CHINAHOY

8-January-2015

Au moins 12 morts et pluieurs blessés dans l'attaque contre le siège d'un journal à Paris

Une attaque armée contre le siège du journal satirique Charlie Hebdo à Paris est survenue mercredi vers midi, faisant au moins 12 morts et huit blessés dont quatre dans une situation d'urgence absolue.

Le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a confirmé, à l'issue d'une réunion interministérielle convoquée d'urgence par le président François Hollande à l'Elysée suite à l'attaque, que trois criminels étaient à l'origine de cet acte terroriste.

Parmi les morts, on compte deux policiers et quatre dessinateurs du journal Charlie Hebdo, a annoncé le parquet de Paris, cité par la presse locale.

Mercredi matin, vers 11h30 heure locale de Paris, des hommes encagoulés, habillés en noir et lourdement armés, ont attaqué le siège de Charlie Hebdo, situé au 11 arrondissement de Paris. Selon les témoins, la fusillade a duré une dizaine de minutes et une trentaine de coups de feu ont été entendu. Les agresseurs ont ensuite pris la fuite à bord d'une Citroën DS noir en direction de la porte de Pantin, où ils ont arrêté un automobiliste pour partir au volan de son véhicule.

Dans une vidéo filmée par un homme réfugié sur le toit d'un bâtiment proche, mise en ligne par le site de France Info, les agresseurs ont crié "Allah Akbar" (une expression en arabe qui signifie 'Dieu est le plus Grand').

Suite à l'attentat, le gouvernement français a décidé de rehausser le niveau du plan Vigipirate à "alerte attentat", le niveau le plus élevé, sur l'ensemble de l'Ile-de-France. Le Premier ministre Manuel Valls a activé une cellule interministérielle de crise destinée à coordonner l'action gouvernementale dans la gestion de crise.

"Les organes de presse, les grands magasins, les lieux de culte ainsi que les transports vont faire l'objet immédiatement d'une protection renforcée", a annoncé le gouvernement français dans un communiqué de presse.

En parallèle, le ministère de l'Education nationale a décidé que toutes les sorties scolaires à Paris et les activités en dehors des établissements sont suspendues jusqu'à nouvel ordre.

Le président François Hollande, qui s'est rendu rapidement sur les lieux de l'attaque, a déclaré que "plusieurs tentatives d'attentats ont été déjouées ces dernières semaines".

"La France est devant un choc. Car c'est un attentat terroriste, ça ne fait pas de doute. Nous devons montrer que nous sommes un pays uni", a affirmé le chef de l'Etat, soulignant que les assaillants seront "pourchassés aussi longtemps que nécessaire pour qu'ils puissent être arrêtés, traduits devant les juges et condamnés".

Source:Xinhua

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