Un climatiseur à
double emploi
Un groupe d'ingénieurs dirigé par un professeur chinois
a mis au point un climatiseur qui peut aussi chauffer de l'eau,
ce qui permet d'économiser de l'énergie. Après
une période de recherche, Li Jie, professeur à l'Université
des sciences et technologies de Chine, a mis au point cet appareil
qui récupère la chaleur produite au cours du processus
de refroidissement d'un climatiseur et s'en sert pour chauffer l'eau.
La mairie séduit
les femmes
La Chine compte maintenant plus de 500 femmes maires, soit le dixième
du nombre total du pays. Selon des statistiques établies
à la fin 2000, 90 % de ces femmes ont un niveau d'instruction
supérieur et 80 % d'entre elles sont âgées de
moins de 50 ans.
Bientôt une classe
moyenne en Chine
Selon une anticipation avancée tout récemment à
Shenzhen par un responsable du Centre national des informations,
200 millions de consommateurs chinois s'élèveront,
dans les cinq années à venir, au niveau de la "classe
moyenne". Ce responsable a indiqué qu'on entend, par
"classe moyenne", des gens disposant d'un revenu stable
qui leur assure, en plus des dépenses du tourisme, de l'éducation
et d'autres frais de consommation, les moyens de faire l'acquisition
d'un logement et d'une voiture.
On sait que, dans les sociétés occidentales, la "classe
moyenne" représente une part majoritaire de la population
de l'ordre de 80%. Cela explique que la "classe moyenne"
est en quelque sorte synonyme de la " masse" dans les
pays développés. En comparaison, la "classe moyenne"
chinoise n'occupera qu'une part minoritaire de la population, même
si son nombre absolu arrive à 200 millions.
Le résultat du sondage a montré que, parmi les foyers
citadins à haut revenu, une bonne moitié est constituée
par les cadres administratifs et techniques en fonction dans les
institutions publiques et les entreprises. Il a signalé en
outre que les professions intellectuelles supérieures représentent
25,2% des foyers à haut revenu. Il y a quelques année,
on parlait encore de la "distorsion de revenus entre travailleurs
manuels et intellectuels", mais aujourd'hui, on constate que
la proportion sans cesse accrue des professions intellectuelles
supérieures dans le groupe des foyers à haut revenu
a été la conséquence logique du grand essor
de l'économie du savoir et de la commercialisation des technologies
L'enfant chinois dépense
près de 900 yuans par mois
Au début de juin dernier, la compagnie Meilande de Beijing
a organisé une étude de la consommation des enfants
à Beijing, Shanghai, Guangzhou, Chengdu et Xi'an. Le résultat
montre que de 0 à 12 ans, chaque enfant des cinq villes consomme
en moyenne pour 897 yuans par mois, soit 4 milliards de yuans au
total. Selon un reportage de Beijing Wanbao (Soir de Beijing ),
ces cinq villes comptent 441 enfants de 0 à 12 ans, qui consomment
pour près de 4 milliards de yuans par mois si l'on part d'une
dépense mensuelle moyenne de 897 yuans pour chaque enfant.
Le marché de Shanghai s'est classé au premier rang
pour avoir vendu pour 1,6 milliard de yuans d'articles aux enfants,
ceux de Beijing et de Guangzhou ont réalisé un chiffre
d'affaires respectif de 960 millions et 700 millions de yuans. Dans
l'année, les enfants de ces cinq villes ont dépensé
47,5 milliards de yuans. La consommation mensuelle de l'enfant de
Beijing demeure juste derrière Guangzhou, soit 1 009 yuans
en moyenne par mois, aussi au deuxième rang. Selon le sondage,
bien que les produits alimentaires et le vêtement restent
la part du lion de la consommation des enfants urbains, soit 64,1
%, les dépenses pour l'éducation enfantile ont un
pourcentage non négligeable, devenant le nouveau pôle
de consommation des enfants. Plus précisément, les
dépenses pour l'éducation des enfants représentent
21,4 % de la consommation des enfants, soit 9,4 milliards de yuans
pour toute l'année. De plus, l'enfant de ces cinq villes
reçoit en moyenne 245 yuans d'argent de poche par an. Selon
des statistiques, les enfants de 0 à 12 ans de ces cinq villes
disposent de 1 milliard de yuans de fortune pour les petites dépenses.
L'enquête montre encore que moins les parents sont cultivés,
plus ils attachent d'importance à la nourriture et à
l'habillement de leur enfant. Chez les familles d'un niveau d'instruction
primaire, les dépenses infantiles pour les produits alimentaires
représentent 60,5% du total. Plus les parents sont cultivés,
plus ils prennent soin de l'éducation et du divertissement
de leur enfant. Dans ces familles, l'investissement dans l'éducation
infantile occupe 21,8 % de la consommation totale de leur enfant.
Le crâne de l'Homme
de Pékin a peut-être été conservée
secrètement dans la ville de Jilin
Où peut bien se trouver le crâne de l'Homme de Pékin
perdu pendant la guerre? Voilà un mystère qu'on n'a
cessé de chercher à élucider depuis un demi-siècle,
est-il écrit dans un article du Quotidien du Peuple. Récemment
une nouvelle piste est apparue: il est probable que ces restes ont
été conservés secrètement dans la ville
de Jilin. En 1929 on a découvert à Zhoukoudian, près
de Beiping (nom de Beijing à l'époque), le crâne
de l'Homme de Pékin. Ces fossiles précieux furent
ensuite conservés au Peking Union Hospital. En 1937, peu
après l'événement du pont Marco Polo, l'armée
japonaise occupa Beiping. Pour mettre les fossiles en sécurité,
le gouvernement chinois décida de les transporter aux États-Unis
pour les confier au Musée d'histoire naturelle de New York
en vue d'un dépôt provisoire. Cependant le paquebot
américain chargé de cette mission fut intercepté
en route par les Japonais et, depuis lors, on avait perdu toutes
trace des précieux fossiles. Après la guerre, les
experts chinois et américains ont déployé tous
les moyens pour les retrouver, mais sans aucun résultat.
Si les nouvelles relatives à ces fossiles se sont multipliées
depuis un demi-siècle, toutes se sont avérées
sans fondement. La piste la plus récente a été
fournie par Zhai Liwei, directeur du Musée municipal de Jilin.
Le 14 juin, il est tombé sur un article dans lequel il est
dit que le 12 août 1945, un couple japonais résidant
à Jilin a vu, dans la maison d'un officier supérieur
de l'armée d'occupation japonaise, les fossiles de l'Homme
de Pékin contenus dans deux caisses de bois. " Voici
la boîte crânienne de l'Homme de Pékin, ancêtre
des Chinois, leur a dit l'officier. Ca n'a pas été
une mince affaire de les faire parvenir jusqu'ici." Selon le
même article, ce couple japonais habiterait aujourd'hui à
Gunma ken, au Japon. On peut donc déduire qu'à l'époque
les fossiles étaient conservés secrètement
quelque part dans la ville de Jilin. L'article ne mentionne pas
le lieu où ils étaient conservés. D'après
M. Zhai Liwei, qui connaît bien la ville de Jilin de l'époque,
cela devait être l'Hôpital de la South Manchurian Railway
Corporation, construit en 1923 et appelé aussi l'Hôpital
nippon. Cet hôpital qui n'employait que des Japonais et possédait
alors les équipements médicaux les plus avancés
de la ville fut démantelé en 1999. Si cette histoire
est véridique, Zhai Liwei a avancé quatre hypothèses
1. Les vestiges furent emportés par les Japonais quand ils
ont évacué la ville. 2. Ils sont tombés dans
les mains de l'armée soviétique. 3. Quand les forces
armées nationalistes et communistes se disputaient de manière
répétée la ville de Jilin, les fossiles méconnus
auraient été jetés comme de vulgaires ossements.
4. Abîmés par le temps, ils seraient tombés
en poussière dans leur cachette.
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