CHINAHOY

28-December-2016

2016, une année fructueuse pour la diplomatie de grand pays à la chinoise

 

Le 20 septembre 2016, le premier ministre chinois Li Keqiang a prononcé un discours lors du Sommet des dirigeants sur les réfugiés qui s'est tenu au siège de l'ONU à New York.

 

WU SIKE*

 

En 2016, des changements majeurs, complexes et profonds sont apparus dans le paysage international. Les facteurs géopolitiques sont entremêlés, le monde fait face à d'urgents problèmes régionaux comme les conflits sécuritaires, la crise de réfugiés, le terrorisme, ainsi qu'à des défis planétaires. Les courants d'idées sont aussi entrés dans une nouvelle période d'effervescence. La reprise économique reste atone, le commerce et l'investissement internationaux, moroses, et le protectionnisme connaît une recrudescence, ce qui fait que les entités économiques émergentes font face à de nombreux défis de développement. Cependant, du point de vue des tendances, l'ordre international continue d'évoluer dans une direction propice à la paix et au développement. Une nouvelle vague de révolutions scientifiques, technologiques et industrielles est en gestation. La tendance de réforme s'avère vigoureuse. Les liens entre les différents pays du monde n'ont jamais été aussi étroits qu'aujourd'hui. Les destinées de l'humanité n'ont jamais été aussi profondément liées que maintenant. 

 

Promouvoir la nouvelle réforme de la gouvernance globale

 

En 2016, dans les domaines politique, économique et sécuritaire, la diplomatie chinoise a avancé une série d'initiatives et de propositions qui ont produit de larges et profondes influences. Elle est devenue une importante promotrice de l'évolution des relations internationales. Elle a apporté la sagesse chinoise et joué un rôle constructif dans la sauvegarde de la paix mondiale et la promotion du développement global. L'innovation dans la théorie diplomatique s'approfondit sur tous les plans, l'établissement d'un nouveau modèle de relations internationales axé sur la coopération et le gagnant-gagnant est partagée par de plus en plus de pays, et l'important concept de communauté de destin de l'humanité est progressivement accepté par le reste du monde. La Chine préconise de développer des partenariats sur la base du traitement d'égal à égal, de l'inclusion et de la paix, de créer une architecture de sécurité marquée par l'équité, la justice, l'engagement commun et le partage, de rechercher un développement ouvert, innovant, inclusif et bénéfique à tous, de promouvoir les échanges et l'enrichissement mutuel entre les civilisations dans le respect de la différence, et de construire un écosystème respectueux de la nature et favorable au développement vert. Ces importants concepts guident la diplomatie chinoise.

 

Le Sommet du G20, qui a été tenu avec succès en septembre 2016 à Hangzhou, est l'intégration de la sagesse chinoise à la gouvernance globale, et un exemple vivant de la vision chinoise en matière de gouvernance globale. Lors du sommet, le président chinois Xi Jinping a exprimé de manière détaillée la vision chinoise en matière de gouvernance globale, en disant que cette dernière doit être basée sur le traitement d'égal à égal, poussée par l'ouverture, avec la coopération comme force motrice et le partage comme objectif. Cela permettra de créer une architecture équitable et hautement efficace de la gouvernance financière globale, une architecture ouverte et transparente du commerce et de l'investissement globaux, une architecture verte et à faible intensité carbone de l'énergie globale et une architecture inclusive et interconnectée de la gouvernance du développement global. On peut ainsi dire que pour frayer une nouvelle voie et élargir de nouvelles frontières à l'économie mondiale, créer de nouveaux mécanismes et atteindre de nouveaux consensus en faveur de la coopération internationale et promouvoir une plus grande ouverture, les échanges et l'inclusion de l'économie globale, le Sommet du G20 de Hangzhou a écrit un nouveau chapitre de gouvernance globale et constitue donc un jalon dans l'histoire du développement du G20.

 

Davantage de coopération avec les pays en développement

 

L'État ne doit pas considérer les intérêts matériels comme ce qui est profitable, mais la justice. Après le XVIIIe Congrès du Parti communiste chinois, en suivant la tendance de l'époque caractérisée par la paix, le développement, la coopération et le gagnant-gagnant et en faisant valoir la brillante culture chinoise et la belle tradition de la diplomatie chinoise, le Comité central du PCC ayant Xi Jinping comme noyau a indiqué que la diplomatie chinoise doit s'en tenir aux justes concepts de justice et d'intérêt.

 

Pendant que la mondialisation fait face à des vents contraires et sur fond de reprise économique mondiale atone, la Chine continue à considérer le développement comme la solution aux problèmes mondiaux. Cela montre son sens des responsabilités et son courage. La Chine poursuit fermement la voix de développement pacifique et la stratégie d'ouverture marquée par les bénéfices mutuels, ce qui fait du développement de la Chine une opportunité pour le monde entier.

 

Le Sommet de Hangzhou à peine clôturé, le premier ministre Li Keqiang a présidé durant la deuxième décade de septembre au siège de l'ONU, à New York, une réunion placée sous le thème « Les objectifs du développement durable : force universelle de transformation du monde – Propositions de la Chine ». Il a prononcé un discours dans lequel il a expliqué de façon plus détaillée le concept chinois de développement basé sur la coopération gagnant-gagnant. Il a réitéré que la Chine honore ses engagements en matière de mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 approuvé au Sommet des Nations Unies sur le développement durable en 2015. Il a souligné la volonté et la détermination de la partie chinoise à promouvoir le programme avec les autres pays et souligné que la base du développement durable est le développement ; sans développement, rien n'est possible. Le développement doit être durable et coordonné sur les plans économique, social et environnemental. Le développement durable doit aussi être un développement ouvert, interconnecté et inclusif. Il est une cause commune de toute l'humanité. Le premier ministre a précisé que nous devons considérer la lutte contre la pauvreté et la faim comme notre mission première et œuvrer à la réalisation des objectifs du programme : faire disparaître la pauvreté et la faim sous toutes leurs formes de la planète à l'horizon 2030, réaliser la sécurité alimentaire, améliorer la situation nutritionnelle et promouvoir l'agriculture durable. La Chine est prête à agir plus fermement et à déployer de plus grands efforts pour réaliser, dans les délais prévus, voire avant terme, ces objectifs fondamentaux.

 

En tant que pays en développement responsable, la Chine, tout en faisant progresser à l'échelle nationale le Programme de développement durable à l'horizon 2030, est prête à participer activement à la coopération internationale et soutient l'ONU pour qu'elle joue un plus grand rôle dans la mise en œuvre du programme. La Chine a souligné à maintes reprises qu'elle augmenterait continuellement sa contribution à la coopération Sud-Sud pour que les autres pays partagent ses expériences en matière de développement et ses opportunités de développement.

 

Marcher vers le monde avec l'initiative des Nouvelles Routes de la Soie

 

Trois ans se sont écoulés depuis la formulation de l'initiative des Nouvelles Routes de la Soie. En s'en tenant aux principes de « discuter, construire et partager ensemble », la Chine a intégré étroitement son développement à celui des pays situés le long des itinéraires et le concept de coopération s'est enraciné dans les esprits. L'esprit des Routes de la Soie, caractérisé par la paix, la coopération, l'ouverture, l'inclusion, l'enrichissement mutuel et les bénéfices réciproques, s'intègre et s'aligne avec le nouveau modèle de relations internationales préconisé par la Chine, caractérisé par le traitement d'égal à égal, les bénéfices mutuels et la coopération gagnant-gagnant. La Chine œuvre à créer une communauté de destin et d'intérêts communs avec les pays situés le long des Routes. Cela est largement accepté par la communauté internationale et les premiers résultats encourageants sont déjà visibles.

 

Premièrement, la planification est en grande partie achevée. Plus de 70 pays et organisations internationales et régionales ont exprimé leur intention de soutenir la construction des Nouvelles Routes de la Soie et d'y participer. Trente-quatre pays et organisations internationales ont signé avec la Chine des accords de coopération intergouvernementale sur la construction des Nouvelles Routes de la Soie. Cette entreprise progresse de la phase de planification à celles d'enracinement et de travail méticuleux.

 

Deuxièmement, le réseau d'interconnexion prend forme. Les travaux de construction du chemin de fer Hongrie-Serbie et du TGV Jakarta-Bandung ont été lancés l'un après l'autre. Le coup d'envoi a aussi été donné au réseau ferroviaire panasiatique avec les voies ferrées Chine-Laos, Chine-Thaïlande et autres. La construction de nouveaux projets d'autoroute progresse et le réseau d'interconnexion maritime est en gestation. Le mécanisme de liaisons ferroviaires entre la Chine et l'Europe avec des trains réguliers fonctionne déjà. Le continent eurasien marche de plus en plus vers une connexion multidimensionnelle terrestre, maritime et aérienne.

 

Troisièmement, la coopération en matière de capacités de production s'accélère. La Chine a signé des accords avec 20 pays relatifs à la coopération institutionnelle en matière de capacités de production. Un grand nombre de projets majeurs ont été menés dans différents pays et ont déjà donné des résultats. Les différents fonds de coopération que la Chine a établis dans le cadre de la coopération bilatérale ou multilatérale en matière de capacités de production totalisent plus de 100 milliards de dollars. Par exemple, dans le cadre de la coopération entre la Chine et le Kazakhstan, 52 premiers projets ont été lancés avec un investissement totalisant 27 milliards de dollars, inaugurant ainsi un nouveau modèle de coopération internationale dans ce domaine et produisant un important effet de démonstration.

 

Quatrièmement, des percées ont été réalisées dans l'innovation des mécanismes. La Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures a ouvert ses portes. Les premiers projets d'investissement financés par le Fonds de la Route de la Soie ont pu être lancés sans accroc. Les pays riverains explorent activement la constitution ou l'élargissement d'autres types de fonds de coopération financière bilatérale et multinationale. La Chine a construit avec 17 pays le long des Nouvelles Routes de la Soie un total de 46 parcs de coopération outre-mer. En 2015, le volume des échanges commerciaux bilatéraux entre la Chine et les pays concernés par l'initiative a franchi la barre des 1 000 milliards de dollars.

 

Cinquièmement, les échanges culturels et humains s'intensifient. La demande conjointe d'inscription des Routes de la Soie sur la liste du Patrimoine mondial a été couronnée de succès. Celle de la Route de la Soie maritime a aussi démarré. La première édition de l'Expo internationale culturelle de la Route de la Soie a été organisée à Dunhuang, en Chine. La coopération en matière d'échanges culturels et humains a insufflé, à travers ses fruits, une vitalité durable à la construction des Nouvelles Routes de la Soie. De plus en plus de pays et de peuples réalisent que l'initiative a été préconisée par la Chine, mais que les opportunités concernent tous les pays du monde.

 

Avec l'avancement progressif de la construction des Nouvelles Routes de la Soie, le tableau d'une époque de développement commun et de prospérité commune dans les pays riverains commence à se dessiner plus clairement.

 

Approfondir les partenariats profite au monde entier

 

En 2016, l'importante initiative relative à la construction d'une communauté de destin de l'humanité que Chine a formulée s'est enracinée de plus en plus dans les esprits des gens, et les efforts diplomatiques visant à créer un réseau de partenariats ont fait de nouveaux progrès. Sur la base de la couverture totale en grande partie achevée de la disposition diplomatique entreprise au cours des dernières années, la diplomatie chinoise a procédé à un travail plus soigneux et réussi à approfondir ses relations avec les grands pays. La Chine a déjà établi des partenariats sous différentes formes avec plus de 80 pays et territoires ou organisations régionales, formant ainsi une première ébauche du réseau de partenariats couvrant toute la planète. La diplomatie chinoise œuvre à créer un cadre de relations entre grands pays caractérisé par une stabilité globale et un développement équilibré. Pratiquant le concept d'amitié, de sincérité, de bénéfices mutuels et d'inclusivité pour sa diplomatie à l'égard des pays voisins, la Chine a lancé une coopération tous azimuts à tous les niveaux et dans tous les domaines avec les pays de la région. Cela a permis d'approfondir continuellement l'intégration des intérêts. La Chine s'est efforcée de renforcer la solidarité et la coopération avec les pays en développement d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine, visant à une couverture totale de coopération avec les pays et régions en développement pour amener celle-ci à un nouveau palier.

 

La Chine non seulement préconise, mais aussi promeut infatigablement un nouveau type de relations internationales. Face aux problèmes internationaux et régionaux urgents qui surgissent çà et là, ainsi qu'aux multiples défis globaux complexes, la Chine a apporté sa sagesse pour faciliter un règlement politique, ce qui a été apprécié par la communauté internationale. La Chine a participé activement à la coopération internationale contre le terrorisme et joué un rôle actif dans la promotion de la coopération dans les domaines de la cybersécurité et de la lutte contre le changement climatique. Elle a fourni un nombre croissant de solutions dans l'intérêt de la paix et de la sécurité mondiales, assumant ainsi pleinement ses responsabilités de grand pays.

 

En 2016, la diplomatie chinoise a fait des progrès encourageants dans la construction d'une communauté de destin avec ses voisins. Face à l'arbitrage sur la mer de Chine méridionale initiée par l'administration Aquino III des Philippines à l'instigation de certaines forces internationales, en violation du droit international, la Chine a efficacement défendu sa souveraineté nationale et ses droits et intérêts maritimes légitimes. Plus de 70 pays et organisations internationales et régions du monde, ainsi que plus de 200 partis politiques, ont exprimé publiquement leur soutien envers la Chine. Lors de sa rencontre avec le président philippin Rodrigo Duterte le 19 novembre à Lima, au Pérou, le président Xi Jinping a souligné que les deux parties doivent explorer activement la coopération maritime et promouvoir les interactions mutuellement avantageuses en mer, pour transformer la question de la mer de Chine méridionale en opportunité au profit de l'amitié et de la coopération. Le fait que la question de la mer de Chine méridionale s'engage dans la voie de la solution par le dialogue et la négociation est non seulement conforme aux intérêts fondamentaux des parties prenantes, mais aussi propice à la paix et au développement dans la région Asie-Pacifique, et dans le reste du monde.

 

Comme par le passé, la Chine déploie activement ses efforts en faveur du développement régional et défend fermement la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne. Elle participe activement à la reconstruction de la paix en Afghanistan et soutient le processus de réconciliation nationale. Le président Xi a participé au Sommet des BRICS à Goa, en Inde, et a contribué avec des propositions et la sagesse chinoise à favoriser le développement de la coopération des BRICS. Les initiatives comme les quatre grands objectifs, la construction d'un grand marché intégré, la grande circulation financière, la connexion d'envergure des infrastructures et les échanges culturels et humains multipliés, proposées par la partie chinoise, ont été acceptées à l'unanimité. La Chine a exprimé à maintes reprises son souhait de consolider, avec les autres membres des BRICS, l'élan de la coopération et de raffermir les fondations de la coopération pour bâtir un avenir de groupe éclatant.

 

La coopération entre la Chine et l'Europe maintient un bon élan. Depuis que la Chine et l'UE ont atteint des consensus sur la jonction de l'initiative des Nouvelles Routes de la Soie avec la stratégie de développement de l'Europe, la convergence de la coopération internationale de la Chine en matière de capacités de production avec le plan d'investissement pour l'Europe et l'alignement de la coopération entre la Chine et les pays d'Europe centrale et orientale, avec la coopération entre la Chine et l'Europe dans son ensemble, la partie chinoise a activement promu la coopération avec une tierce partie. Elle a pour cela associé les atouts des trois parties – la Chine, les pays d'Europe centrale et orientale, et les pays d'Europe occidentale – pour réaliser un développement équilibré en Europe, réduire les écarts Est-Ouest et atteindre des résultats bénéfiques pour tous. En 2016, le président Xi a visité la République tchèque, la Serbie et la Pologne, ce qui a permis à la coopération sur le chemin de fer Hongrie-Serbie d'aboutir à ses premiers résultats. La construction de la voie express terrestre et maritime entre la Chine et l'Europe progresse aussi de façon stable. Le 5 novembre 2016, le premier ministre Li Keqiang a participé, à Riga, capitale de la Lettonie, au 5e Sommet des dirigeants de Chine et d'Europe centrale et orientale. Il a formulé quatre grandes initiatives en faveur de la coopération « 16+1 », ce qui a insufflé une nouvelle vitalité au développement des relations sino-européennes dans leur ensemble.

 

L'année 2016 marque le 60e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et les pays arabes. Au tout début de l'année, le président Xi a effectué une visite couronnée de succès en Arabie saoudite, en Égypte et en Iran, portant les relations de coopération de la Chine avec les pays de cette région et des organisations régionales comme la Ligue arabe à une nouvelle hauteur. Guidée par le concept de

gagnant-gagnant, la coopération entre la Chine et les pays arabes a enregistré d'importants résultats dans de nombreux domaines. Cinq pays arabes ont déjà signé avec la Chine un accord de coopération lié à l'initiative des Nouvelles Routes de la Soie. Sept pays arabes ont adhéré à la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures et sont devenus membres fondateurs de l'institution. Huit pays arabes ont noué un partenariat stratégique avec la Chine. La Chine est déjà devenue le plus grand partenaire commercial pour dix pays arabes, alors que les échanges culturels et humains entre la Chine et les pays arabes ont également fait de grands progrès.

 

En tant que continent très dynamique, l'Afrique voit sa position et son influence monter sans cesse dans l'arène internationale. En 2016, de concert avec les pays d'Afrique, la Chine a travaillé à la concrétisation des « dix grands projets de coopération » annoncés par le président Xi en décembre 2015 à l'occasion du Sommet de Johannesburg du Forum sur la coopération sino-africaine pour une mise en œuvre en trois ans. De nombreux projets ont commencé à voir leurs premiers résultats au profit des peuples chinois et africains.

 

La relation entre la Chine et l'Amérique latine conserve son élan continu de développement et la coopération mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant a été portée à un nouveau palier. En novembre 2016, le président Xi a effectué une visite d'État en Équateur, au Pérou et au Chili. Il s'agissait de sa troisième visite en Amérique latine en tant que président. Sa visite a non seulement permis de hisser la confiance politique et le niveau de coopération pragmatique avec les pays visités, elle a aussi favorisé l'approfondissement continu des relations de coopération à tous les niveaux entre la Chine et l'Amérique latine. Pour répondre aux aspirations des pays en développement en matière d'approfondissement de la coopération régionale, les deux parties ont établi le Forum Chine-CELAC (Communauté des États latino-américains et des Caraïbes), faisant ainsi entrer leurs relations dans une nouvelle phase où la coopération est aussi bien menée avec l'ensemble de la région que bilatéralement. La Chine est déjà devenue le deuxième plus grand partenaire commercial de l'Amérique latine, et celle-ci est la seconde destination des investissements chinois à l'étranger, immédiatement après le continent asiatique. L'investissement direct de la Chine en Amérique latine a dépassé 150 milliards de dollars et l'année des échanges culturels Chine-Amérique latine et Caraïbes a été organisée avec un grand nombre de belles manifestations.

 

Face à la situation internationale changeante, la Chine poursuivra inébranlablement la voie du développement pacifique, œuvrera toujours à construire la paix mondiale, à contribuer au développement planétaire, à préserver l'ordre international et fera le maximum d'efforts pour apporter de plus grandes contributions à la noble cause du développement commun et des progrès de l'humanité.

 

 

*WU SIKE, diplomate émérite, a été ambassadeur en Arabie saoudite, ambassadeur en Égypte et représentant plénipotentiaire auprès de la Ligue arabe. Il est actuellement membre du Groupe consultatif sur la politique étrangère du ministère des Affaires étrangères et membre du Comité consultatif sur la diplomatie publique.

 

 

La Chine au présent

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