ÉCHANGES
AVEC LA FRANCOPHONIE
Wenzhou
arbore un air parisien
Les visiteurs qui se
promènent dans les rues de Wenzhou, province du Zhejiang, peuvent
voir des boutiques portant des noms rappelant Paris : Palais de
Paris, bar des Champs-Élysées, arc de Triomphe ou les noms de marques
françaises réputées. Un nouveau centre commercial abrite des boutiques
qui vendent des vêtements français comme les chemises Lacoste et
les costumes Pierre Cardin. Des boulangeries de style français viennent
d'être ouvertes et elles attirent de nombreux clients. Wenzhou est
une ville liée à Paris. Les premières relations entre ces deux villes
remontent à une centaine d'années. Les premiers immigrés chinois
de Wenzhou sont arrivés à Paris au XIXe siècle. Puis il y a eu la
vague d'immigration durant la Première Guerre mondiale, lorsque
le gouvernement français avait recruté 150 000 travailleurs chinois.
Une autre vague s'est produite durant les années 30, lorsque des
artisans de Wenzhou ont cherché à faire fortune en Europe et surtout
en France et, plus récemment, des entrepreneurs de Wenzhou s'y installent
beaucoup. On compte 80 000 personnes originaires de Wenzhou qui
travaillent dans la confection, la lunetterie et la restauration
en France. Il y a 156 entreprises à capitaux français à Wenzhou
pour un investissement de 350 millions de dollars US. Celles-ci
relèvent surtout des secteurs immobilier, foncier, des communications
et de la confection. Le parfum et les vins importés de France sont
très appréciés à Wenzhou car les habitants de la ville, qui jouissent
de revenus supérieurs aux autres villes chinoises, peuvent se les
offrir. Durant les neuf premiers mois de 2000, les exportations
de la ville vers la France ont atteint 24 millions de dollars US,
soit une augmentation de 15 % par rapport à la même période de 1999.
Ces exportations concernent principalement des lunettes. En outre,
des compagnies de prêt à porter chinoises sont actives à coopérer
avec leurs homologues françaises du secteur.
Inauguration
du Centre d'études québécoises à l'Université des langues étrangères
de Beijing
À la mi-février, le Centre
d'études québécoises et la Bibliothèque Rougemont ont été officiellement
ouverts au public à l'Université des langues étrangères de Beijing.
Fruit de la coopération entre cette université, le ministère des
Relations internationales du Québec et la société Rougemont de Beijing,
une filiale de la société Lassonde du Québec, ce centre et cette
bibliothèque permettront de mieux faire connaître l'histoire, la
société, la politique, l'économie, la culture et l'éducation du
Québec en Chine. L'inauguration en a été faite par la présidente
de l'université, la vice-ministre de l'éducation en Chine, le premier
ministre du Québec et le président de la société Rougemont. Cet
événement est venu également souligner le vingtième anniversaire
des échanges éducatifs sino-québécois et leur poursuite, puisque
le premier ministre du Québec y a annoncé que le nombre des bourses
d'études versées annuellement passera de 100 à 125. Chaque année
également, le gouvernement du Québec enrichira la collection de
la bibliothèque.
Centres
sino-suisses de lutte contre l'obésité
Les
personnes qui se désespèrent de leur excès d'embonpoint ont désormais
des centres où se rendre consulter, puisque les hôpitaux importants
en Chine ont ouvert soixante centres de lutte contre l'obésité.
Ces centres, établis avec l'aide de la société Roche de Suisse,
sont équipés d'équipements médicaux avancés et offrent le nouveau
médicament de lutte contre les graisses, le Xenical, qui, selon
les tests, n'aurait pas d'effets secondaires. Le Xenical a récemment
été approuvé par l'Administration de supervision des médicaments
de Chine.
Création
d'une maison franco-chinoise de la science et technologie
Le
ministre français de la Recherche Roger-Gérard Shwartzenbert et
le ministre chinois de la Science et des Technologies Zhu Lilan
ont annoncé à Paris la création d'une Maison franco-chinoise de
la Science à Beijing. Cette maison, qui verra le jour l'automne
prochain, a vu son projet retenu à l'occasion de la réunion de la
Commission mixte franco-chinoise de coopération scientifique et
technique tenue à Paris en décembre dernier, rappelle un communiqué
publié par le ministère français de la Recherche après la visite
de Mme Zhu en France. La création de cette maison " permettra
d'encrer le réseau scientifique français présent en Chine ",
et marque " la volonté des autorités des deux pays de donner
une meilleure visibilité à leur coopération scientifique et technique
et à la valorisation de ses résultats ". Cette structure impliquera
des laboratoires conjoints et des laboratoires établissant des coopérations,
en particulier pour les recherches en sciences et techniques de
l'information et de la communication, en environnement et en biologie.
Centre
sino-français de formation des notaires
Le
premier Centre sino-français de formation des notaires et de la
magistrature a été établi dans la zone de Pudong de Shanghai par
l'Association des notaires de Shanghai et le Conseil français des
notaires pour renforcer les échanges entre les cercles légaux des
deux pays. Le Centre fera la formation des notaires d'un peu partout
au pays. Duan Zhengkun, vice-ministre de la Justice, a déclaré que
le Centre enverra chaque année 40 notaires chinois en France pour
y recevoir une formation, alors que des experts français viendront
donner des conférences à Shanghai.
Shanghai
et Montréal continuent leur coopération amicale
Ces
deux grandes villes de la Chine et du Canada poursuivront leur coopération
amicale, grâce à la signature d'un mémorandum d'entente entre leurs
représentant, Xu Kuangdi et Pierre Bourque. Jusqu'à maintenant,
les deux villes ont coopéré avec succès dans douze programmes, dont
la planification municipale, la défense civile, les sciences naturelles
et la culture. Les deux parties ont convenu d'étendre leur coopération
au commerce électronique et au multimédia.
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