CHINAHOY

2-December-2016

L'application intégrale d'une discipline rigoureuse dans les rangs du Parti apporte au monde de nouvelles réflexions

 

 

Ces derniers jours, une vidéo en anglais, qui analyse d'un point de vue extérieur la rectification du style de travail et la lutte contre la corruption menées par le Parti communiste chinois (PCC), est rapidement devenue très populaire. Celle-ci montre, queles dirigeants d'un grand nombre de pays étrangers ont hautement apprécié les résultats positifs obtenus dans l'application intégrale d'une discipline rigoureuse dans les rangs du PCC. Que doit faire un parti au pouvoir pour renforcer sa propre gestion dans le contexte d'une politique internationale marquée par une multitude de changements complexes ? La pratique du PCC apporte une référence puissante et solide à ce thème d'importance mondiale.

Toute manière d'arranger le pouvoir peut provoquer des problèmes de corruption à cause d'un déséquilibre entre un pouvoir limité et un pouvoir contrebalancé. Le fait que le monde polarise son attention sur la lutte anti-corruption menée par le PCCest lié non seulement à l'influence de la Chine sur la scène internationale, mais également à une attention portée sur ses propres problèmes. Une analyse de l'actualité internationale de ces dernières jours démontre clairement le caractère planétaire du problème de la corruption : la destitution du ministre russe du développement économique soupçonné de pots-de-vin ; la suppression en Inde des gros billets de banque dans le but de combattre la corruption et le blanchiment d'argent ; le procès intenté en République de Corée à l'encontre des proches de la Présidente de l'Etat, soupçonnés de faire pression sur les grandes entreprises pour extorquer des capitaux énormes sont tout autant d'exemples. Selon un article publié sur ForeignAffairs par Francis Fukuyama, un intellectuel américain, Donald Trump a pleinement profité, au cours de sa campagne électorale, du mécontentement de la population au sujet des contributions politiques illégales à Washington. Mais Donald Trump sera quasiment incapable de combattre véritablement la corruption américaine, s'il ne compte que sur ses propres moyens pour résoudre le problème de la corruption. Comme le montre la réalité, le monde extérieur suit avec intérêt le PCC dans sa nouvelle pratique de sa propre gestion stricte et analyse sa détermination politique et ses pistes politiques. Cela pourra contribuer à ce que chacun trouveles moyens pour résoudre ses propres problèmes.

Depuis son 18e Congrès, le PCC a renforcé la lutte contre la corruption, à tel point que l'environnement politique au sein du Parti s'est sensiblement amélioré et que la vision du monde a également évolué en s'approfondissant progressivement : les comparaisons et réflexions approfondies de différents types apparaissent successivement, allant de la publication- poussée par la curiosité - d'informations faisant la Une de l'actualité sur la chute d'officiels de haut rang, à l'opinion internationale considérant aujourd'hui la gestion stricte du PCC comme une pratique politiquehors-norme, en passant par l'admiration sincère pour l'efficacité de la campagne de lutte contre la corruption en Chine. Joseph Nay, qui a avancé le concept de « soft power », a affirmé que la lutte contre la corruption visait justement à accroître le soft power du PCC. Cette idée est aujourd'hui en train de devenir réalité. A la fin de la 6e session plénière du 18e Comité central du PCC, beaucoup d'observateurs, qui voyaient la Chine sous un angle à la House of Cards, se sont mis à changer leurs façons habituelles de penser et à réfléchir sur le sens profond des propos directs,par exemple : « traiter en priorité les symptômes pour gagner du temps, afin de s'attaquer aux racines du mal » ; « le soutien du peuple est la plus grande politique » ; et « pour bien forger, il faut être bon forgeron ». Les concepts propres à la Chine sur la politique, la philosophie et la gouvernance apparaissent de plus en plus dans les récits politiques principaux du monde entier au fur et à mesure que la gestion stricte du PCC se fait sous la conduite de la théorie et de l'institutionnalisation.

En réalité, aucun parti politique ne peut éluder la question d'une bonne gestion de lui-même. Plus particulièrement, une série d'événements, dont les modifications profondes de la situation internationale- notamment le Brexit au Royaume-Uni, la montée en puissance de l'extrême-droite sur le continent européen et la contre-attaque réussie des « opposants à l'ordre établi » dans la campagne électorale aux Etats-Unis - montrent que les problèmes accumulés dans les différents pays jouent un rôle de plus en plus fort dans le domaine politique et que la reconstitution des forces politiques dominantes constituent en dépit des difficultésune condition préalable au développement national.La transition politique est d'ores et déjà devenue une mission que la plupart des pays sont obligés d'accomplir et le renforcement de leur propre gestion en est d'autant plus crucial pour les partis au pouvoir. Dans le même temps, l'étude d'un grand nombre d'exemples concrets prouve que la corruption est souvent à l'origine de multiples questions sociales - telles que l'accroissement de l'écart entre les riches et les pauvres - et que le coût de revient du développement de l'économie nationale augmente considérablement à cause de la corruption. Les statistiques de la Banque mondiale montrent que la corruption cause chaque annéeaux pays en développement des pertes financières estimées entre 20 et 40 milliards de dollars américains.

Samuel Phillips Huntington, politologue américain et auteur du livre Politicalorder in changingsocieties, a indiqué dans son ouvrage que dans toute culture, c'est toujours à l'étape où la modernisation bat son plein, que la corruption est la plus grave. La majorité des pays en développement se trouvent à une période de remontée pour réaliser la modernisation. Il est indispensable, que les partis au pouvoir- en tant que « minorité cruciale » - renforcent leur autogestion pour réaliser la remontée globale des pays.

Face à la demande commune des différents pays en matière de capacité de la gouvernance et de qualité degestion, l'application intégrale d'une discipline rigoureuse dans les rangs du PCC revêt une signification particulièrement importante de portée mondiale. Les membres du PCC et le peuple chinois ont une entière confiance dans le plan chinois,qu'ils offrent à l'humanité dans la recherche de meilleurs systèmes sociaux. La sagesse et la force politiques démontrées par la gestion stricte du Parti sur tous les plans détermineront non seulement lesort du PCC et le destin de la Chine, mais apporteront également sans cesse de nouveaux points de vue et de nouvelles réflexions au monde.

 

Source: french.china.org.cn

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