Un livre intitulé "Pas si zen: la face cachée du Dalaï-lama" sera publié chez Max Milo Editions, le 18 août prochain.
Maxime Vivas, l'auteur du roman "Paris brune" (prix Roger Vailland de 1997), a eu l'idée d'écrire un livre sur le Dalaï-lama après sa visite en juillet 2010 au Tibet.
"Ce que j'ai vu au Tibet ne correspondait pas à ce que je lisais dans la presse française ou des livres français", a-t-il raconté jeudi lors d'une rencontre avec la presse à Paris.
Décidé à faire la lumière sur la réalité tibétaine, M. Vivas a pris le chemin de son enquête, en toute indépendance, sur la situation au Tibet et sur le Dalaï-Lama.
"La mode en France est plutôt d'éditer en masse des livres qui font éloges du Dalaï-lama, si bien que ce dernier a été mythifié chez le public français", indique M. Vivas, ajoutant que dans les médias français, critiquer des hommes politiques ou des chefs religieux est permis, mais il est hors de question de faire de même quand il s'agit du Tibet.
Afin de briser ce "mythe", Maxime Vivas a découvert de nombreuses contradictions chez la personnalité du Dalaï-Lama, après avoir passé au peigne fin un luxe de documents portant sur les discours, les conférences, les interviews et les mémoires du chef religieux tibétain.
La lecture du livre de M. Vivas permet en effet de se rendre compte des contredits du Dalaï-Lama et des facettes claires de la réalité. Cela est sans l'ombre d'un doute un fait rare voire étonnant pour la vox populi en France.
Sous le règne du Dalaï-Lama, le Tibet n'était nullement le paradis. D'après les mémoires du Dalaï-Lama, les serfs n'avaient pas de liberté personnelle et étaient écrasés sous le poids des travaux pénibles. Ils faisaient l'objet de cruelles sanctions, si jamais ils osaient afficher le moindre signe de désobéissance, a-t-il relaté.