La Chine a défendu mardi sa réglementation relative à la fusion-acquisition des entreprises chinoises par les investisseurs étrangers, en déclarant qu'il ne s'agissait pas d'un nouveau seuil pour celles-ci.
La réglementation vise les pratiques qui affecteraient la sécurité nationale ou constitueraient potentiellement une menace, a indiqué Shen Danyang, porte-parole du ministère du Commerce lors d'une conférence de presse, en réponse aux inquiétudes des investisseurs étrangers.
La réglementation, qui est entrée en vigueur le 1er septembre, " ne signifie pas la mise en place d'un nouveau seuil ou d'une nouvelle procédure d'approbation pour les fusions et acquisitions lancées par les investisseurs étrangers", a assuré le porte-parole.
Selon cette réglementation, issue en février dernier, feront l'objet d'un processus d'examen les fusions et acquisitions par les investisseurs étrangers des entreprises chinoises liées aux industries dans le domaine militaire, les sociétés situées à proximité des "sites et installations militaires sensibles" ainsi que d'autres fusions et acquisitions considérées comme relatives à la sécurité nationale.
Les fusions et acquisitions des entreprises chinoises par les investisseurs étrangers représentaient 3,1% des investissements directs étrangers (IDE) vers la Chine l'année dernière, a fait remarquer le porte-parole.
Source: Xinhua |