Ferveur pour l'élevage des chiens à
Beijing
La ferveur des habitants de Beijing pour l'élevage
des chiens ne cesse d'augmenter. Selon une enquête, Beijing
comptait, en l'an 2000, 163 600 chiens domestiques, soit une augmentation
annuelle de 8,4 % et le double du nombre fixé au moment de
la promulgation du Règlement limitant l'élevage des
chiens (75 000). Les familles de salariés sont celles qui
élèvent le plus de chiens: 48,5 % des familles élevant
des chiens possèdent un revenu moyen inférieur à
500 yuans par mois, ce qui les classe au niveau inférieur
du point de vue des revenus, tandis que les familles dont le revenu
moyen dépasse 3 000 yuans par mois ne représentent
que 3 %. La vaccination des chiens pose aussi un problème:
à Beijing, seulement 59,9 % des chiens domestiques sont enregistrés
et 61,9 % des familles font vacciner leurs chiens de façon
régulière; 14% des familles n'ont jamais fait vacciner
leurs chiens. Parmi les familles n'ayant pas fait enregistrer leurs
chiens, ce chiffre atteint 32,1%. La plupart des propriétaires
de chiens n'ont pas suffisamment de connaissances sur l'élevage,
la vaccination et la stérilisation des chiens, ce qui représente
un danger potentiel pour les êtres humains et l'environnement.
Lutte contre les faux diplômes universitaires
La Chine introduira un système informatisé
d'enregistrement des diplômes universitaires en septembre
prochain, afin de lutter contre les faux diplômes universitaires.
Les nouveaux diplômés de cette année universitaire
qui ne figurent pas sur le répertoire de ce système
informatisé ne seront pas homologués, a annoncé
le ministère chinois de l'Éducation. Plus de 500 000
faux diplômes ont été découverts lors
du 5e recensement national qui a eu lieu en novembre dernier. Selon
le ministère, un diplôme universitaire authentique
portera désormais un numéro d'enregistrement de 17
chiffres, il sera conservé dans la banque nationale des données
universitaires et il pourra être vérifié en
ligne par le public. D'ores et déjà, certaines universités
des villes de Beijing, de Tianjin, de Chongqing et des provinces
du Liaoning et du Hubei ont déjà établi leur
propre banque de données des diplômes.
Les Chinois passent plus de temps au travail
que les Occidentaux
Une étude récente montre que le
Chinois moyen travaille quelque trois mois par an de plus que l'Européen
ou l'Américain moyens, et que le temps passé à
éduquer les enfants par un adulte chinois représente
le double ou le triple de celui passé par les Européens
ou les Américains. Cette étude, développée
par Wang Yanqi, un titulaire de doctorat de l'Université
du peuple de Chine, traite de l'allocation du temps aux différentes
tâches et fait une comparaison entre les Chinois et les Occidentaux.
Selon cette étude, les Chinois travaillent 5 heures et 37
minutes chaque jour, alors que les Européens et les Américains,
quatre heures. Selon le docteur Wang, ce phénomène
peut s'expliquer par les différentes conventions de travail
en vigueur dans différents pays. Auparavant, les Occidentaux
travaillaient cinq jours par semaine alors que les Chinois en travaillaient
six. Aujourd'hui, pour les Occidentaux, les heures de travail sont
plus flexibles et correspondent parfois à des semaines de
trois jours, alors que les Chinois commencent à utiliser
la semaine de cinq jours. L'étude démontre également
que les Chinois sont plus dévoués à leur famille
et que les liens familiaux sont plus intimes en Chine que dans les
pays occidentaux. Selon l'étude, les Chinois adultes passent
42 minutes à s'occuper de leur enfant, soit le triple du
temps passé par les Japonais (19 minutes) et le double des
Occidentaux (27 minutes). La durée du sommeil est aussi un
indicateur de la pression au travail; Wang a trouvé les Chinois
dorment en moyenne 40 minutes de moins par jour que les Occidentaux.
L'histoire n'est pas le fort des jeunes Chinois
Selon un article du Quotidien du Peuple à
propos des résultats d'une enquête sur les connaissances
historiques de la jeunesse chinoise, s'il existe un grand intérêt
pour l'histoire parmi les jeunes Chinois, leurs connaissances réelles
dans ce domaine restent maigres, surtout en ce qui concerne l'histoire
de Chine. Cette enquête sur questionnaire a été
menée auprès d'un échantillon de jeunes âgés
de 14 à 28 ans de plusieurs grandes villes telles que Beijing,
Shanghai, Shenzhen et Wuhan. Plus de 70 % des jeunes interrogés
déclarent être intéressés par l'histoire
chinoise tandis que plus de 90 % estiment nécessaire de connaître
la civilisation chinoise ancienne et prétendent même
s'efforcer d'acquérir de plus amples connaissances dans ce
domaine. En dépit de ces déclarations de bonne volonté,
20 % seulement affirment connaître bien ou relativement bien
l'histoire de Chine. Il est à noter que si la plupart des
jeunes en savent peu sur l'histoire et la culture en général,
leurs connaissances en matière de sciences naturelles et
de technologie laissent encore davantage à désirer.
À l'examen des réponses, on constate toutefois que
1,5 % seulement des jeunes interrogés obtiennent la mention
" satisfaisant "! Par ailleurs, l'enquête permet
de constater que l'enseignement scolaire reste, pour la jeunesse
chinoise, le principal moyen de s'initier à l'histoire chinoise
puisque 86 % déclare avoir acquis son (léger) bagage
de connaissances historiques sur les bancs de l'école.
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