- Accueil
- Questionnaire
- Médecine chinoise
- Toit du monde
- Cuisine
- Livre
- Proverbe
- Francosphère
- A la chinoise
- Tendance
- Mots clés
- Aux quatre coins du pays
- Objets d'art
- Sci-Edu
- Environnement
- Personnalité
- Sport
- Tourisme
- Culture
- Economie
- Société
- Focus
- Convergence
- Propos d’expert
- Reportage spécial
- Dossier
- Galerie photo
- Actualité
Les relations sino-françaises en approfondissement et renforcement continus
Un tour d'horizon réalisé en cette fin d'année montre que les relations sino-françaises ont connu un approfondissement et un renforcement dans tous les domaines, faisant pleinement ressortir leur valeur stratégique. Le renforcement des relations sino-françaises bénéficie aux peuples des deux pays, mais joue également un rôle irremplaçable dans la promotion du développement durable de l'économie mondiale et la préservation de la paix et de la stabilité dans le monde. Dans un contexte international marqué par l'instabilité, le développement régulier des relations sino-françaises est l'un des rares points positifs en 2016, ce qui est bien réconfortant.
Les contacts et échanges fréquents de haut niveau constituent la base pour la promotion de la confiance mutuelle entre les deux pays et l'avancement d'un développement continu des relations bilatérales. A partir de la fin de 2015, les visites croisées entre les dirigeants et les chefs de gouvernement des deux pays n'ont jamais arrêté et se sont toujours déroulées dans une atmosphère chaleureuse.
Valeur stratégique de la coopération politique
La visite du Président François Hollande en Chine en novembre 2015 a été sa deuxième visite d'Etat en Chine après la première effectuée en avril 2013. Dans son entretien avec le Président Hollande, le Président Xi Jinping a avancé des propositions importantes concernant le développement des relations entre les deux pays : premièrement, il faut faire valoir le rôle directeur et de garantie de la confiance politique mutuelle ; deuxièmement, il convient de coordonner la coopération pragmatique et les échanges humains et culturels en mettant en œuvre les projets majeurs de coopération dans les domaines du nucléaire civil et de la fabrication aéronautique, de renforcer l'ouverture réciproque et de mettre en valeur le potentiel de développement du commerce bilatéral et de l'accroissement de l'investissement ; troisièmement, il importe de promouvoir ensemble le développement des relations internationales d'un nouveau type. Le Président Xi Jinping a souligné notamment que la Chine et l'Union européenne sont deux forces d'importance majeure dans l'échiquier mondial. Nous entendons travailler ensemble avec la partie européenne, y compris la France, dans l'esprit du principe de respect mutuel, d'égalité de traitement et de coopération gagnant-gagnant, pour promouvoir un développement continu du partenariat sino-européen en matière de paix, de croissance, de réforme et de civilisation, notamment dans l'association de l'initiative chinoise « Une ceinture et une route » avec le projet d'investissement européen. Le Président François Hollande a réagi activement à ce sujet, déclarant que les échanges fréquents de haut niveau entre les deux pays reflétaient un développement de haut niveau des relations entre les deux pays et un renforcement continu de la coopération bilatérale dans les domaines de l'économie, du commerce, de l'investissement, de l'énergie nucléaire, du tourisme et du socio-culturel. Selon lui, la France entend joindre ses efforts à ceux du Royaume-Uni, de l'Allemagne et d'autres pays européens, pour promouvoir activement le développement du partenariat Europe-Chine.
Fin novembre 2015, le Président Xi Jinping a participé, sur l'invitation du Chef d'Etat français, à la cérémonie d'ouverture de la COP21 sur la Convention-cadre de l'ONU sur les changements climatiques tenue à Paris et y a prononcé un discours.
Le Président François Hollande a quant à lui été invité au Sommet du G20 à Hangzhou en Chine en septembre 2016. Dans sa rencontre avec son homologue français, le Président Xi Jinping a réaffirmé les acquis fructueux du Sommet du G20 à Hangzhou. La partie chinoise a hautement apprécié le soutien apporté par la France à cet égard. L'élévation des relations sino-françaises sur tous les plans en qualité et en niveau a procuré davantage de bénéfices réels aux peuples chinois et français. Quels que soient les aléas internationaux, la Chine considère toujours la France comme un important partenaire stratégique et continue de traiter les relations entre les deux pays avec une vision stratégique et sur le long terme. La Chine entend travailler avec la France pour approfondir leur coopération pragmatique dans divers domaines, multiplier les échanges humains et culturels, et renforcer leur communication et coordination dans les affaires internationales, afin d'assurer un développement meilleur et plus rapide des relations bilatérales. Selon le Président François Hollande, la partie française, très attachée aux relations avec la Chine, est prête à renforcer la communication et la coordination entre les deux parties, à continuer à faire avancer la coopération franco-chinoise sur l'agriculture, l'agroalimentaire, le nucléaire civil, le tourisme, l'environnement, ainsi que les questions internationales et régionales d'actualité.
Le 20 septembre, le Premier ministre Li Keqiang a rencontré le Président François Hollande en marge de sa participation à l'assemblée générale de l'ONU. Il a fait savoir que dans le contexte international actuel, sur le plan politique et économique, il était d'une importance particulière que la Chine et la France approfondissent leur coordination stratégique et leur coopération pragmatique. La Chine entend accroître sa coopération avec la France pour obtenir plus de progrès dans les domaines de l'aviation, du nucléaire civil et des partenariats en marchés tiers. Selon le Président François Hollande, les relations franco-chinoises sont toujours en tête de peloton dans les relations entre les pays occidentaux et la Chine. La France, pleinement confiante dans le développement de l'économie chinoise, entend renforcer sa coopération avec la Chine, qu'elle considère comme un bon partenaire dans les domaines du nucléaire civil, de l'agriculture, de la finance, du tourisme et des partenariats en marché tiers et apprécie la contribution apportée par la Chine dans la lutte contre le changement climatique.
Fin septembre, le Président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale, Zhang Dejiang, a effectué une visite officielle de courtoisie en France et a rencontré successivement le Président François Hollande, le Premier ministre Manuel Valls, et s'est entretenu respectivement avec le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone et le président du Sénat Gérard Larcher.
Les visites réciproques et les contacts fréquents entre les dirigeants des deux pays ont permis d'injecter une nouvelle force motrice au développement des relations sino-françaises et joué un rôle clé pour promouvoir la coopération politique, économique et commerciale entre les deux pays. Depuis un an, cette coopération se manifeste plus particulièrement dans la signature et la mise en oeuvre de l'Accord de Paris sur le climat.
En décembre 2015, quelque 200 parties contractantes de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) sont parvenus, à la COP 21, à l'Accord de Paris sur le climat, le deuxième accord ayant force de loi à ce sujet, ce qui a permis de prévoir des arrangements pour les actions visant à faire face au changement climatique au niveau mondial après 2020. Dirigeant du pays d'accueil de la COP21, le Président François Hollande a déployé de grands efforts pour assurer des résultats substantiels à la Conférence. Les efforts du Président François Hollande ont reçu une réponse positive de la partie chinoise. Les deux pays ont publié, lors de sa visite en Chine en novembre 2015, la Déclaration conjointe des Chefs d'Etat chinois et français sur le changement climatique. Le Président français a affirmé à maintes reprises son souhait de voir la Chine persuader les pays qui hésitent encore à s'engager à contribuer à l'aboutissement de l'Accord de la COP21, en valorisant son influence politique auprès des pays émergents et des pays en développement. La Chine et les Etats-Unis ont publié à deux reprises des déclarations conjointes sur le changement climatique soulignant la volonté des deux pays de travailler à la réussite de la COP21 et précisant leurs objectifs respectifs de réduction des émissions. Au Sommet du G20 tenu à Hangzhou en septembre 2016, les dirigeants chinois et américains ont soumis officiellement l'instrument de ratification de l'Accord de Paris au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Le Président Xi Jinping a insisté sur le fait que la Chine est un grand pays en développement responsable et un acteur actif de la gouvernance climatique planétaire. La Chine met en œuvre l'idée de développement marquée par l'innovation, la coordination, l'écologie, l'ouverture et le partage. Elle fera avancer sur tous les plans l'économie d'énergie, la réduction des émissions et le développement bas carbone pour marcher vers une nouvelle période de civilisation écologique. Le secrétaire général Ban Ki-moon a exprimé, dans son discours, la haute appréciation de l'ONU à l'égard du rôle de leaders joué par la Chine et les Etats-Unis pour affronter le changement climatique.
La coopération sino-française a joué un rôle important dans l'élaboration et la mise en place de l'Accord de Paris sur le climat, soulignant pleinement la valeur stratégique de leur coopération étroite dans le domaine politique en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU.
Nouvelles percées dans la coopération économique et commerciale
La Chine et la France ont réalisé de nouvelles percées dans leur coopération économique et commerciale, qui se manifestent notamment dans les partenariats en marchés tiers.
Au cours de son déplacement en Europe en 2015, le Premier ministre Li Keqiang a avancé en priorité la proposition d'explorer ensemble avec la France et d'autres pays européens des marchés en tiers, afin de réaliser la proposition de « bénéfices tripartites ». Aujourd'hui, un grand nombre de pays en développement se trouvent encore aux débuts de leur industrialisation et ont besoin des équipements et des chaînes de production adéquats. La Chine, déjà arrivée à mi-chemin de industrialisation, possède d'abondantes capacités de production avec un bon rapport prix-rentabilité, tandis que la Belgique et d'autres pays développés se trouvant déjà à la période post-industrialisation disposent de techniques avancées et d'équipements de pointe. La coopération tripartite non seulement s'adapte aux besoins des pays en développement en matière de construction des infrastructures, mais elle aidera également à la montée en gamme des équipements chinois et favorisera l'élargissement de l'exportation des pays développés, de façon à promouvoir la reprise de l'économie mondiale.
La partie française a réagi activement à l'initiative de la partie chinoise. Le Premier ministre chinois Li Keqiang et le Premier ministre français Manuel Valls ont publié à Paris la Déclaration conjointe sur le développement des partenariats en marchés tiers. Les deux parties ont décidé de développer des partenariats en marchés en tiers dans les domaines du nucléaire civil et du TGV. Elles approfondiront leur coopération sur la capacité de production en matière d'aéronautique, d'aérospatial, de ferroviaire à grande vitesse et de sidérurgie, ainsi que leur coopération dans les domaines de l'énergie nucléaire, des hydrocarbures et de l'hydroélectricité. L'élargissement de la coopération dans les domaines tels que l'agriculture, les aliments, la santé, l'économie numérique, les océans, les zones polaires, l'économie d'énergies, la protection environnementale, l'approfondissement de la coopération financière et l'innovation dans le financement pour la coopération sur les fonds publics et privés sont tout autant de moyens susceptibles de fournir du soutien au financement pour l'exploitation des marchés en tiers.
L'accord sur l'électricité nucléaire signé récemment par la Chine, la France et le Royaume-Uni est un bon exemple de ce nouveau type de coopération.
La centrale nucléaire de Hinkley Point, située à Somerset dans le sud-ouest de l'Angleterre, comprendra principalement deux réacteurs EPR et sera la première centrale nucléaire en plus de 20 ans, dont la construction est approuvée par le Royaume-Uni. Sa mise en service est prévue pour 2030. Avec un investissement total de 18 milliards de livres sterling, ce projet sera celui de la centrale nucléaire la plus chère au monde jusqu'à aujourd'hui.
La participation de la France dans ce projet de centrale nucléaire de Hinkley Point sera très importante, EDF détenant 66,5 % des actions du projet et se chargeant de tous les travaux de construction. Ce projet comportera par ailleurs des réacteurs EPR fabriqués par la France. En tant que plus grand projet d'EPR en Europe, il aura une signification exemplaire pour la généralisation par la France de ses techniques nucléaires de pointe.
Le Groupe CGN et EDF ont signé en octobre 2015 un accord d'investissement pour le financement en commun du projet C d'électricité nucléaire à Hinkley Point. Selon cet accord, le Groupe CGN et EDF détiennent respectivement 33,5 % et 66,5 % des actions C du projet Hinkley Point, et la Chine investira six milliards de livres sterling.
Le Président Xi Jinping, apportant une haute appréciation à ce projet de coopération, a indiqué lors d'une interview accordée à l'Agence Reuters, que le projet résultait de la coopération tripartite entre la Chine, le Royaume-Uni et la France. Il a également souhaité que les entreprises des trois pays mettent pleinement en valeur leurs atouts respectifs, afin d'assurer une mise en chantier du projet dans des conditions favorables au bénéfice de la population britannique.
Le 15 septembre dernier, le gouvernement du Royaume-Uni a annoncé l'approbation officielle du projet d'électricité nucléaire de Hinkley Point, signifiant le lancement de ce grand projet de coopération dans le domaine de l'électricité nucléaire. En ce qui concerne la Chine et la France, il s'agit d'une pratique exemplaire en matière d'exploration des marchés en tiers, ouvrant de nouvelles perspectives à l'élargissement et l'approfondissement de la coopération économique et commerciale entre les deux pays.
L'ex-conseiller d'Etat chinois Dai Bingguo a déclaré lors d'un colloque sur les relations sino-françaises : « Le monde est en train de connaître des mutations générales, profondes, complexes et rapides, inédites dans l'histoire de l'humanité et qui offrent de nouvelles opportunités pour un meilleur développement des relations sino-françaises et sino-européennes ». Un bilan encourageant des progrès obtenus dans la coopération Chine - France nous rend plus confiants dans le développement à venir des relations sino-françaises, dont nous attendons beaucoup.
(Traduction d'un article en chinois rédigé par Shen Xiaoquan, maître de recherche au Centre de recherche sur les problématiques mondiales de l'agence de presse Xinhua.)
Source: french.china.org.cn
Actualité
- Politiques de visas simplifiée et programmes d'échanges universitaires rendent la France plus attractive pour les étudiants chinois
- L'application intégrale d'une discipline rigoureuse dans les rangs du Parti apporte au monde de nouvelles réflexions
- France : festival de l'opéra traditionnel chinois à Paris
- Prix Fu Lei : une exigence de qualité accrue et une reconnaissance institutionnelle des traducteurs (ambassadeur)
- De Chengdu à Paris, il traverse 10 pays en 6 mois en vélo
- La Chine encourage les investissements privés à perfectionner les produits de consommation et à augmenter l'offre
- Chine : refroidissement du marché immobilier lors de la seconde moitié du mois d'octobre