent des centaines d'espèces florales, la plupart indigènes, et le printemps y offre des vues très colorées. Tout près du pic de la Tête du Phénix se trouvent, en toute logique, le pic de l'Aile du Phénix (Fengyifeng) et le pic de la Queue du Phénix (Fengweifeng). Au milieu de la « queue », il y a une crevace de plusieurs mètres de large, où un pont suspendu en fer avait été construit pendant le règne de l'empereur Guangxu des Qing en 1876. Le pont est toujours là aujourd'hui.

Heilong tire son nom du dragon noir qui, selon la légende, rôdait autrefois dans les vallées des alentours.

À Jiudaomen, la vallée ne fait que dix mètres de large. De chaque côté s'élèvent des falaises à la verticale. En m'approchant de l'une d'elle, je vis qu'elle était grêlée de petites cavités, et j'y vis aussi à ma surprise de minuscules stalactites et stalagmites. À l'abri des éléments dans ces vallées escarpées, le phénomènes naturels qui ne se produisent à l'ordinaire que dans les profondeurs du sous-sol, peuvent ici se déployer à l'air libre.

Un petit luxe

Xiaosanxia (Les petites Trois Gorges ) vaut vraiment la visite si l'on séjourne à Suiyang. La rivière Furong est partie de la réserve naturelle de Kuankuoshui, et ses multiples embranchements irriguent tout le pays, jusque dans les moindres recoins. Dans le segment de la rivière qui traverse le petit bourg de Wenquan, l'eau déboule à toute allure au pied de pics montagneux vertigineux. L'érosion et la force des courants ont créé des gorges – la gorge de la crevasse (duanbixia), la gorge des poissons jaunes (huangyuxia) et la gorge du grand ravin (dajianxia) – qui rivalisent en beauté avec les Trois Gorges. Pour moi, les trois petites gorges de Suiyang l'emportent même sur elles – elles ne sont pas bondées de touristes.

Après quelques journées bien remplies à sillonner les montagnes, quoi de mieux pour se détendre que de plonger dans des sources thermales naturelles ? Celles qui se trouvent près des grottes de Shuanghe tirent leur chaleur à plus de 1 500 mètres de profondeur. La source existe depuis 500 millions d'années. La température de l'eau en surface est douce toute l'année. Ne ratez pas l'occasion de faire trempette ! C'est la seule source chaude sur le parcours de la rivière Furong dans la province du Guizhou.

On prête souvent aux sources thermales des vertus curatives miraculeuses, et celles de Shuanghe ne font pas exception. Leur eau contient 18 types de minéraux, parmi lesquels le strontium, connu pour ses effets thérapeutiques sur les personnes atteintes de troubles cardio-vasculaires. Il aide aussi contre les maladies de peau, les rhumatismes et l'arthrite. Parmi les habitants du bourg de Wenquan des alentours, ces maladies seraient très rares. Et ils jurent qu'ils le doivent aux bains qu'ils prennent dans les sources chaudes.

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