CHINAHOY

25-January-2013

Caijing No 36, publié le 17 décembre 2012

Croissance des investissements chinois aux États-Unis

 

La Chine, grand pays exportateur, est en train de se transformer en un investisseur majeur. Au cours des cinq à dix prochaines années, durant lesquelles il est prévu que la Chine rattrape le niveau d’activité économique des États-Unis, la croissance des investissements chinois à l’étranger sera principalement le fait des investissements vers les États-Unis. Ce phénomène entraînera la reconstruction des relations économiques sino-américaines.

Les hommes d’affaires chinois et américains conçoivent que si les deux parties ne parviennent pas à éliminer les malentendus et à surmonter les obstacles, elles passeront probablement à côté de grandes opportunités. En travaillant ensemble pour accélérer les investissements, elles jetteront une base solide pour l’approfondissement et la reconstruction des relations économiques sino-américaines.

Alors que les États-Unis viennent de voir s’achever leur élection présidentielle, caractérisée par la « critique à l’égard de la Chine », la Chine vient également de nommer sa nouvelle direction. En tant que première et seconde plus grandes économies dans le monde, Washington et Beijing cherchent un nouveau modèle de coopération pour l’avenir.

Les investissements chinois à l’étranger augmenteront rapidement. Selon les statistiques les plus optimistes, d’ici 2020, la Chine aura investi de façon directe plus de 1 000 milliards de dollars dans l’économie mondiale. Chen Deming, ministre chinois du Commerce, s’attend également à ce que les investissements chinois à l’étranger et les investissements internationaux en Chine arrivent à peu près à l’équilibre dans les cinq à dix ans à venir.

Pour ce qui est de la nouvelle tendance et du potentiel d’investissements, les autorités chinoises et la majorité des instituts d’études de marché s’accordent à penser que les États-Unis seront une destination principale des investissements chinois à l’étranger.

 

Enweekly

No 25, publié le 11 décembre 2012

L’accord de libre-échange Chine-Japon-Corée du Sud

La Chine, le Japon et la Corée du Sud ont annoncé le lancement des négociations relatives à leur accord de libre-échange trilatéral. Cet évènement marque l’intention de ces trois pays asiatiques de promouvoir leur coopération économique. Cette décision est censée être motivée par le fait que les trois économies sont de plus en plus complémentaires et interdépendantes, jouant un rôle de plus en plus important l’une pour l’autre dans leur développement économique futur. Cependant, cette interdépendance, bien inférieure à celle des membres de l’Union européenne ou de l’ALÉNA, est loin d’atteindre le niveau approprié à la mesure de leur activité économique. L’établissement d’une zone de libre-échange reflète donc un choix stratégique évident.

Pour conclure l’accord de libre-échange, voire réaliser l’intégration économique, les trois pays doivent faire des progrès dans le traitement des obstacles politiques et historiques, tels que les différends territoriaux et les sentiments nationalistes.

Bien sûr, la tolérance n’est pas de mise pour ce qui touche à la souveraineté et l’intégrité territoriale. Elle est toutefois nécessaire pour établir une coopération, en vue de poursuivre le développement économique et de renforcer les intérêts économiques communs.

 

Vista

No 33, publié le 10 décembre 2012

La Chine lance une nouvelle campagne anti-corruption

Le 18e Congrès du PCC a insisté sur le problème de la corruption. Hu Jintao a mis en relief dans son rapport que le Parti, et même le pays, pourrait courir à leur perte si la question de la corruption n’était pas traitée de façon appropriée.

Le secrétaire nouvellement élu à la Commission centrale de contrôle de la discipline, Wang Qishan, a déclaré : « Il faut comprendre que la lutte contre la corruption reste un combat complexe, difficile et de longue haleine. Il faut traiter avec fermeté les cas d’infraction à la loi et à la discipline. Des efforts doivent être faits pour promouvoir l’innovation dans la construction des institutions et renforcer la prévention contre la corruption. »

Depuis 2000, la Commission centrale de contrôle de la discipline a organisé au moins six colloques d’experts pour discuter de la question de la corruption. Lors du dernier colloque, des experts ont appelé à l’adoption de règlements qui exigeraient aux fonctionnaires de déclarer leurs biens personnels. Certains experts croient que la campagne anti-corruption s’appuiera non seulement sur la conscience de chacun, mais aussi sur la garantie des institutions et des lois.

 

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