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Tourisme
Guizhou du Nord : un paradis d’exotisme

Chutes Shizhangdong  LI XUESHI

ZHANG XUEYING

Des panoramas à couper le souffle et des bourgs anciens à l’histoire captivante, que peut demander de plus le touriste à la recherche d’un circuit de voyage enrichissant? Aperçu de ce que la région peut offrir.

À cause de son accès difficile et des moyens de transport peu pratiques, le Guizhou du Nord est l’une des quelques régions chinoises encore isolées. Complètement entourée de montagnes, la région a été coupée du développement qui a eu lieu à grande échelle depuis des décennies de l’autre côté de ces montagnes. Malgré tout, cette situation n’a pas nécessairement été une mauvaise chose : le Guizhou du Nord a récemment éveillé l’intérêt des touristes grâce à son environnement naturel bien préservé et ses sites deux fois centenaires. Dans le passé, les obstacles géographiques n’ont pas découragé ceux qui étaient à la recherche d’un environnement naturel vierge et d’un authentique passé chinois. Pourquoi en serait-il autrement maintenant?

Des panoramas uniques

À 42 km du centre-ville de Chishui, le site pittoresque de Wuzhufeng (montagne aux Cinq Piliers) est une zone pittoresque d’échelon national connue sous le nom de « plus beau parc de formations Danxia dans le monde ». Les formations Danxia sont des formations géomorphologiques escarpées de roche rouge.

Les sites les plus caractéristiques de cette zone sont la Grosse Roche blanche et la montagne aux Cinq Piliers elle-même. En forme d’arc-en-ciel, la Grosse Roche blanche a une hauteur impressionnante de 234 m, une courbe de 1 000 m et mesure 666 m d’une extrémité à l’autre. Elle ressemble à un énorme écran et donne lieu à de superbes photos de vacances. En effet, la taille d’une personne qui se tient debout devant cette roche forme un vif contraste avec elle. Au soleil, la texture de cette roche présente de magnifiques motifs, un peu comme des nuages pourpres. Une chute d’eau coule en son centre. Non loin de la roche et reliée par un chemin en pierre large et lisse se trouve la montagne aux Cinq Piliers. Ses cinq pics de formations Danxia sont couverts de fougères et de vignes, un panorama particulièrement agréable.

Avec sa couverture de fougères, la montagne aux Cinq Piliers est une merveille des formations Danxia et attire les varappeurs. HONG KAIDI

Des 1 200 sites de formations Danxia qui existent dans le monde, plus de 790 se trouvent en Chine. Ce sont Chishui et le district voisin de Xishui qui abritent les plus grandes formations continues de Danxia en Chine.

Étant donné qu’ils reflètent l’évolution des formations Danxia, les six sites suivants posent conjointement leur candidature au statut de patrimoine mondial naturel : Chishui, Taining (Fujian), Langshan (Hunan), le mont Danxia (Guangdong), le mont Longhu (Jiangxi) et le mont Jianglang (Zhejiang). Les scientifiques croient que les formations de Chishui sont caractéristiques des formations Danxia appartenant au premier type de vallée de plateau.

La Réserve nationale Jinshagou de fougères à épines, qui borde le site pittoresque de Wuzhufeng, est un écosystème de forêt subtropicale bien préservé, et la forêt abrite quelques spécimens rares. La fougère à épines (Cyathea spinulosa) est l’une des espèces en voie de disparition de première catégorie. Au cours de la période jurassique, il y a 180 millions d’années, cette fougère poussait au milieu des dinosaures. Elle a toutefois dû subir une série de désastres naturels, et sous sa forme contemporaine (désignée sous le nom de « fossile vivant »), cette espèce ne peut être trouvée que dans quelques secteurs de basse latitude. Jinshagou abrite plus de 40 000 grandes fougères à épines dont les feuilles se développent comme d’énormes parapluies sur les cimes des arbres. Cette plante est surnommée la « reine des fougères ».

Dans la région pittoresque de Danxiagu, district de Xishui, il y a une forêt primitive d’arbres à larges feuilles persistantes qui est encore quasiment intacte. Son écologie a été maintenue depuis des dizaines de milliers d’années, voire des millions. Regorgeant d’air frais, cette forêt est un royaume où il fait bon écouter le murmure des ruisseaux, le chant des cigales et le gazouillis des oiseaux. Selon le personnel de l’administration de la zone pittoresque, la magnificence de cette forêt est encore plus spectaculaire après une chute de neige.

Des chutes

La chute Huangguoshu, la plus célèbre dans la province du Guizhou, se trouve dans le territoire d’Anshun. Cependant, on peut dire que la chute Shizhangdong, située dans le Guizhou du Nord, est aussi grosse et impressionnante. À 39 km du centre-ville de Chishui, Shizhangdong est un secteur pittoresque très fréquenté. La chute a 76 m de haut et 80 m de large, c’est-à-dire 8 m de hauteur de plus que la chute Huangguoshu. Le rugissement de la chute peut être entendu sur une grande distance.

Zhongdong, « peigne de la beauté » pour les habitants locaux, est une autre chute qui a 75,3 m de large et 20 m de haut; l’eau coule entre deux pics. Elle ressemble à un rideau ou à un peigne en argent, d’où son nom. Des professeurs de l’Académie des sciences de Chine considèrent qu’elle est « typique des chutes de la Chine qui sont en forme de rideau ».

Située à 17 km du centre-ville de Chishui, le site pittoresque de Sidonggou offre un faisceau de chutes. Sur 4 km du cours de la rivière, il y a quatre cascades à peu près équidistantes les unes des autres. Dans les fossés coulent une vingtaine de ruisseaux, et sur les falaises sont accrochées de nombreuses chutes de diverses formes.

Un bourg ancien

À 12 km du centre-ville de Chishui, le bourg de Bing’an est une mine d’or d’architectures originales des Ming (1368-1644) et des Qing (1644-1911).

Le bourg fait face à la rivière Chishui sur trois côtés, et un grand nombre de maisons sont accrochées aux versants des montagnes qui se trouvent à 10 m de la rive. Deux portes en pierre, encore en très bon état, gardent l’entrée et la sortie du bourg. Un sentier escarpé serpente le long de la falaise jusqu’à l’entrée du bourg. Dans ce bourg ancien, la rue principale s’étire d’est en ouest sur 400 m et est en pavés dont la surface est très lisse; les bordures de la rue sont couvertes de mousse. Étroite et animée, cette rue est flanquée de vieilles maisons à étages dont l’intérieur sombre et profond semble insondable. Comme l’éclairage et la ventilation ne sont pas de très bonne qualité, la majorité des habitants passent leur journée à l’extérieur. Devant leur maison, ils tissent, cuisent les aliments ou bavardent et semblent faire peu de cas des touristes trop curieux qui tentent de jeter un coup d’œil dans ces endroits sombres.

Maisons sur pilotis du bourg ancien de Bing'an  LI XUESHI

Pendant les dynasties des Ming et des Qing, Bing’an servait de point de repos pour les marchands ainsi que de centre commercial important pour les villages avoisinants. Après l’aménagement hydraulique de la rivière Chishui, effectué pendant le règne de l’empereur Qianlong (1736-1796), Bing’an est devenu un point d’arrêt pour les marchands de sel, de sorte que le commerce y était florissant. On y comptait beaucoup d’auberges, de restaurants et de maisons de thé, et la majorité des résidants vivaient du secteur hôtelier. Plus tard, des gens d’affaires d’autres régions y sont venus pour exploiter des auberges, et les gens des provinces du Hunan et du Hubei y ont construit des salles de guildes. La tradition d’hôtellerie se perpétue encore.

À 18 km de là et à 6 km du centre-ville de Chishui se trouve le bourg de Datong; il a une histoire semblable à celle de Bing’an. Son gros quai en roches rouges est impressionnant et témoigne de l’ancienne prospérité du bourg. À ce qu’on dit, un grand nombre de bateaux marchands pouvaient autrefois y être ancrés simultanément. Aux acheteurs du Sichuan et du Guizhou, ils apportaient des tissus, du fil et des marchandises provenant du cours inférieur de la rivière Chishui, et ils revenaient avec des cargaisons de produits locaux et d’ingrédients médicinaux de l’intérieur des deux provinces qui avaient été apportées par voies terrestres. Du quai, on faisait également flotter vers l’aval de la rivière des radeaux transportant du bois ou du bambou, et ceux-ci couvraient parfois la moitié de la surface du cours d’eau. Tout comme Bing’an, le bourg était un point d’ancrage pour les cargos des marchands de sel et d’autres produits. En plus, on y réparait les voiles et y regarnissait les stocks.

Les clous et les chevilles en fer étaient les principaux produits industriels du bourg, de sorte que les ateliers des forgerons de Datong étaient bien connus. À l’apogée du bourg, il y a eu de 60 à 70 ateliers de forgerons dans ce bourg de moins de 300 ménages, et chaque atelier faisait de bonnes affaires. Selon les aînés de l’endroit, Datong était toujours animé par le bruit des marteaux et des soufflets des forgerons, de même que par les cris retentissants des bateliers.

 

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