Sommaire de décembre 2001
 

En bref

Les femmes chinoises représentent près de la moitié des travailleurs

Les femmes chinoises représentent aujourd'hui 46,7 % de la population au travail en Chine, selon les statistiques fournies par le réseau des femmes leaders de l'APEC. De nombreuses femmes chinoises s'engagent dans les sciences et techniques, la finance, l'assurance et d'autres secteurs du savoir, au lieu des secteurs d'emploi traditionnels. Les femmes gestionnaires sont de plus en plus nombreuses.

Disparités régionales majeures en ce qui concerne l'idée que les Chinois se font de la finalité du travail


Selon une étude réalisée par le Centre d'études de marché de l'université Fudan et la Société d'études de marché Shenzhou, publiée dans le Quotidien du Peuple, le salaire et le bien-être présentent toujours beaucoup d'attrait pour bien des Chinois. L'efficacité et l'ardeur des employés dépendent aussi pour beaucoup de la fonction assumée. Cette étude par questionnaire, effectuée dans cinq villes représentatives du pays -Beijing, Shanghai, Guangzhou, Chengdu et Kunming-, montre que 35,7 % des citadins chinois travaillent assidûment pour " accroître leur revenu ou améliorer leur bien-être ", 24 % le font par " sens des responsabilités " ; et 18,1 % seulement pour " l'épanouissement de leurs capacités personnelles ", tandis que 7,7 % des personnes interrogées ont choisi un travail " correspondant à leur spécialité ". En comparaison des autres villes, comme d'ailleurs à Beijing même, les Pékinois sont plus nombreux (30,1%) à travailler par " sens des responsabilités " qu'à le faire pour " accroître leur revenu ou améliorer leur bien-être " (27,4 %). En outre, les réponses du genre travailler pour " un plus grand apport au pays " ou pour " un grand idéal " ont été relativement plus nombreuses à Beijing. Les Shanghaïens sont moins nombreux à travailler pour "un grand idéal " (3 %) qu'à le faire pour " accroître leur revenu ou améliorer leur bien-être " (38,5 %). En outre, les Shanghaïens manquent généralement de créativité et d'esprit d'entreprise, puisque seulement 17,1 % d'entre eux travaillent pour " l 'épanouissement de leurs capacités personnelles ". À Guangzhou, ceux qui travaillent pour " accroître leur revenu ou améliorer leur bien-être "sont de loin les plus nombreux (43,7 %), tandis que ceux qui le font par " sens des responsabilités " ou pour " un plus grand apport au pays " sont très peu nombreux. Par contre, c'est à Guangzhou que l'on a dénombré le plus grand nombre de " oui " à la question concernant le " grand idéal ". Les habitants de Chengdu n'ont pas été spécialement nombreux (30 %) à considérer que le travail vise essentiellement à " accroître le revenu ou améliorer le bien-être ". Par ailleurs, le sondage montre que la proportion de ceux qui travaillent pour " l'épa-nouissement de leurs capacités personnelles " est la plus faible (7,1 %) de toutes les cinq villes. Il s'agit d'une mentalité typique des villes du Centre-Ouest de la Chine. Enfin, par rapport aux autres villes, les habitants de Kunming qui travaillent pour " un plus grand apport au pays " (7,1 %) et " servir plus de gens " (6,1 %) sont les plus nombreux.

Les scientifiques chinois ont commencé à percer les secrets de la " communauté des pandas "

De 1984 à 1996, le groupe d'études dirigé par M. Pan Wenshi, célèbre spécialiste des pandas et professeur à l'université de Beijing, s'est livré pendant 13 années consécutives, grâce au collier de poursuite radio, ainsi qu'à une observation directe, à des études sur le comportement de cet animal. La science a ainsi commencé à percer les secrets de la " communauté des pandas ", rapporte un article du Quotidien du peuple. Est-il vrai que le panda est une espèce en déclin, que sa capacité de procréation est faible et que la floraison du bambou est fatale à sa survie ? Ces questions ont finalement trouvé une réponse avec la publication des travaux du groupe. Les chercheurs ont découvert que la courbe de niveau à 1350 m d'altitude constitue l'interface entre d'une part les écosystèmes forestiers, situés à moyenne et haute altitude, qui assurent la survie du panda du massif des Qinling et d'autre part les écosystmes agricoles de basse montagne de cette région. Ils ont aussi découvert la structure de la société des pandas sauvages, leur comportement, leur régime matrimonial ainsi que certains mécanismes permettant d'éviter l'accouplement consanguin. M. Pan Wenshi a indiqué: " En analysant pour la première fois dans sa globalité la formation génétique des colonies de pandas, nous avons remarqué que la diversité de l'"ADN du panda vivant dans le massif des Qingling demeure suffisamment importante pour que l'accouplement consanguin soit exclu." Certains chercheurs, a ajouté M. Pan, s'appuyant seulement sur leurs connaissances livresques ainsi que sur le savoir acquis grâce à l'élevage d'un de ces animaux, ont conclu que sa capacité de procréation et de survie sont faibles, et ils ont formulé un plan de clonage du panda. Or, nos recherches nous ont fait découvrir, pour la première fois, que c'est l'" accouplement multiple " qui est pratiqué dans la société des pandas et que ceux-ci sont pourvus d'une capacité de procréation égale à celle des ours. Toujours selon M. Pan Wenshi, ces dix dernières années, le taux de croissance quantitative du panda a été de 4,1 % par an, pourcentage même supérieur à celui de la poussée démographique humaine. De son côté, M. Lu Zhi, un autre spécialiste travaillant dans le même groupe, a même envoyé aux États-Unis des échantillons de sang de panda recueillis dans les zones de protection et les zoos chinois, pour les soumettre à des tests d'ADN. Il en résulte que le taux de diversité génétique du panda, 46 %, est très proche de celui du genre humain, qui est de 48 %. D'après M. Lu Zhi, pendant deux cents ans et sans intervention humaine, 28 pandas suffiront à la survie de l'espèce. Enfin, le groupe estime que la floraison du bambou n'entraîne pas forcément la mort par inanition des pandas, parce que ceux-ci peuvent manger d'autres espèces de bambou; en outre, ce qui reste des innombrables tiges de bambou qui, après floraison, ne se sont pas complètement desséchées, suffisent largement à la survie du panda.


-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-
Retour

Adresse: 24, rue Baiwanzhuang, Beijing 100037, Chine
Fax: (0086-10) 68328338
Site Web: http://www.chinatoday.com.cn
E-mail: chinatoday@263.net
Tous droits réservés à La Chine au présent