CHINAHOY

7-March-2013

Xi Jinping vers la réalisation du rêve chinois (VI)

Il voit loin

En tant que secrétaire général du CC du PCC, Xi Jinping a maintes fois affirmé sa détermination de poursuivre la réforme. Les larges masses populaires et les cadres le considèrent comme un dirigeant réformateur à l’esprit plus libéré, qui élargit les horizons et voit plus loin.

Quand il travaillait à Xiamen, l’une des zones économiques spéciales de Chine, il avait dirigé l’élaboration de la Stratégie de développement économique et social de Xiamen 1985-2000. Ce texte avait orienté le programme de développement, les plans d’aménagement et les politiques économiques établis pour cette zone.

Quand il était à Zhengding, il avait appris que l’équipe de tournage de la série télévisée Le Rêve dans le pavillon rouge cherchait un lieu pour filmer en extérieur. Sautant sur cette opportunité commerciale, il avait convaincu les secteurs concernés d’investir dans la construction à Zhengding de la « résidence Rongguofu », puis de la transformer en un site touristique. L’année même, il avait rapporté dix millions de yuans, bénéfices qui étaient tombés dans les poches des investisseurs. À ce moment-là, Xi Jinping quitta Zhengding pour Xiamen. Mais ce site touristique continue à procurer des revenus à Zhengding. Après Le Rêve dans le pavillon rouge, quelque 170 films et séries télévisées ont été réalisés à Rongguofu. Durant la haute saison, celui-ci attire chaque année 1,3 million de visiteurs.

En 1992, il a travaillé à Fuzhou. Il avait proposé et supervisé l’élaboration des objectifs, des étapes et des mesures concernant la stratégie de développement économique et social pour cette zone. Les objectifs fixés à cette époque ont déjà été atteints il y a plusieurs années aujourd’hui. Les importants projets, importés ou réalisés durant cette période, comme AOC (Fujian), Chunghwa Picture Tubes Ltd, Soueast et Southern Aluminium Industry (China) Co. Ltd, ont fait progresser ou naître de nombreuses entreprises annexes, jetant une base solide à l’essor que poursuit Fuzhou depuis 20 ans. Ces entreprises sont encore à ce jour les moteurs de l’économie de la ville.

Quand il était gouverneur de la province du Fujian, Xi Jinping avait entrepris en 2001 une lutte contre la « pollution des tables » et pour la sécurité sanitaire des aliments, largement soutenue par le peuple.

En 1999, Xi Jinping a proposé de construire le « Fujian numérique » et s’était naturellement imposé en chef de l’équipe dirigeante pour cette tâche. Depuis plus de dix ans, ce réseau invisible ne cesse de s’étendre et couvre déjà la production et la vie des habitants, l’administration et les services publics, ainsi que la gestion des villes. Cette avancée a changé le mode de vie de la population. En 2010, le Fujian était l’unique province du pays à permettre à ses habitants de se faire soigner, grâce à une carte magnétique, dans n’importe quel hôpital de la région.

En 2002, il a approuvé et soutenu la réforme forestière dans le district de Wuping. Ainsi, la province du Fujian avait amorcé la réforme du système des propriétés forestières collectives, un exemple pour tout le pays.

Xi Jinping accorde une importance capitale à la protection de l’environnement. Il a appelé à transformer les avantages écologiques en avantages économiques, pour transmettre notre belle nature aux générations futures. Face au problème de la grave perte en eau et en sol à Changting, il avait avancé en 2002 l’idée stratégique de transformer le Fujian en une province écologique. Le Fujian avait donc fait partie du premier groupe de provinces expérimentales à suivre cette voie. Après dix ans d’effort, les montagnes alors désertiques de Changting ont été reboisées et le Fujian est devenu l’unique province du pays à jouir d’une excellente qualité d’eau, d’air et d’environnement.

En 2002, Xi Jinping a été muté au Zhejiang, l’une des provinces les plus développées du pays. Après de larges enquêtes et recherches approfondies, il avait proposé en 2003 de « faire valoir la supériorité du Zhejiang dans huit domaines et de faire progresser huit mesures importantes » et avait préparé leur mise en application. Il avait ainsi jeté une base solide pour le développement futur de cette province. Il avait poussé les industries et les entreprises à se moderniser, par le changement radical de leur mode de croissance, le réajustement stratégique de leur structure économique et la fin de leur dépendance à la croissance à tout prix.

En 2004, il a étendu à la province du Zhejiang l’expérience du district de Wuyi, qui avait créé un comité de contrôle des affaires du village, en marge de la cellule du Parti et du comité des villageois. Ce mécanisme de rééquilibrage du pouvoir à l’échelon du village avait permis un contrôle indéniable sur les affaires locales. Un essai et une application réussis de la démocratisation à la base. En 2010, le Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale a amendé la Loi organique sur le comité des villageois. L’amendement précise que « le village doit créer un comité, ou autre, pour le contrôle des affaires locales ».

Xi Jinping avait appelé à développer le Zhejiang à partir du Zhejiang. Il avait également souligné la nécessité de faire progresser la province en empruntant des navires extérieurs, de s’unir à Shanghai et de renforcer la coopération et la complémentarité des forces avec le Jiangsu, ainsi que d’autres provinces et municipalités voisines. Il avait appelé à réaliser un essor commun. Ces mesures avaient non seulement promu le développement économique et social du Zhejiang, mais aussi l’intégration économique du delta du Yangtsé.

En 2007, Xi Jinping a géré les affaires de Shanghai. Il avait continué à promouvoir cette intégration économique du delta du Yangtsé. Alors qu’il élaborait des plans pour cette métropole, il avait indiqué que Shanghai ne pouvait ni se développer ni en profiter tout seul, et qu’il devait réfléchir à la voie de son développement dans le cadre de celui du delta du Yangtsé. Shanghai est assurément la figure de proue de ce delta.

Source : La Chine au présent

 

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