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L'AIIB stimulera l'ouverture de la Chine
Le Luxembourg a confirmé avoir posé sa candidature pour faire partie des membres fondateurs de la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (AIIB). Jusqu'à présent, 32 pays ont fait cette démarche pour rejoindre l'institution financière mise en place par Beijing et d'autres pays devraient suivre.
La Chine a réalisé des avancées majeures lors des premières phases de l'AIIB. Elle accomplira un travail pragmatique, en se chargent notamment de l'élaboration des règles. De nombreux défis se posent à l'initiateur du projet, qui devra jouer un rôle central et faire de la banque un système financier international de calibre mondial.
La création et l'exploitation de l'AIIB conduira sans aucun doute à une plus grande ouverture de la Chine. L'AIIB constitue pour la Chine une occasion d'accroître ses capacités de financement internationales et la poussera à s'intégrer davantage au monde.
La Chine sera de plus en plus impliquée dans de telles organisations financières internationales, ce qui requiert d'injecter des talents dans le secteur. Et l'accueil de nouveaux talents donnera une nouvelle impulsion à la réforme.
La Chine est déjà une grande puissance, mais l'AIIB lui offre pour la première fois un rôle de premier plan dans les affaires financières mondiales. Parmi les pays candidats, certains sont de grandes puissances européennes, qui ont parfois connu des conflits territoriaux avec la Chine. Cela met à l'épreuve la sagesse et la flexibilité du pays dans sa capacité à gérer des opinions et des exigences diverses.
On a vu comme la Grande-Bretagne, allié majeur des Etats-Unis, lui a tourné le dos en demandant à rejoindre l'AIIB. A l'avenir, les relations internationales connaitront d'autres incertitudes.
L'AIIB et la Banque mondiale, dirigée par les Etats-Unis, seront à la fois des concurrents et des partenaires. La nouvelle banque enrichira également les liens entre Beijing et Washington. La Chine aura plusieurs options d'ouvertures, qui seront plus exigeantes en termes de conception et de mise en œuvre.
Lorsque l'on adopte un état d'esprit plus ouvert dans la gestion des intérêts économiques et politiques, notre vision des « amis » et des « ennemis » change également. Nous adopterons ainsi des approches différentes dans notre façon de gérer les forces conflictuelles.
L'AIIB doit utiliser l'expérience des institutions financières internationales comme la Banque mondiale pour éviter de reproduire leurs erreurs.
La Chine, qui est à l' origine de l'AIIB et abrite son siège, soutiendra la banque par une série de mesures d'autoperfectionnement. La société chinoise entière doit participer au processus.
La Chine a rejoint l'Organisation mondiale du commerce en 2001 et les analystes ont salué son impact positif sur la réforme et l'ouverture. La création par le pays de l'AIIB n'aura peut-être pas de grande incidence sur la société, mais elle engendrera une forte demande pour les compétences chinoises en général. Si l'AIIB devient, sous la gouvernance chinoise, une organisation financière internationale mondialement reconnue, elle sera respectée et la Chine deviendra une véritable puissance mondiale.
Source: french.china.org.cn
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