DONG NING

Zhang Qiang a des techniques de coiffure sophistiquées.

J’AI rencontré Zhang Qiang à son propre salon de coiffure, le Salon Johnny, alors qu’il était en train de couper les cheveux d’un client. C’était un bel après-midi ensoleillé, et par la vitrine, on pouvait voir le va-et-vient rapide des passants dans le CBD (district central des affaires) de Beijing. Pour ce coiffeur, son métier est un art, car il crée de la beauté à l’aide des ciseaux, du sèche-cheveux et de certains produits capillaires. Après des années, il a fi-nalement réalisé le rêve de tout jeune provincial qui veut faire sa marque à Beijing.

Zhang Qiang raconte, avec un sourire : « C’est par hasard que j’ai commencé à travailler comme coiffeur, et j’ai adoré ce métier dès les premiers instants. À l’école, je n’étais pas un très bon élève, mais j’étais doué pour couper les cheveux. J’ai été mon premier client; quand j’étais devant un miroir et que je me coupais les cheveux, je me sentais très bien. » La confiance en soi rayonne sur son visage. Originaire de la province du Guangdong, ce jeune homme travaille d’arrache-pied dans le milieu de la coiffure depuis maintenant dix ans. Il a appris les techniques de la coiffure auprès d’un maître de Hong Kong, et c’est grâce à cette formation et à son talent qu’il a réussi à devenir propriétaire de ce salon de coiffure situé dans le CBD.

Pour Zhang Qiang, en plus d’être un art, la coiffure est une véritable passion. Voilà pourquoi le client occupe la première place dans son cœur. En fait, il emploie la plus grande partie de ses temps libres à faire de la recherche et à créer de nouveaux colorants et styles de coiffure mode. En 1998, quand il est arrivé à Beijing, il ne parlait pas très bien le putonghua (langue chinoise standard), mais il maîtrisait tellement bien les techniques de la coiffure qu’il a vite été apprécié des gens et a obtenu leur confiance. Il admire beaucoup ses collègues, car tous sont aussi des coiffeurs compétents.

D’après lui, la coiffure n’est pas un travail routinier comme celui sur une chaîne de fabrication; c’est une création personnalisée selon l’allure et le caractère des clients. C’est précisément ce que fait ce coiffeur et la raison pour laquelle son salon est réputé à Beijing. « Grâce au succès du Salon de coiffure Johnny, je vais implanter des succursales. Plus de gens pourront ainsi profiter de mes techniques de coiffure et de mes créations. » C’est le nouveau rêve de Zhang Qiang, celui qui le fait se passionner pour son travail et pour son avenir.

Il a un grand nombre de clients fidèles.

Il bavarde en cantonais avec son compatriote A Rong, pendant une pause. PHOTOS : DONG NING