Les enfants des ouvriers migrants ne doivent pas être exclus des programmes d'éducation urbains par la fermeture de leur école, a déclaré le ministère de l'Education, suite à la fermeture de plusieurs écoles pour enfants de migrants à Beijing.
Selon un avis publié jeudi sur son site Internet, le ministère a affirmé que tous les enfants de migrants vivant en ville avec leurs parents devaient avoir le même accès à l'éducation obligatoire dans le primaire que ceux des enfants des citadins.
Le ministère a appelé les gouvernements des grandes villes à accroître leurs dépenses dans le domaine de l'éducation des élèves migrants, afin d'éviter une augmentation du taux d'abandon scolaire.
Au moins 24 écoles pour les élèves issus de familles migrantes ont été fermées durant l'été, pour manquement aux normes de sécurité et d'hygiène.
Plus de 14 000 enfants, dont la majorité résident en banlieue de Beijing, ont été affectés par ces fermetures, selon le Comité municipal de l'éducation.
A Beijing, plus de 70% d'un minimum de 400 000 enfants de migrants vont dans des écoles financées par le gouvernement, a fait savoir Luo Jie, directeur adjoint du comité.
A l'échelle nationale, dans les zones urbaines , 79,2% des 11,67 millions d'élèves migrants reçoivent leur éducation dans les écoles publiques.