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Les exercices militaires maritimes, droits souverains de la Chine
La Chine a déclaré, que les exercices militaires en mer de Chine méridionale faisaient partie de ses droits souverains. Elle a appelé les Philippines à revenir à la table des négociations pour résoudre leurs différends maritimes, au-delà de la décision d'un tribunal arbitraire. « Cet exercice est un exercice de routine, effectué par la marine chinoise dans le cadre de son plan annuel. Il fait partie des droits souverains de la Chine et ne vise aucun pays spécifique », a déclaré mercredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hong Lei.
Cette remarque survient après que le Vietnam a affirmé, que l'exercice enfreignait sa souveraineté nationale.
Mardi, le ministère de la Défense nationale avait confirmé, que la Chine organiserait sur les dix premiers jours de juillet un exercice militaire dans la zone comprise entre l'île de Hainan et l'archipel des Xisha, et que de nombreux navires et avions feraient partie des équipements militaires participant à cette opération.
Le ministère de la Défense a déclaré que l'exercice avait pour objectif « d'améliorer la capacité militaire à répondre aux menaces sécuritaires et à mener à bien les missions ».
« L'archipel des Xisha est un territoire inhérent à la Chine, c'est indéniable », a réitéré Hong Lei mercredi. Il a demandé aux parties concernées de « voir de manière objective » cet exercice.
Celui-ci aura lieu en amont du jugement de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye prévu pour le 12 juillet, sur le dossier d'arbitrage déposé en 2013 par les Philippines à l'encontre de la Chine, sur le différend qui les oppose en mer de Chine méridionale.
« La Chine n'acceptera la revendication ou l'action d'aucun pays se basant sur ce soi-disant jugement », a déclaré Hong Lei, après que le président philippin, Rodrigo Duterte, a déclaré que les Philippines étaient prêtes à discuter avec la Chine, si le jugement était en faveur des Philippines.
Hong Lei a réaffirmé, que la demande d'arbitrage déposée par l'administration Aquino III était « illégale et invalide dès le départ ». Il a appelé le nouveau gouvernement philippin à « abandonner les mauvaises pratiques de l'ancienne administration » et à « revenir dans le droit chemin des discussions et des négociations avec la Chine ».
Selon Xu Liping, un chercheur de l'Institut national de stratégie internationale de l'Académie chinoise des sciences sociales (ACSS), la Chine n'est pas concernée par le résultat de cet arbitrage, car elle a déjà été claire sur le fait qu'elle n'accepterait, ne participerait, ne reconnaîtrait, ni ne mettrait en œuvre cette décision.
Il suggère, que les Philippines se calment et n'en fassent pas trop avec ce jugement. Il se dit également « prudemment optimiste » sur le retour des Philippines au consensus atteint avec la Chine, qui est de traiter ses différends maritimes avec la Chine par le biais de négociations bilatérales.
Source: french.china.org.cn
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