CHINAHOY

7-March-2013

Xi Jinping vers la réalisation du rêve chinois (VI)

Des liens diplomatiques amicaux

En décembre 2012, à l’occasion d’une rencontre avec des experts étrangers travaillant dans le pays, Xi Jinping avait déclaré que la Chine, en tant que pays responsable, se préoccupera non seulement de ses propres affaires, mais soignera également ses relations avec le reste du monde, afin de promouvoir un environnement extérieur plus favorable à son propre développement et de contribuer davantage à la paix et à l’essor mondiaux.

« La Chine a besoin de mieux connaître le reste du monde, et le monde a également besoin de mieux connaître la Chine », a indiqué Xi Jinping. Qu’il soit en poste à une échelle locale ou à la direction centrale, il attache toujours une grande importance aux échanges internationaux et à ses relations avec ses amis étrangers. Lorsqu’il travaillait à un niveau local, il avait visité plus de 60 pays et régions répartis sur cinq continents. Au cours des cinq années qui ont suivi son arrivée à la direction centrale, il a effectué des visites dans plus de 40 pays et régions.

Il a présenté aux gens de tous les milieux sociaux étrangers, de façon sincère et franche, le regard que porte le peuple chinois sur son propre pays et sur le reste du monde. Il a toujours été enclin à écouter les points de vue des amis étrangers. De nombreux dignitaires étrangers qui se sont entretenus avec Xi Jinping le considèrent comme un dirigeant confiant, pragmatique, sagace et amical.

Il a souvent répété aux étrangers que la communauté internationale, de plus en plus intégrée, partage un destin commun. Tout en dépendant de la paix et du développement du monde, l’essor rapide et soutenu de la Chine permet en retour d’offrir des opportunités et une grande marge d’actions aux autres pays. Tous doivent réaliser des bénéfices réciproques et un développement commun, en travaillant dans le respect mutuel et en coopérant de manière pragmatique.

Lors du Forum sur la paix mondiale organisé en juillet 2012 par l’université Tsinghua, Xi Jinping avait souligné qu’un pays œuvrant pour son développement doit laisser les autres se développer, qu’un pays recherchant la sécurité doit laisser les autres pays en sécurité, et qu’un pays cherchant à mieux vivre doit laisser les autres améliorer leur vie. À l’occasion d’une rencontre avec Lee Kuan Yew, lors de sa visite à Singapour, Xi Jinping avait fait savoir qu’un pays, une fois puissant, ne tend pas nécessairement à l’hégémonie. La Chine continuera de marcher sur la voie du développement pacifique et poursuivra sa stratégie d’ouverture basée sur le concept du gagnant-gagnant, s’engageant à ne jamais rechercher la domination du monde.

Les nombreux voyages à l’étranger de Xi Jinping reflètent le besoin qu’ont les pays de rester étroitement solidaires et d’œuvrer ensemble à l’établissement d’un nouveau partenariat mondial, plus équitable et équilibré, afin de promouvoir les intérêts communs de l’humanité et de faire de la Terre une meilleure planète.

Durant sa visite de cinq jours aux États-Unis, Xi Jinping avait assisté à 27 événements et avait échangé avec des personnages issus des milieux politique, économique et civil. « Tant que la Chine et les États-Unis suivent la ligne principale de l’intérêt commun, les deux pays peuvent développer un partenariat de type nouveau, marqué par le respect mutuel et la coopération gagnant-gagnant entre grandes puissances. » Ses remarques avaient reçu un accueil positif aux États-Unis, et ce au sein de tous les milieux. Lorsqu’il avait rencontré l’ancien président américain Jimmy Carter en décembre 2012, Xi Jinping avait sollicité les deux pays à faire le plein d’énergie positive pour leur partenariat.

À l’occasion de son déplacement en Russie, Xi Jinping avait fait part de la grande importance qu’accorde la Chine au développement de ses relations bilatérales. Le partenariat stratégique de coordination sino-russe est devenu la coopération la plus importante, la plus dynamique et la plus approfondie qui ait existé entre deux grandes puissances, et le développement de ses relations avec la Russie reste une grande priorité pour la Chine sur le plan diplomatique, avait rappelé Xi Jinping. Il avait assisté à la cérémonie d’ouverture de la deuxième réunion sur le mécanisme de dialogue entre les partis au pouvoir en Chine et en Russie. Il s’était aussi entretenu longuement avec les dirigeants de divers partis russes sur un large éventail de questions, contribuant à enrichir davantage les relations entre les deux pays.

Selon Xi Jinping, consolider et développer ses liens avec les pays en développement correspond à la fois au point de départ et à l’aboutissement de la politique étrangère chinoise. En Afrique du Sud, il avait assisté à la 4e session plénière de la Commission bilatérale Chine-Afrique du Sud, dessinant avec la partie sud-africaine les brillantes perspectives au devant de leur coopération bilatérale. Dans le discours qu’il avait prononcé lors du séminaire marquant le 10e anniversaire du Forum sur la coopération sino-africaine, Xi Jinping avait souligné l’amitié entre la Chine et l’Afrique, expliquant que « c’est dans les moments critiques que l’on reconnaît ses vrais amis ». En Arabie saoudite, il avait déclaré qu’une Chine plus prospère et ouverte serait source de grandes opportunités de développement au Moyen-Orient et aux pays du Golfe. Au Chili, il avait encouragé la Chine et l’Amérique latine à nouer un partenariat étroit dans les domaines politique, économique, culturel et diplomatique, tout en évoquant le développement des relations entre les deux parties au cours de la prochaine décennie.

Pragmatique et efficace, tel est le style adopté par Xi Jinping sur la scène internationale. En marge des célébrations du 150e anniversaire de la réunification de l’Italie, en l’espace d’une seule journée, il avait échangé ses points de vue avec les dirigeants d’une vingtaine de pays et d’organisations internationales. Lors de sa tournée en Allemagne et dans quatre autres pays européens, il avait assisté à cinq cérémonies de signature d’accords économiques et commerciaux, participé à six forums sur l’économie et le commerce et promu la conclusion de 93 accords de coopération se chiffrant à un total de 7,4 milliards de dollars.

Xi Jinping sait s’inspirer de la sagesse de la culture chinoise pour illustrer ses idées de façon franche, vivante et humoristique. Au cours de sa tournée aux États-Unis, pour signifier que les relations sino-américaines étaient à leur apogée, il avait cité les paroles du générique du feuilleton télévisé chinois à succès Pèlerinage vers l’Ouest : « Où est le chemin ? Il est juste sous nos pieds ». Ces propos avaient démontré la confiance et l’audace du dirigeant chinois. Interrogé sur les droits de l’homme en Chine, il avait indiqué que la situation n’était idéale nulle part dans le monde et qu’il était toujours possible de progresser dans ce domaine. D’après Xi Jinping, les conditions diffèrent d’un pays à un autre, et il en est de même concernant la voie à suivre : « Celui qui porte des chaussures est le mieux placé pour dire si celles-ci sont adaptées ».

L’amitié entre les peuples est la clé pour instaurer des relations solides entre les pays. Xi Jinping estime que le degré d’amitié entre États est intimement lié aux relations entre les peuples. Il avait indiqué avec humour aux diplomates chinois qui l’accompagnaient lors de ses déplacements à l’étranger que la vie repose sur le mouvement, et la diplomatie sur l’activité. En d’autres termes, les diplomates chinois sont invités à voyager beaucoup et tisser un grand nombre d’amitiés profondes.

Lors de sa visite au Laos, il s’était réservé un moment pour rencontrer quelques enfants de l’ancien dirigeant laotien Quinim Pholsena. Xi Jinping et plusieurs enfants de M. Pholsena, qui avaient vécu et étudié à Beijing, s’étaient remémoré ensemble l’époque où ils suivaient des cours à l’école Bayi de Beijing. M. Xi s’était même souvenu du surnom de « petit gros » qu’on avait donné à un des fils de M. Pholsena.

Lors de son déplacement aux États-Unis, il avait rendu visite à de vieux amis américains dans l’Iowa. Ensemble, ils avaient bu du thé et avaient discuté au coin du feu. Xi Jinping avait fait leur connaissance en 1985, alors qu’il menait une délégation dans cet État de l’Iowa.

En Russie, il avait visité le centre médical pour les enfants russes Océan, qui avait accueilli des élèves chinois blessés lors du séisme dévastateur de Wenchuan en 2008. Il avait exprimé sa gratitude envers le personnel de ce centre.

Lorsqu’il était en Irlande, il avait shooté dans un ballon de football au stade de Croke Park de Dublin et aux États-Unis, il avait assisté à un match de la NBA. Pour les médias, ces deux activités avaient donné à Xi Jinping l’image d’un dirigeant sympathique.

Source : La Chine au présent

 

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