CHINAHOY

28-September-2017

« Des succès extraordinaires » dixit la communauté internationale

 

ZHANG HUI, membre de la rédaction

 

«Je suis particulièrement heureux d'avoir remporté en Chine un prix d'échelon national qui m'a été remis par le président Xi Jinping en personne. J'étais tellement ému d'avoir cette chance de serrer la main du président chinois ! Après l'événement, je ne me suis pas lavé les mains pendant plusieurs jours ! », a avoué Jan-Christer Janson, membre de l'Académie royale des sciences de Suède et lauréat du Prix de la coopération internationale scientifique et technologique 2015 de Chine.

 

En marge de la séance d'informations sur la réforme structurelle du côté de l'offre,
des invités, Tawfik Al-Tirawi au centre, découvrent des robots fabriqués
par une entreprise chinoise.

 

C'est avec cette remarque humoristique que M. Janson a ouvert son discours à la séance d'informations organisée le 31 août 2017 autour du thème « Récits du Parti communiste chinois – Développement par l'innovation et transition économique », faisant sourire beaucoup de personnes dans l'assistance. Scientifique de renommée internationale spécialisé dans la biologie et professeur à l'université d'Uppsala en Suède, M. Janson coopère avec des instituts de recherche scientifique et des entreprises chinoises depuis les années 1980, ce qui a permis à la Chine d'atteindre un plus haut niveau théorique et technique dans les matières en question. Parallèlement, le professeur Janson assume des responsabilités en tant qu'actionnaire fondateur et commissaire technique de la société biochimique Usun, à Jiangyin (province du Jiangsu). M. Janson atteste que, sans le soutien du gouvernement chinois au développement par l'innovation, il aurait été incapable de coopérer avec tant d'établissements de recherche et de décrocher des résultats.

 

Interviewé par notre revue, le professeur Janson exprime : « La Chine a accompli des réalisations extraordinaires ces dernières années, notamment dans la production manufacturière. Ces progrès ouvrent un vaste champ d'opportunités pour nous, scientifiques étrangers, nous offrant l'occasion d'apporter nos idées nouvelles en matière de recherche, de coopérer avec la Chine et de produire dans le pays. »

 

Le développement économique chinois est aujourd'hui entré dans une phase dite de « nouvelle normalité ». Pour résoudre les nouveaux problèmes découlant du développement économique et alimenter durablement les moteurs de la croissance chinoise, le Comité central (CC) du Parti communiste chinois (PCC) n'a pas tardé à avancer l'idée de la réforme structurelle du côté de l'offre. Dans le même temps, elle a accordé à l'innovation une place fondamentale dans le développement tous azimuts du pays, cherchant à promouvoir une innovation globale centrée sur les sciences et technologies, et a pris des dispositions pour institutionnaliser cette démarche. Fin 2016, la Chine affichait à son compteur 1,1 million de brevets d'invention pertinents, devenant le 3e pays à entrer au palmarès mondial des États ayant déposé plus d'un million de brevets de ce type. Comme le démontre l'indice mondial de l'innovation publié par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, la Chine se classe première parmi les économies à revenu intermédiaire au regard de sa capacité globale à innover. Pas étonnant donc que les étrangers que nous avons interviewés lors de diverses séances d'informations déclarent unanimement que la Chine a réalisé des accomplissements remarquables et remarqués.

 

La séance d'informations sur la réforme structurelle du côté de l'offre,
organisée le 25 mai 2017, en présence de Zinaida Greceanîi (2e à dr.)

 

Par ailleurs, le gouvernement chinois accélère la mise en place d'un système d'innovation en promouvant la construction de centres d'innovation dans l'industrie manufacturière et en améliorant dans ce secteur les dispositifs nationaux en faveur de l'innovation. Actuellement, la Chine compte plusieurs milliers d'espaces dédiées à l'innovation et une centaine de zones de développement high-tech, formant ainsi une « chaîne d'innovation » relativement complète. Dans le même temps, le CC du PCC a avancé le concept d'un développement aux cinq qualificatifs : innovant, coordonné, écologique, ouvert et partagé. L'objectif consiste à guider le pays vers un développement intégré de son économie et sa société, ainsi qu'à créer un environnement intérieur et extérieur favorable. En outre, l'initiative des Nouvelles Routes de la Soie proposée par le président Xi Jinping a reçu un accueil chaleureux en Chine comme à l'étranger.

 

Toutes ces actions chinoises ont suscité un vif intérêt au sein de la communauté internationale. Afin de mieux connaître l'avis des étrangers sur les nouvelles idées énoncées et les nouvelles mesures adoptées par le CC du PCC quant à la gouvernance de l'État, ainsi que sur les succès remportés par la Chine sous la direction du PCC ces cinq dernières années, notre journaliste a interviewé des ambassadeurs et des chefs de parti politique issus de divers pays étrangers, à l'occasion des diverses séances d'informations thématiques « Récits du Parti communiste chinois » tenues par le Département international du CC du PCC.

 

Le rôle crucial du PCC

 

« À mon sens, le PCC joue un rôle crucial et décisif dans la phase de développement que connaît actuellement la Chine, surtout à l'heure où le monde entier fait face à de multiples défis, risques et problèmes, affirme David Aptsiauri, ambassadeur de Géorgie en Chine. Je considère que, ces dernières années, la Chine a réalisé des accomplissements extraordinaires, qui sont attribuables à la bonne direction du PCC avec Xi Jinping au poste de secrétaire général. »

 

Ali Mashal, directeur général du bureau en Chine relevant du Département des affaires chinoises et des relations avec les pays arabes du Fatah (mouvement de libération de la Palestine), fait remarquer : « Extrêmement compétent et doué d'une profonde sagesse, le PCC reste en permanence à l'écoute des exigences du peuple, puis élabore ses politiques et stratégies en fonction. Sous la direction du PCC, le quotidien des Chinois va de progrès en progrès. »

 

Leela Mani Paudyal, ambassadeur du Népal en Chine, souligne l'importance que revêt la nouvelle stratégie formulée par le PCC : « Il me semble que les exploits accomplis par la Chine ces dernières années ont retenu l'attention du monde entier. Mais ce qui m'impressionne le plus, ce sont les nouvelles stratégies et politiques introduites par le PCC, notamment la stratégie du développement tiré par l'innovation. Elles ont permis à nombre de personnes de mettre au point de nouveaux produits, ce qui est avantageux tant pour les Chinois que pour bien d'autres peuples dans le monde. »

 

Chandra Prakash Mainali, secrétaire général du Parti communiste du Népal (marxiste-léniniste unifié) et ex-vice premier ministre népalais, salue le travail du PCC d'un point de vue historique et stratégique : « Le PCC a joué un rôle très important dans la promotion du développement socio-économique de la Chine, en définissant d'excellentes stratégies en matière de développement et politique extérieure. Dès sa fondation, la République populaire de Chine a appliqué une politique étrangère pacifique, sans jamais se livrer à la confrontation ni prétendre à l'hégémonie. » Et d'ajouter : « C'est en temps de paix que la Chine a réussi à émerger. De nos jours, elle se fait le garant de la paix et de la stabilité régionales. Sans cette paix et cette stabilité, un pays ne peut pas se développer. Dans le même ordre d'idée, l'initiative chinoise des Nouvelles Routes de la Soie apporte des avantages aux pays riverains. Si la Chine trouve de plus en plus d'amis au sein de la communauté internationale, c'est parce qu'au-delà de son essor, elle contribue au développement des autres pays. »

 

« Des succès extraordinaires »

 

« J'ai visité pas mal de pays dans le monde. Mais nulle part ailleurs je n'ai vu des prouesses en matière de développement équivalentes à celles enregistrées par la Chine ces vingt dernières années. C'est tout bonnement stupéfiant ! s'exclame Gonzalo Sabate, ministre à l'ambassade d'Argentine en Chine. D'après moi, mon pays a beaucoup à apprendre des expériences chinoises dans le domaine du développement socio-économique, car, à l'évidence, la Chine poursuit un développement toujours planifié envisageant le long terme. »

 

M. Aptsiauri ne tarit pas d'éloges sur les accomplissements de la Chine à travers son développement innovant : « À vrai dire, on ne saurait parler du développement et de la réforme de l'économie chinoise sans faire un point sur l'innovation. Dans le monde d'aujourd'hui, il est extrêmement difficile de parvenir à un développement économique durable et à long terme sans l'innovation, qui se traduit par des technologies novatrices ainsi que des stratégies et conceptions créatives. À cet égard, les réalisations chinoises de ces dernières années sont admirables, et ce dans les domaines industriel, agricole, éducatif et commercial. C'est pourquoi nous entendons bien profiter de l'expérience de la Chine pour apprendre et mener une coopération globale avec elle dans le cadre de l'initiative des Nouvelles Routes de la Soie. »

 

Hamzeh Al-Omari, ministre conseiller de l'ambassade du Royaume hachémite de Jordanie en Chine, ne peut s'empêcher de louer le développement innovant atteint par la Chine : « Le niveau de développement chinois me semble inimaginable. C'est quand je suis allée au Jiangsu que j'ai découvert de mes propres yeux la mise en pratique du développement innovant et le recours aux technologies de pointe. Au cours de ma visite, j'ai constaté qu'une multitude d'opportunités de coopération s'ouvraient à nous dans cette province du Jiangsu. Nous pourrions, par exemple, envoyer des jeunes étudier là-bas, ou bien inviter des experts du Jiangsu à venir partager leurs connaissances dans notre pays. »

 

Ali Asghar Khaji, ambassadeur d'Iran en Chine, parle longuement de l'initiative des Nouvelles Routes de la Soie : « Nous avons vu la Chine prendre un essor considérable ces dernières années. Et avec l'initiative des Nouvelles Routes de la Soie qu'elle a avancée, la Chine non seulement stimule sa propre croissance, mais aussi encourage la coopération et le développement en Asie de l'Ouest et en Afrique du Nord, notamment en Iran. La Chine joue un rôle toujours plus important au sein de la communauté internationale, de sorte que les idées qu'elle formule, je pense en particulier à la communauté de destin pour l'humanité, sont en train de faire naître une nouvelle tendance dans le système de gouvernance mondiale. Nous félicitons le Parti communiste chinois pour ses réalisations sur ces cinq dernières années et souhaitons à la Chine de rencontrer de plus grands succès à l'avenir sous la direction du PCC. Nous espérons que le pays présentera des mesures politiques étant toujours plus centrées sur l'état actuel du développement socio-économique, toujours plus tournées vers l'avenir, toujours plus liées aux conditions de vie de sa population et toujours plus associées au bien-être des autres peuples. »

 

La réforme structurelle du côté de l'offre : une pratique réussie

 

Zinaida Greceanîi, présidente du Parti des socialistes de la République de Moldavie, a accordé une interview exclusive à notre revue lors de la séance d'informations thématique sur la réforme structurelle du côté de l'offre, organisée fin juin. Elle analyse : « La réforme structurelle du côté de l'offre engagée par la Chine booste l'économie chinoise et sert de référence aux autres pays. À l'heure actuelle, le développement de l'économie chinoise se rapporte à la Chine elle-même mais aussi au développement des autres, y compris européens. Bien que la Moldavie soit un petit pays n'abritant que 4 millions d'âmes, nous suivons de près le développement de la Chine et sommes très disposés à coopérer avec elle. »

 

Au sujet du PCC, Mme Greceanîi exprime : « Le PCC, plus grand parti au monde, fait figure de modèle pour les autres, comme en témoignent les faits. Le Parti des socialistes de la République de Moldavie a bien l'intention de mener des échanges et des coopérations avec un parti aussi élargi que le PCC, car ces consultations sont très utiles selon nous. Elles permettent de partager les expériences et d'apprendre l'un de l'autre. Je suis persuadée que notre coopération connaîtra des progrès tangibles. »

 

Victor Boştinaru, vice-président du groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen, déclare : « Les mesures prises par la Chine dans le cadre de la réforme structurelle du côté de l'offre viennent s'ajouter aux succès considérables remportés par la Chine ces dernières années. Ma première visite en Chine remonte à 2004. Depuis, je reviens presque tous les ans dans le pays et chaque fois, je constate le développement fulgurant dans les dimensions sociale et économique. Ainsi la Chine est-elle devenue la deuxième économie au monde. »

 

« La réforme structurelle du côté de l'offre constitue une pratique grandiose menée sous la direction du CC du PCC, avec le secrétaire général Xi Jinping comme noyau dirigeant », confirme Tawfik Al-Tirawi, membre du Comité central du Fatah et responsable du Département des organisations de masse de la Palestine, à la séance d'informations.

 

« Travailler à l'amélioration des conditions de vie de la population : telle est la valeur la plus importante à laquelle adhère le PCC. Le Fatah admire cette attitude et se félicite d'avoir un grand ami et un excellent modèle comme le PCC », conclut Tawfik al-Tirawi. Ce dernier nous informe encore de son intention d'introduire les expériences chinoises réussies en Palestine, en accord avec les conditions nationales du pays, pour qu'interviennent de nouveaux progrès dans le renforcement des institutions, l'aide aux plus démunis et la réduction du chômage.

 

 

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