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Lyon veut renforcer ses relations économiques et culturelles avec la Chine
Lyon entretient depuis toujours des relations très étroites avec la Chine. Le 25 mai, une délégation lyonnaise présidée par Gérard Collomb, maire de Lyon et président de sa Métropole, est arrivée à Beijing, où elle entamait une visite officielle de trois jours visant principalement à renforcer les liens avec la Chine sur les plans économique et culturel.
Sur le plan économique
Si la Chine est le point de départ de la Route de la Soie, Lyon en fut l'un des termes jusqu'au 16e siècle, puis, alors que la Route était progressivement abandonnée, le tissage d'étoffes de soie continua de se développer à Lyon. Le 21 avril 2016, le premier train de fret reliant la Chine et l'Europe est arrivé à Lyon, 15 jours après son départ de Wuhan, ville du centre-est de la Chine. L'événement a ouvert une nouvelle Route de la Soie et auguré de belles perspectives d'avenir pour les échanges commerciaux entre la Chine et Lyon.
« C'est tout-à-fait appréciable », a déclaré le maire de Lyon à ce sujet lors d'une conférence de presse à Beijing. « C'est la première fois qu'un train traverse l'Europe en provenance de la Chine pour arriver jusqu'à Lyon. C'est important puisqu'il a mis seulement deux semaines pour faire le trajet. Or, cela doit prendre cinq semaines par la mer pour arriver en Europe. C'est à dire qu'on gagne trois semaines pour les marchandises qui transitent entre la Chine et l'Europe. »
Les liens entre la Chine et Lyon dans le domaine économique se sont beaucoup resserrés après la Seconde Guerre mondiale. Selon Gérard Collomb, avant même la reconnaissance de la Chine populaire par le Général de Gaulle en 1964, les Etablissements Berliet ont exporté des véhicules en Chine dès 1959. En outre, dans les années 1920, les usines de Vénissieux et de Monplaisir avaient reçu des stagiaires chinois. « Le 15 mai 1975, lors de sa visite à Lyon, le vice-Premier ministre Deng Xiaoping a même effectué une visite aux usines Berliet de Vénissieux où il avait été stagiaire », a raconté M. Collomb.
Lors de sa visite éclair en Chine, le maire de Lyon a également évoqué son projet de Cité de la gastronomie dans l'espoir d'attirer des investissements chinois. « Il nous reste une dizaine de millions d'euros à trouver, donc s'il y a des investisseurs parmi nos amis chinois, ils sont les bienvenus », a-t-il fait savoir lors d'une conférence de presse donnée dans la capitale.
Sur le plan culturel
Cependant, ses ambitions ne se limitent pas à cela. « Je viens souvent en Chine pour des projets économiques ; cette fois-ci on est plutôt sur une visite culturelle », a déclaré Gérard Collomb au journaliste du portail d'informations China.org.cn lors d'une interview. Du 25 au 27 mai, le maire lyonnais a prévu de se rendre avec sa délégation dans plusieurs villes, dont Beijing, Shanghai, Shenzhen et Hong Kong, afin de promouvoir la coopération entre les institutions chinoises et lyonnaises.
Il a également profité de cette visite pour donner une nouvelle explication des échanges entre la Chine et Lyon dans le cadre de la Nouvelle Route de la Soie. « En ce qui concerne la Nouvelle Route de la Soie, lorsque le président Xi Jinping a parlé de la nécessité de construire une nouvelle route, nous étions très contents », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Beijing. « Par le passé, la soierie et les cocons étaient considérés comme ''l'or blanc''. Mais aujourd'hui, le cas est un peu différent ».
D'après lui en effet, « l'or blanc » d'aujourd'hui, c'est la connaissance. « Ce qui est important pour construire la Nouvelle Route de la Soie, c'est de construire ensemble de nouvelles connaissances », a-t-il indiqué, ajoutant que l'Université de Lyon avait signé de nouveaux accords universitaires avec la Chine dans le cadre de la Nouvelle Route de la Soie, portant leur nombre total à 40.
« Il faut travailler ensemble au niveau des universités et de la recherche, évidemment pour porter l'innovation des produits nouveaux qui permettent de transformer le monde », a expliqué le maire aux journalistes, avant de mentionner les quatre domaines majeurs de la recherche à Lyon, à savoir les sciences de la vie, la chimie environnementale, la numérisation (Smart City) et la réduction des émissions de CO2.
On compte aujourd'hui environ 3000 étudiants chinois sur les bancs des facultés lyonnaises. Ces échanges étudiants ont en outre une longue histoire, que l'on doit à l'Institut Franco-Chinois de Lyon, première et unique université chinoise créée hors de Chine, qui a accueilli 473 étudiants chinois de 1921 à 1946. Le 26 mars dernier, la présence du président chinois Xi Jinping à l'inauguration du musée retraçant l'histoire de l'Institut Franco-Chinois de Lyon a rappelé l'importance des échanges culturels entre la Chine et Lyon tout en leur ouvrant de nouvelles perspectives.
Source: french.china.org.cn
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