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Société
Les actions du Japon sur les îles Diaoyu provoquent une vague de protestations en Chine (SYNTHESE)

 La décision du Japon de prolonger la détention du capitaine d'un chalutier chinois place à nouveau le différend sino-japonais sur les îles Diaoyu sous les feux des médias. Cette attitude de provocation, contraire aux normes internationaux, continue de soulever de vives protestations du gouvernement et de la population chinois.

LA SOUVERAINETE INDENIABLE DE LA CHINE SUR LES ILES DIAOYU EST INDISCUTALBE

Situées à 120 miles nautiques au nord-est de la province chinoise de Taiwan, les îles Diaoyu font partie du territoire chinois depuis une époque reculée.

Toutes les mentions de ces îles, sans exception, que ce soit dans les livres d'histoire, dans les recherches académiques ou sur les cartes anciennes, prouvent bien la souveraineté indéniable de la Chine sur ces îles.

Le nom des îles Diaoyutai est apparu en 1403 dans un livre chinois baptisé "Voyage avec le vent arrière". En 1534, tous ses principaux îlots avaient été identifiés et nommés dans le livre " Journal de l'envoyé impérial aux îles Ryukyu". Ce dernier clarifie la frontière entre la Chine et les îles Ryukyu et atteste du fait que les îles Diaoyu font partie du territoire chinois, un fait reconnu par les érudits de la Chine, du Japon, des île Ryukyu ainsi que des gouvernements de la Chine et des îles Ryukyu tout au long de ces derniers siècles", rappelle Mi Qingyu, professeur de l'Université chinoise de Nankai, auteur d'un livre consacré à l'histoire des îles Diaoyu.

Sur une carte publiée par le Japon entre 1783 et 1785, les îles Diaoyu sont marquées comme comprises à l'intérieur des frontières chinoises.

Un livre intitulé "Journal sur la nation de l'Océan", écrit sous la dynastie Qing et récemment découvert prouve également le fait que ces îles faisaient toujours partie de la Chine.

Kiyoshi Inoue, un célèbre historien japonais, cite, dans son livre "les îles Diaoyu et les îles avoisinantes" des faits historiques datant du 16e siècle pour prouver que les îles Diaoyu, situées dans la mer Orientale chinoise entre la Chine et le Japon, étaient une partie intrinsèque du territoire chinois. "C'est un fait reconnu par tous que les îles Diaoyu font partie du territoire chinois depuis la dynastie Ming", écrit-il dans les trois premiers chapitres du livre.

Son point de vue était fondé sur des documents, tels que des chartes de mer, des carnets de route ainsi que des journaux d'exploration du sud de la Chine, de la région taiwanaise et des îles Ryukyu, retrouvés à la bibliothèque du Conseil maritime britannique ainsi que dans des documents historiques japonais.

Bien que les îles Diaoyu aient été cédées au Japon après la défaite chinoise lors de la Guerre sino-japonaise entre 1894 et 1895 et avec la signature du traité de Shimonoseki, la Déclaration du Caire de 1943 stipule que le Japon devrait rétrocéder à la Chine toutes les parties du territoire chinois sous son occupation, dont les îles.

Ces dispositions ont été renforcées ensuite par la Proclamation de Potsdam en 1945, année où le Japon a annoncé sa reddition inconditionnelle, tout en acceptant l'intégrité du document.

Ces fortes preuves montrent que la souveraineté chinoise sur les îles Diaoyu est incontestable.

LES REVENDICATIONS DU JAPON CONTREDISENT LES NORMES INTERNATIONALES

Les revendications du Japon sur les îles Diaoyu contredisent les normes internationales.

L'un des arguments utilisés par Tokyo pour revendiquer les îles Diaoyu est que les îles étaient "terra nullius" (terre n'appartenant à personne) qui "étaient inhabitées et ne montrent aucune trace d'avoir été sous le contrôle de la Chine".

Pourtant, les îles Diaoyu n'ont pas été "terra nullius" au moins depuis la dynastie Ming de Chine (1368-1644), sous laquelle a été établie un périmètre de défense maritime couvrant les îles Diaoyu. Dès cette époque, les îles Diaoyu avaient été découvertes, nommées, documentées et défendues par la Chine.

Selon un autre argument cité par le Japon, ces îlots ne figurent pas parmi les territoires auxquels le Japon a renoncé en vertu du Traité de San Francisco signé avec les États-Unis en 1951, date à laquelle ces îles étaient sous administration des États- Unis. Le Japon cite également un accord bilatéral signé avec les États-Unis en 1971, affirmant que les États-Unis lui ont "restitué " les droits d'administration sur les îles Diaoyu en vertu de ce document.

Toutefois, ces allégations contredisent les faits historiques. La Déclaration du Caire publiée par la Chine, les États-Unis et la Grande-Bretagne en décembre 1943 indiquait clairement que le Japon devait restituer tous les territoires qu'il avait pris à la Chine.

De plus, en demandant au Japon de déposer les armes, ces trois pays ont publié le 26 juillet 1945 l'Accord de Potsdam, qui réitérait que les conditions posées par la Déclaration du Caire devaient être remplies. En acceptant l'Accord de Potsdam, le Japon a clairement accepté de renoncer à tous les territoires qu'il avait pris à la Chine, y compris les îles Diaoyu.

Par ailleurs, le gouvernement de la République populaire de Chine insiste depuis longtemps sur le fait qu'il était illégal pour les États-Unis d'exercer unilatéralement les soi-disant " droits administratifs" sur les îles Diaoyu ainsi que d'autres îles après la Seconde Guerre mondiale. Et la Chine n'a jamais accepté le Traité de San Francisco, qui est signé en 1951 avec l'exclusion du gouvernement de la République populaire de Chine.

Les tentatives du Japon pour utiliser l'accord américano- japonais de 1971 comme base juridique pour sa revendication sur les îles Diaoyu sont également absurdes, car il n'est pas possible qu'un litige sur le territoire chinois puisse être résolu par le biais d'un accord conclu entre deux pays tiers.

Concernant les litiges et disputes sur ces territoires à l' issue de la Deuxième Guerre mondiale, il est évident qu'il n'existe pas d'autre norme internationale applicable pour le Japon que la Déclaration du Caire et l'Accord de Potsdam.

D'après Zhu Wenqi, professeur en droit de l'Université de Renmin de Chine, les récentes actions menées par le Japon -- la saisie du chalutier chinois, l'arrestaion de ses membres d'équipage et la prolongation de la détention du capitaine du chalutier -- constituaient des infractions au droit international.

Comme cet incident dérive d'une dispute internationale, la décision japonaise de recourir à sa loi nationale va à l'encontre des normes internationales, écrit le professeur Zhu dans le quotidien chinois "Fazhi Daily" datant du 20 septembre.

PROTESTATION DU PUBLIC CHINOIS

Le public en Chine a été irrité par la détention illégale du capitaine chinois par le Japon, déclenchant des protestations dans les grandes villes chinoises et sur Internet. Des manifestations ont eu lieu devant les missions diplomatiques du Japon en Chine le 18 septembre, date qui marquait aussi le 79e anniversaire de l'invasion japonaise en Chine. A Beijing, des dizaines de manifestants se sont rassemblés devant l'ambassade du Japon, brandissant des bannières sur lesquelles on lisaient "Que les Japonais quitttent les îles Diaoyu", "Boycottons les produits japonaises", et "N'oublions pas l'humiliation nationale, n'oublions pas le 18 septembre".

"Chaque Chinois doit agir", a déclaré un manifestant.

Le capitaine du chalutier chinois, Zhan Qixiong, a été illégalement mis en détention par un tribunal japonais début septembre après que le bateau sous son commandement fut illégalement saisi par les garde-côtes japonais dans les eaux au large des îles Diaoyu, dans la mer de Chine orientale.

Sous la pression croissante de la Chine, le Japon a relâché le bateau et tous les membres de l'équipage sauf le capitaine. Les autorités japonaises ont prolongé dimanche dernier la détention du capitaine jusqu'au 29 septembre.

Devant le consulat général du Japon à Shanghai, les manifestants ont réclamé la libération du capitaine chinois. Sur une bannière qu'ils portaient on lisait "Les îles Diaoyu sont à la Chine".

Des manifestations similiaires ont eu lieu devant le consulat général du Japon à Shenyang. Samedi dernier, une centaine de personnes ont défilé dans le centre-ville de Shenzhen pour protester contre la détention du capitaine du bateau chinois par le Japon.

Samedi, à Hong Kong, des centaines de manifestants ont pris part à une marche avant de se rassembler devant le consulat du Japon. Le même jour, une centaine de représentants des pêcheurs de Taiwan et des organisations civiles ont manifesté à Taibei, appelant le Chinois à travers le monde à sauvegarder leur territoire.

Selon des informations de presse, une organisation civile dont l'objectif est de sauvegarder les îles Diaoyu a envoyé, le 14 septembre, un bateau de pêche dans les eaux proches des îles, en signe de protestation.

Le public indigné de la Chine a aussi inondé l'Internet avec de fortes protestations contre les actions japonaises sur les îles Diaoyu, réclament la libération immédiate et inconditionnelle du capitaine chinois.

Depuis l'incident, "îles Diaoyu" et "Zhan Qixiong" sont devenus les termes les plus recherchés par la communauté chinoise sur Internet, la plus grande communauté en ligne du monde représentant plus de 400 millions d'internautes.

L'INCIDENT ATTEINT LES RELATIONS SINO-JAPONAISES

Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré dimanche dernier que la décision japonaise de prolonger la détention illégale du capitaine chinois a gravement atteint les relations entre la Chine et le Japon. Il avertit que la Chine adopterait des "contre-mesures fortes" si le Japon maintient son détention.

"La Chine adoptera des contre-mesures fortes si la partie japonaise s'obstine à continuer sur cette voie et à persister dans ses erreurs. Le Japon devra en assumer toutes les conséquences", a déclaré Ma Zhaoxu, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, dans un communiqué de presse.

La Chine a déjà suspendu ses échanges avec le Japon au niveau des ministres et des dirigeants de rang plus élevé. De plus, la Chine a suspendu les contacts avec le Japon sur des sujets concernant l'augmentation des vols civils et l'élargissement des droits aériens entre les deux pays, a déclaré le ministère chinois. Le nombre de touristes chinois au Japon a déjà considérablement diminué.

"Le fait que le Japon a mené par la force sa prétendue application de la loi dans les eaux des îles Diaoyu constitue un mépris des principes du droit international ainsi que de la loi chinoise. Cela montre que le Japon est anxieux de revendiquer sa prétendue +souveraineté+ sur la région", a déclaré à l'agence Xinhua l'expert en droit maritime à l'Académie chinoise des sciences sociales, Wang Hanling.

"Cela montre également que les politiciens japonais manquent de perspicacité dans leur vision des relations sino-japonaises", ajoute M. Wang.

Un article récemment publié par le journal américain Wall Street Journal indique qu'il "serait dangereux" pour le Japon d' entreprendre ce genre d'actions.

"Bien que le Japon ait besoin de montrer qu'il ne se laissera pas intimider", utiliser les îles Diaoyu à cette fin serait dangereux, souligne le journal américain.

Sources : French. News. Cn

 
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