CHINAHOY

17-February-2013

La Chine veut stimuler l’industrie biotechnologique.

La Chine veut stimuler l’industrie biotechnologique.

La Chine va donner un nouvel élan aux industries biotechnologiques afin, notamment, de s’attaquer aux problèmes liés à la croissance démographique, à la sécurité alimentaire, aux économies d’énergie et à la protection de l’environnement. Le gouvernement envisage de doubler la part en valeur ajoutée du secteur dans le PIB d’ici à 2015, par rapport à celle de 2010, selon un plan de développement de l’industrie biotechnologique dévoilé par le Conseil des affaires d’État. Selon le plan, le secteur devrait voir sa production monter en flèche, avec une croissance annuelle de plus de 20 pourcent, entre 2013 et 2015. Le gouvernement entend aussi améliorer l’innovation et les prouesses technologiques du secteur, afin d’en faire un pillier de l’industrie d’ici à 2020. Nouveaux médicaments, nouvelles cultures, carburants bios et technologie environnementale sont nécessaires pour protéger la santé d’une population vieillissante, garantir la sécurité alimentaire et économiser l’énergie. Le gouvernement compte sur une production annuelle d’une valeur de 150 milliards de yuans (23,8 milliards de dollars) d’ici à 2015 pour le secteur des bio-carburants, toujours selon le plan. La production totale du secteur a crû de plus de 20 % par an en moyenne depuis 2006, pour atteindre 2 000 milliards de yuans en 2011.

 

Beijing fixe de nouveaux objectifs de réduction de la pollution pour 2013

Beijing va continuer à diminuer cette année les émissions des principaux polluants, parmi lesquels le dioxyde de soufre, l’oxyde d’azote, la demande chimique en oxygène et l’azote ammoniacal. Selon Qiao Shufang, responsable au sein du Bureau de la protection environnementale de la municipalité de Beijing, les émissions de ces quatre polluants devraient chacune diminuer de deux pourcent par rapport aux niveaux enregistrés l’année passée. Ces dernières années, la population permanente à Beijing a crû chaque année de plus de 400 000 individus, soit, comme le dit Qiao, presque la population d’une ville de taille moyenne chaque année. Qiao ajoute que cette croissance a rendu les efforts de la ville pour contrôler la pollution d’autant plus ardus. Une population en expansion peut accroître les niveaux de demande chimique en oxygène de 15 000 tonnes par an et ceux de l’azote ammoniacal, de 1 500 tonnes. De plus, explique Qiao, la ville doit construire chaque année une nouvelle usine de traitement des eaux usées pour les nouveaux polluants qui apparaissent. Par ailleurs, chaque année, 400 000 véhicules de plus sillonnent les routes de Beijing, augmentant la difficulté de traiter la pollution de l’air.

 

Le premier câble en fibre optique sous-marin relie Taiwan à la terre ferme.

Le 18 janvier, un câble de communication en fibre optique reliant directement Taiwan au continent a été officiellement mis en service. C’est le premier câble de ce genre à relier les deux rives du détroit. Le bénéfice principal de l’opération « lien de communication direct », lancée après que les deux parties eussent établi des liens postaux, commerciaux et de transport directs, est que les communications entre Taiwan et la partie continentale de Chine ne reposeront désormais plus exclusivement sur des câbles internationaux. L’opération a été abondamment saluée des deux côtés dans les milieux des télécomunications et par les autorités comme « un pas important vers la paix et le développement pacifique des relations entre les deux rives du détroit ». Reliant Fuzhou, la capitale de la province du Fujian, et Tamsui à Taiwan, le câble s’étire sur 270 kilomètres, soit la distance la plus courte entre l’île et le continent. Le câble, « Cross-Strait Fiber-Optic 1 », a été fabriqué conjointement par les compagnies de la partie continentale de la Chine que sont China Unicom, China Mobile et China Telecom d’une part ; et par les compagnies Far EasTone, Taiwan Mobile, Taiwan International Gateway Corporation et ChungHwa Telecom, toutes basées à Taiwan, d’autre part. Selon les responsables des entreprises de télécommunication taiwanaises, le câble promeut les échanges de part et d’autre du détroit de manière significative car il fournit un moyen de communication plus pratique et plus stable, et il offrira aussi de nouvelles opportunités au secteur des télécoms de l’île dans l’avenir.

 

La Chine n’a plus besoin d’importer des images satellites.

Un an après son lancement, le premier satellite stéréographique chinois à haute résolution Ziyuan III est déclaré conforme aux normes internationales, confirmant ainsi que le pays a pu se débarasser de sa dépendance aux importations d’images satellite. La Chine importait jusque là 90 % de ses données de télédétection. Le lancement de Ziyuan III a augmenté la capacité du pays à capter des images par télédétection spatiale, a conforté la sécurité nationale et a stimulé l’industrie de la géo-information. La Chine prévoit de construire un système satellitaire de télédétection cartographique d’ici dix ou quinze ans. Trois satellites complémentaires sont déjà en gestation. Le satellite Ziyuan III 02 devrait être lancé début 2014, permettant aux deux orbiteurs de former un réseau, de sorte que des données en temps réel pourront être extraite de n’importe quel endroit du globe à n’importe quel moment de la journée. La durée de vie du satellite a été planifiée à cinq ans..

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