CHINAHOY

20-January-2014

Les vacances, un moment stressant pour les célibataires

 

Une Chinoise a acheté mardi une annonce en pleine page d'accueil d'un journal populaire de langue chinoise à Melbourne pour publier une lettre qui demande à son fils étudiant disparu en Australie de prendre en contact avec la famille.

Dans la lettre, elle demande au jeune homme, Peng, de rentrer à la maison pour la fête du Nouvel An chinois et a promis d'arrêter d'essayer de le forcer à se marier.

Peng avait ignoré les appels de ses parents parce qu'ils mettaient toujours la pression sur lui pour qu'il se marie, selon les articles des médias.

Le Chinese Melbourne Daily a publié sur son page d'accueil la lettre de six lignes de cette mère à son fils le 14 janvier.

Écrite en caractères gras, elle disait: "Peng, nous avons essayé de te joindre par téléphone plusieurs fois, mais en vain. Alors peut-être que tu pourras nous entendre d'ici. Nous espérons que tu rentreras à la maison pour la Fête du printemps. Papa et maman ne te forceront jamais à te marier. Je t'aime, maman."

China News Service a rapporté plus tard que la mère, qui vit à Guangzhou, dans la province du Guangdong, a contacté le journal après avoir perdu contact avec son fils .

L'histoire a été rapportée par plusieurs médias en Chine le lendemain, avec les photographies de l'annonce.

L'histoire a aussi été largement diffusé sur les micro blogs , avec des internautes qui disent que l'annonce était peut-être excessive , tandis que d'autres ont exprimé leur sympathie envers les recherches de la mère .

Tensions

Les discussions se sont par la suite décalées aux observations disant que le congé annuel de la Fête du Printemps est souvent accompagné par des tensions, les parents demandant à leur progéniture de s'engager dans des relations amoureuses.

Cette histoire a fait écho avec celle de Cheng Li, 32 ans, qui vit à Sydney, en Australie. Elle a indiqué qu'elle a vécu des problèmes similaires avec sa famille.

Quelques jours plus tôt, elle s'était disputée avec sa mère, qui a souligné, "Pour toi, maintenant, la priorité est vraiment de te marier."

Cheng étudie et vit à Sydney depuis 2009 et elle a toujours été seule.

"J'ai vraiment essayé de trouver l'amour vrai depuis que je suis arrivée ici, " a-t-elle confié. " Mais trouver le véritable amour n'est jamais facile et c'est particulièrement difficile lorsque vous résidez à l'étranger. "

Elle n'est pas retournée en Chine pour rendre visite à sa famille au cours de ses deux premières années et demi en Australie, y restant pour travailler pour son diplôme de master. Elle est rentrée chez elle pour la première fois en 2012 après avoir obtenu le titre de résidence permanente en Australie.

" J'ai été submergé de questions sur la façon dont mes relations allaient à l'époque. J'avais 30 ans ", a-t-elle indiqué.

" Pour être honnête, j'ai apprécié ma vie individuelle à Sydney et l'idée de rester célibataire ne m'inquiète pas. Mais cela a été vraiment difficile pour moi de faire face aux attentes de ma famille concernant le mariage pendant la fête du Nouvel An."

Elle a raccroché plusieurs appels téléphoniques de ses parents quand ils insistaient trop fort sur le sujet.

La mère de Cheng en Chine, qui a refusé de donner son nom, a indiqué qu'elle était préoccupée par la question du mariage principalement parce qu'elle veut que sa fille trouve quelqu'un qui partage sa vie avec elle.

"Elle est très solitaire à vivre à l'étranger toutes ces années", a-t-elle expliqué. Mais je n'ose pas beaucoup en parler au téléphone. Je me sens triste parfois, quand je pense à ce sujet, car ce n'est pas une chose pour laquelle je peux être utile. "

En décembre, Cheng est rentrée chez elle pour les vacances de Noël. Elle a confié que quand elle a dit au revoir à ses parents à l'aéroport de Shanghai, elle étreint sa mère et son père séparément .

" Et ils m'ont embrassé avec le même murmure : ramène un petit ami à la maison la prochaine fois."

 

Source: le Quotidien du Peuple en ligne

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