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De nouvelles amendes pour protéger les espèces rares
Ceux qui consomment dans les restaurants des espèces menacées pourraient bientôt recevoir une sanction pénale, selon un projet judiciaire qui sera examiné cette semaine par les plus hauts législateurs chinois.
S'il s'avère que des personnes achètent des animaux sauvages rares ou en voie de disparition, pour une consommation personnelle ou à d'autres fins illégales et cela en étant conscientes du statut de l'animal protégé, seront punies conformément à la loi pénale
Le projet est actuellement examiné par le Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN).
C'est la première fois que de telles règles sont proposées pour interdire la consommation de la faune en voie de disparition. Dans certaines parties de la Chine, le fait de manger des animaux sauvages rares est une tradition vieille de plusieurs siècles.
Le droit pénal actuel prévoit que ceux qui capturent, tuent, achètent, transportent ou vendent des espèces et des produits fabriqués à partir d'espèces rares et en voie de disparition pourront être condamnés à pas moins de 10 ans de prison dans les cas les plus graves.
En précisant également que la vente dans les restaurants de plats contenant des animaux protégées était illégale.
Cependant, le règlement trop vague, quant à savoir si manger des animaux en voie de disparition est légal ou non. Voilà ce qu'a déclaré Li Shouwei, chef adjoint de la division du droit criminel relevant de la Commission des affaires législatives du Comité permanent de l'APN.
Selon l'interprétation, le paiement dans les commerces de plats préparés avec des espèces protégées peut être considéré comme «un achat de produits fabriqués à partir d'espèces rares et en voie de disparition», a expliqué le responsable vendredi dernier lors d'une conférence de presse, ajoutant que la vente de la faune protégée sur le marché noir s'inscrivait également dans cette catégorie.
Faisant remarquer que ce nouveau projet visait à réduire la demande du marché pour les espèces menacées et sensibiliser le public à la protection des espèces sauvages rares.
«Pas de commerce, pas de meurtre, a-t-il ajouté.
Le gouvernement chinois a créé une liste de 420 espèces animales, dont le panda et le pangolin, afin de pouvoir les protéger au niveau national, interdisant la chasse, l'abattage ou la vente de ces animaux.
En vigueur depuis 1998, la loi sur la protection de la faune a permis d'établir les principes de base pour la conservation des espèces rares et menacées. Elle devrait être révisée au cours des cinq prochaines années, selon le plan de travail publié l'an dernier par le Comité permanent de l'APN.
Plus de 130 législateurs ont proposé des solutions pour la protection de la faune, y compris l'interdiction de manger des espèces en voie de disparition et l'amélioration de la peine pour le commerce illégal d'espèces sauvages protégées.
Jin Hua, un député de l'APN, a déclaré dans une motion soumise le mois dernier que la nécessité d'interdire la consommation d'animaux sauvages devenait urgente, soulignant que la chasse avait détruit l'écologie et se nourrir d'animaux sauvages rares pouvait propager des maladies.
En juin 2013, les autorités douanières ont arrêté deux suspects russes et saisi 213 pattes d'ours à Manzhouli, la région autonome de Mongolie-intérieure. Soit le plus grand cas de contrebande de patte d'ours depuis ces dernières années.
En Russie, un kilo de pattes d'ours est estimé à environ 2000 roubles, environ 400 yuans (64 $), mais le prix en Chine pour la même quantité est habituellement de plus de 5000 yuans en raison de la croyance que les pattes de l'animal ont une valeur nutritive élevée, a rapporté l'agence de presse Xinhua.
Pour Fan Zhiyong, directeur de programme du bureau de Beijing de la World Wildlife Fund, le renforcement de la protection de la faune à travers le processus juridique est une tendance internationale croissante.
En Chine, de nombreuses espèces de la faune, y compris certains types de tortues et de cerfs, sont sur le point de disparaître en raison de la consommation d'animaux sauvages, a-t-il noté.
En insistant sur le fait que des actions répressives vont permettre d'améliorer l'efficacité en matière de protection de la faune, et que le commerce illégal d'espèces protégées doit être sévèrement puni.
Source: le Quotidien du Peuple en ligne
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