CHINAHOY

13-November-2012

Un étudiant marocain en Chine exprime sa confiance dans le futur de la relation sino-africaine

Le 19 juin 2012, Erfiki Hicham prononce un discours au Forum de jeunes dirigeants Chine-Afrique.
 

Le 7 novembre, la première conférence de presse du XVIIIe Congrès du PCC a eu lieu à Beijing. Selon la présentation du porte-parole du Congrès, Cai Mingzhao, le Congrès qui s'est ouvert le 8 novembre au matin au Grand Palais du Peuple durera sept jours, jusqu'au 14 novembre.

En parlant de ce Congrès, non seulement les Chinois, mais aussi les étudiants étrangers en Chine expriment de vifs espoirs. Erfiki Hicham, un étudiant marocain qui suit ses études de doctorat en politique internationale à l'Université de Pékin, est l'un d'eux.

« Bien qu'il s'agisse d'une conférence sur les affaires internes de la Chine, le PCC est le parti au pouvoir en Chine, ce Congrès jouera un rôle extrêmement important dans l'élaboration de futures politiques dans tous les domaines. En tant qu'étudiant africain en Chine, j'attache une importance particulière au futur de la politique diplomatique chinoise. Je suis plein de confiance pour la relation sino-africaine après le XVIIIe Congrès », a déclaré Erfiki Hicham lors d'une interview réalisée par un journaliste de China.org.cn.

Résidant depuis quatre ans à Beijing, Erfiki Hicham est témoin des progrès de la Chine dans les domaines économique et social, particulièrement les infrastructures et le TGV qui l'ont beaucoup impressionné. « Lorsque j'ai voyagé dans les autres villes chinoises, les voyageurs européens que j'ai rencontrés ont tous exprimé leur intérêt pour le développement de la Chine. »

En tant qu'étudiant provenant d'un pays arabe africain, Erfiki Hicham a fait la connaissance de musulmans chinois. Il a expliqué qu'ils s'entendaient très bien. Il n'a pas senti de conflits culturels avec les autres camarades. Il a même utilisé un terme populaire pour décrire cette situation : « Notre relation est harmonieuse. »

En parlant de la relation sino-africaine après le XVIIIe Congrès, Erfiki Hicham a rappelé que la coopération sino-africaine était basée sur l'égalité et le pragmatisme, et connaissait le meilleur et plus rapide développement. Malgré la brève histoire et les difficultés de la coopération sino-africaine, cela signifie aussi des défis et des opportunités. En ce qui concerne les opinions différentes, Erfiki Hicham estime qu'il faut écouter les propositions au sein de la Chine et des pays africains. Les pays occidentaux ne doivent pas intervenir dans la coopération sino-africaine.

« Je pense que la Chine continuera à mettre l'accent sur la relation sino-africaine. Je suis confiant dans la coopération sino-africaine après le XVIIIe Congrès. Cette coopération restera l'un des thèmes les plus brûlants sur la scène internationale », a-t-il dit.

Selon la présentation de Li Keqiang, vice premier ministre du Conseil des Affaires d'État à l'ouverture du premier Forum sur la coopération des collectivités locales sino-africaines, en 2011, le nombre de voyageurs chinois en Afrique a dépassé 1 million. Actuellement, le nombre d'étudiants africains en Chine dépasse 20 000. La Chine a formé une totalité de 40 000 talents de divers domaines pour l'Afrique. Les échanges bilatéraux dans l'éducation, la santé, la culture et le tourisme sont renforcés sans cesse. Les relations entre les jeunes, les femmes et les groupes non gouvernementaux sont plus étroites. Tout promeut en continu la communication et l'interaction entre les civilisations chinoise et africaines.

Source : french.china.org.cn

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