CHINAHOY

4-January-2018

La Chine jouera un rôle moteur dans la mondialisation

 

 

 

ZHANG HUI, membre de la rédaction

 

«Je suis un citoyen du monde, et je représente un point de vue de la vision planétaire », a déclaré Steve Howard, secrétaire général de la Fondation globale d'Australie, au Symposium international de think tanks sur « Le XIXe Congrès du PCC : implications pour la Chine et le monde », qui s'est tenu le 16 novembre dernier à Beijing. Cette fondation, une organisation à but non lucratif, agit activement en faveur de la « mondialisation de la coopération », et s'implique dans la sécurité alimentaire mondiale, la lutte contre le changement climatique et la construction d'infrastructures vertes en Asie.

 

M. Howard est notamment d'accord avec Xi Jinping pour affirmer dans le rapport du XIXe Congrès du PCC que « la Chine jouera de plus en plus un rôle central sur la scène internationale et apportera des contributions plus grandes à l'humanité ». Selon lui, les idées de la Fondation sont identiques à la position, aux points de vue et aux initiatives du PCC en matière de mondialisation.

 

Steve Howard, lors du Symposium international de think tanks sur
« Le XIXe Congrès du PCC : implications pour la Chine et le monde »

 

 

Participation de la Chine à la reconstruction du système de gouvernance mondiale

 

Selon M. Howard, le rapport présenté par Xi Jinping au XIXe Congrès du PCC a une signification majeure parce qu'il dessine le vaste plan du futur développement de la Chine, ce qui influencera certainement le monde entier. « Depuis un certain temps, on voit que la Chine, en tant que chef de file, s'affirme sur la scène internationale avec une grande confiance et un sens des responsabilités. Je pense que c'est très important pour les affaires internationales », a affirmé M. Howard au journaliste de La Chine au présent.

 

Il a déclaré que la Fondation coopère actuellement avec la Chine pour trouver des points d'intérêts communs et des méthodes de coopération partagées par les deux parties. « C'est la raison pour laquelle nous avons proposé le concept de mondialisation de la coopération, qui est déjà reconnu par de nombreux pays et organisations, y compris la Chine. Je crois qu'il faut encourager une mondialisation de la coopération officielle pour qu'elle devienne un moyen de développement orienté vers l'avenir. Et dans ce processus, la Chine peut jouer son rôle international comme il se doit. »

 

Ces vingt dernières années, alors que la Chine s'ouvrait au monde, la Fondation globale a coopéré de diverses façons avec la Chine, par exemple à travers la promotion de la mondialisation économique, la reconstruction du système de gouvernance mondiale, l'initiative « la Ceinture et la Route », la mise en valeur du rôle de la Chine dans la lutte contre le changement climatique. M. Howard est l'un des premiers conseillers internationaux engagés par l'AIIB, et il considère que pour la Fondation globale, le plus important est de trouver un meilleur mode de gouvernance mondiale.

 

L'AIIB est le premier organisme international créé sous la direction de la Chine. « La création de l'AIIB représente une contribution de la Chine au monde. L'AIIB est un modèle très important, et la Chine et le reste du monde peuvent tirer des leçons de sa création, de son fonctionnement et de son développement et dresser un bilan de ses expériences pour pouvoir ensuite utiliser celles-ci dans d'autres initiatives internationales. Pendant deux ans, l'AIIB a enregistré de grands progrès, c'est formidable », a commenté M. Howard.

 

 

Le 11 octobre 2017, Rosebank College, un collège privé de Sydney qui a ouvert
ses portes il y a plus de 150 ans, célèbre l'ouverture d'une classe Confucius
dans ses locaux. Angelo Tsirekas, actuel maire de Sydney, Tom Galea, président
du collège, Niu Wenqi, conseiller d'éducation au Consulat de Chine à Sydney,
et Jin Jiang, président-adjoint de l'université de Nouvelle-Galles du Sud,
participent à l'inauguration de la classe Confucius.
 
 
 
 

Promouvoir le dialogue entre les civilisations

 

M. Howard suit de près l'initiative « la Ceinture et la Route » depuis son lancement par la Chine. Il a participé au Forum de « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale qui s'est tenu en mai dernier à Beijing.

 

« ‘‘La Ceinture et la Route'' a une grande importance. En évoquant cette initiative, on pense souvent à l'interconnexion et à la construction des infrastructures, parce que l'on peut voir des projets de routes, de chemins de fer et de ports. Mais au Forum de ‘‘la Ceinture et la Route'' pour la coopération internationale, Xi Jinping a parlé d'une coopération de plus haut niveau, une coopération en matière de ‘‘logiciel'', c'est-à-dire l'établissement de règles et de normes, d'actes communs, et même de méthodes pour la mise en œuvre de la gouvernance. Tout cela est vraiment important, mais n'a pas retenu l'attention », a expliqué M. Howard.

 

Pour M. Howard, la coopération de plus haut niveau consiste à développer des modes de dialogue entre civilisations. « Je crois que nous devons mettre en place une coopération au niveau des projets spécifiques, mais aussi sur le plan mental, afin de trouver une langue et un destin communs pour les grandes civilisations du monde, a déclaré Howard. Dans le cadre de la promotion de l'initiative des nouvelles Routes de la Soie, nous devons non seulement relever les défis des projets spécifiques, mais aussi considérer cette initiative comme une notion culturelle et morale commune. Dans ce cadre, cette initiative doit permettre aux peuples d'échanger sur leurs croyances, leurs valeurs et leurs points de vue au sujet de la voie commune choisie. »

 

Développement et transition de la Chine : une réécriture constante des « manuels scolaires »

 

Selon M. Howard, le développement de la Chine attire toujours l'attention du monde, et elle a créé un miracle. « Au cours des cinq prochaines années, l'éradication de la pauvreté sera une priorité pour la Chine. Il faut donc continuer à faire des efforts en vue d'éviter l'élargissement du fossé entre riches et pauvres. Peut-être y a-t-il des contradictions et des conflits entre ces efforts et le développement économique, mais ils constituent la clé pour éviter à la Chine le piège du revenu moyen. »

 

Pour lui, la transition de la Chine vers un mode d'économie dominé par la consommation « sera un défi énorme », parce que la Chine n'a jamais connu de changement d'une telle ampleur, et qu'elle n'a pas de précédents ou de modèle auxquels se référer. « Mais nous constatons également que durant ces cinq dernières années ou même ces trente dernières années, la Chine a accompli des réalisations sans avoir besoin de s'appuyer sur des précédents ou un modèle. La Chine a toujours réécrit les ‘‘manuels'' en matière de développement et de transition », a assuré M. Howard. Ayant une grande confiance dans la direction chinoise, dans les politiques et les conceptions chinoises, il est sûr que « la Chine continuera à progresser sur le plan de son développement intérieur, et qu'elle sera de plus en plus importante sur la scène internationale ».

 

M. Howard est aussi très confiant concernant les relations sino-australiennes, estimant qu'« elles sont très étroites et empreintes d'une forte dynamique de développement ». « La Chine est le premier pays d'exportation de l'Australie. Nous sommes en train d'accélérer le développement du commerce traditionnel, et nous exportons du minerai de fer, du gaz naturel et des matières premières alimentaires vers la Chine. Parallèlement, le commerce des services devient aussi un nouveau point de croissance. »

 

M. Howard a expliqué que de nombreux étudiants chinois ont choisi d'étudier en Australie, et que beaucoup d'entre eux sont allés en Australie avec leur famille. D'après le rapport sur le recensement de la population et du logement 2016 publié par le Bureau australien des statistiques, les Chinois sont en tête des nouveaux immigrants en Australie, dépassant 1,21 million. Selon M. Howard, cela annonce un énorme potentiel d'échanges et de coopérations humains.

 

 

 

 

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