CHINAHOY

25-January-2013

Sciences et technologies

Percée de la Chine en matière de miniaturisation des circuits intégrés

Des scientifiques chinois ont réalisé une percée technologique en matière de fabrication de circuits intégrés, percée qui devrait permettre aux fabricants chinois du secteur d’augmenter leurs parts sur le marché mondial. L’Institut de microélectronique de l’Académie des sciences de Chine a annoncé qu’il a développé des transistors à effet de champ à grille métal-oxyde (MOSFET) avec une grille mesurant 22 nanomètres de long, une étape préliminaire à l’obtention de circuits électroniques larges de seulement 22 nanomètres. Au lieu d’avoir eu recours à des matériaux traditionnels tels que la silice ou le polysilicone, les chercheurs ont essayé des matériaux high-k et métalliques pour la grille pour fabriquer l’appareil, afin d’économiser de l’argent et de garantir « les performances de niveau mondial et la faible puissance dissipée » de l’appareil. Les firmes technologiques à travers le monde convoitent cette technologie de circuits intégrés de 22 nanomètres, qui a le potentiel de réduire considérablement les coûts de production des produits comme les ordinateurs ou les téléphones portables, qui dépendent fortement de ces microcircuits. La Chine a initié les recherches dans ce domaine en 2009, considérées comme l’un des projets scientifiques nationaux majeurs.

 

Les astronautes chinois pourraient faire pousser des légumes sur la Lune

Les astronautes chinois pourraient obtenir des légumes frais et des approvisionnements en oxygène en faisant du jardinage dans des centres extraterrestres dans le futur, a indiqué un responsable suite à une expérience en laboratoire qui vient tout juste de prendre fin à Beijing. Deng Yibing, directeur adjoint du Centre chinois de recherche et de formation des astronautes à Beijing, a déclaré que l'expérience s'était concentrée sur un mécanisme dynamique équilibré d'oxygène, de dioxyde de carbone et d'eau entre les personnes et les végétaux dans un système fermé. Pendant l'expérience, une cabine de 300 m3 a été mise en place pour fournir des approvisionnements viables d'air, d'eau et de nourriture à deux participants. Quatre variétés de légumes ont été cultivées, absorbant le dioxyde de carbone et fournissant l'oxygène aux deux personnes vivant dans la cabine. Mise en place en 2011, la cabine, un système contrôlé de survie écologique en milieu fermé (CELSS), est un modèle chinois de troisième génération des systèmes de soutien à la vie des astronautes. On s'attend à ce qu'elle soit utilisée dans les bases extraterrestres sur la Lune ou sur Mars. Cette expérience, inédite en Chine, est extrêmement importante pour le développement à long terme du programme spatial habité chinois.

 

Découverte d’un « palais impérial » au mausolée du premier empereur

Des archéologues ont annoncé que les vestiges d’un imposant « palais impérial » ont été mis à jour au mausolée du premier empereur de Chine, Qin Shi Huang. S’étendant sur une superficie de 170 000 m3, ce palais représentait presque le quart de la taille de la Citée interdite à Beijing. Il s’agit du plus grand ensemble de constructions jamais découvert au mausolée de Qin Shi Huang, reconnu comme étant le premier empereur de Chine à avoir unifié le pays. Ce palais comptait 18 maisons avec cour, ainsi qu’un bâtiment principal qui surplombait ces habitations. Cette découverte pourrait apporter un nouvel éclairage aux styles architecturaux de la dynastie des Qin (221 AEC- 207 AEC) et a révélé la volonté de l’empereur Qin Shi Huang de continuer à demeurer dans une splendeur impériale même après sa mort. Le mausolée de Qin Shi Huang, qui mesure 56 km2, est le plus grand mausolée souterrain au monde, célèbre pour ses guerriers en terre cuite.

 

Une nouvelle utilisation des cellules de l’urine humaine

Des scientifiques chinois ont trouvé un nouveau moyen innovant d’utiliser les cellules que l’on trouve dans l’urine humaine. Cela pourrait aider dans le traitement d’une série de maladies neurodégénératives. Les scientifiques ont découvert une nouvelle technique pour reprogrammer les cellules éliminées par le biais de l’urine humaine en cellules progénitrices neurales pouvant se transformer en sous-types neuronales multifonctionnels et en cellules gliales. La technique devrait être utilisée dans l’étude et le traitement de troubles du système nerveux, comme la maladie de Parkinson, d’Alzheimer et d’autres maladies neurodégénératives. Les scientifiques ont longtemps cherché à traiter et à étudier les troubles neurologiques en obtenant et en transplantant des cellules souches nerveuses. Cependant, la méthode précédente qui consistait à isoler et à utiliser des cellules de tissus humains, prélevées sur des fœtus ou des adultes, restait difficile à appliquer du fait de considérations éthiques et des rejets de la part du système immunitaire. « Il s’agit d’une avancée remarquable dans le domaine des cellules souches », a déclaré Fred Gage, professeur auprès de l’Institut Salk d’études biologiques. Il a ajouté que les résultats et les méthodes tirés de cette étude seront d’une grande valeur et d’une haute importance dans ce domaine.

 

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