
II.
Comme si vous y étiez
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Des
participants à la conférence de presse sur l’Année de la France
en Chine. |
Des
artistes français présentent Les Trois Mousquetaires. |
La
Cathédrale de Rouen de Claude Monet, œuvre présentée lors
de l’exposition sur les impressionnistes. |
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Ouverture
de l’exposition sur les trésors impressionnistes des collections
nationales françaises au Musée des Beaux-Arts de Beijing. |
L’exposition
Charles de Gaulle, l’homme des tempêtes à Beijing. |
La
Patrouille de France présente un spectacle au-dessus de la Grande
Muraille de Jinshanling |
Depuis octobre, la presse chinoise couvre amplement
les diverses activités de l’Année de la France en Chine et publie
même des articles spéciaux pour mieux faire connaître la réalité
française au public chinois. Découvrez quelques-uns de ces articles.
Jacques Chirac souhaite que
l'Année de la France en Chine soit une contribution au dialogue
des cultures
La France souhaite que l'Année de la France en Chine s'épanouisse
dans un esprit de fête, un esprit de création, un esprit d'innovation
et soit une nouvelle occasion de rencontre entre les deux peuples,
a dit le président français Jacques Chirac dans une interview écrite
accordée à l’agence de presse Xinhua. « La France est profondément
attachée à la diversité des cultures et au pluralisme des acteurs
sur la scène internationale. Plus de deux cents manifestations vont
se succéder dans les grandes villes chinoises pour faire découvrir
aux publics les plus divers, les réalités françaises », a déclaré
M. Chirac. Soulignant que les démarches des années culturelles croisées
entre la France et la Chine sont plutôt politiques et culturelles,
M. Chirac a ajouté que « les manifestations prendront cependant
tout leur sens ». L'Année de la France en Chine sera l'occasion
de lancer de grandes coopérations technologiques sino-françaises,
comme l'Institut technologique sino-français de Tongji ou l'Institut
Pasteur de Shanghai. « Nous serons très heureux que l'Année
de la France en Chine permette à nos entreprises d'explorer les
vastes territoires sur lesquels elles pourront bâtir de nouveaux
partenariats », a ajouté le président français. (Xinhua)
L'année de la France en Chine s'ouvre en musique
Le musicien français Jean-Michel Jarre a participé
à l'ouverture de l'Année de la France en Chine avec un concert à
la porte principale de la Cité interdite. La porte méridienne a
été fermée pendant plus de 10 jours afin de préparer le spectacle,
a déclaré M. Wang Hui, porte-parole du gouvernement municipal de
Beijing, en ajoutant que plus de 15 000 personnes ont assisté
à l'événement. Le concert s’est déroulé sur deux scènes séparées
en plein air. L'une, située à l'intérieur de la Cité interdite,
était seulement accessible aux invités spéciaux et aux détenteurs
de billets VIP. La deuxième scène, située juste à l'extérieur de
la Cité interdite, sur la place Tian'anmen, était ouverte à tous.
Le public de la Cité interdite était complètement entouré de sons
et d'images. Dix grands écrans gonflables de différentes formes,
incluant des cônes et des sphères, présentaient des images tridimensionnelles
de sites parisiens célèbres tels que la tour Eiffel et l'arc de
Triomphe. Des écrans muraux avaient aussi été installés à Xidan,
Wangfujing et Zhengyangmen, trois zones commerciales du centre-ville
et sites pittoresques de la ville. Pour ceux qui préféraient rester
à la maison, des retransmissions télévisées et sur le Web ont également
eu lieu.
L'équipe de Jarre avait transporté 300 m3 d'équipement
depuis la France pour cet événement, incluant 600 projecteurs et
un système sonore Dolby Digital Surround de 100 000
watts. Environ 20 kilomètres de câbles ont été utilisés pour la
mise en scène de ce spectacle somptueux. Jarre était accompagné
sur scène par le pianiste sur synthétiseur Francis Rimbert et par
Patrick Rondat à la guitare électrique.
En conservant son habitude d'incorporer des talents locaux dans
ses concerts, un orchestre symphonique chinois de 85 membres, un
orchestre de musique traditionnel et un chœur de 72 chanteurs chinois
ont accompagné le célèbre artiste français.
Selon Alain Lombard, commissaire général de l'Année de la France
en Chine, le spectacle devrait aider les Chinois à mieux comprendre
la France et la culture française. Jarre, à qui l'on attribue d'avoir
propulsé pratiquement à lui tout seul la musique moderne française
sur la scène internationale, a tenu son dernier concert à Beijing
en 1981. Il fut le premier musicien occidental à jouer en Chine
après que le pays ait mis en place sa politique de réforme et d'ouverture.
Les meilleurs escrimeurs français participeront
au lancement de l'Année de la France en Chine
Les meilleurs escrimeurs français, dont trois champions
olympiques d'Athènes, participeront au lancement officiel de l'Année
de la France en Chine, le 10 octobre à Beijing, à l'occasion d'une
rencontre contre leurs homologues chinois, a indiqué Philippe Omnès,
directeur technique national de la Fédération française d'escrime
(FFE). Il s'agit du fleurettiste Brice Guyart, médaille d'or individuel
aux JO 2004, de l'épéiste Fabrice Jeannet et du sabreur Julien Pillet,
champions olympiques par équipe en Grèce, de la sabreuse Léonore
Perrus, de la fleurettiste Adeline Wuillème et de l'épéiste Laura
Flessel. Le match se déroulera selon la formule du relais à l'italienne,
avec six assauts. La Chine, qui s'est éveillée à l'escrime depuis
plusieurs années et prépare activement les Jeux 2008, présentera
également sa meilleure équipe, avec notamment l'imposant épéiste
Wang Lei, médaille d'argent individuel à Athènes.
Les escrimeurs français accompagneront le président français Jacques
Chirac lors de sa visite d'État en Chine. « Pour faire plaisir
à leurs hôtes, les Chinois voulaient inviter ce qui représente le
mieux la culture sportive de la France. Ils ont choisi l'escrime »,
a souligné M. Omnès. (Xinhua)
Une exposition sur la vie du général Charles de
Gaulle se tient respectivement à Beijing et à Shanghai
L'exposition intitulée Charles de Gaulle, l'homme
des tempêtes, qui fut le premier à reconnaître la Chine nouvelle
parmi les pays occidentaux, se tient du 10 au 30 octobre à Beijing,
puis à Shanghai à partir du 15 novembre pour célébrer le 40e
anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques
entre la Chine et la France.
Les objets de l'exposition, une partie importante de l'Année de
la France en Chine, comprendront, entre autres, la robe de baptême
du général, son sabre Saint-Cyrien, sa veste de commandant de char
de 1940, ses tenues militaires de 1940 et de 1969, la reconstitution
du bureau du 5, rue de Solferino à Paris, ainsi que deux voitures
lui ayant appartenu et restaurées par le service du patrimoine de
PSA Peugeot Citroën : la traction 15 Six H avec laquelle
il se rendit à l'Élysée en mai 1958 et la DS 19 5249 Hu 75.
L'exposition reflète la vie légendaire du général Charles de Gaulle
en utilisant de nombreux dispositifs audiovisuels et multimédias
ainsi que des documentaires.
En janvier 2004, le président chinois Hu Jintao a rendu hommage
au général dans le bureau de ce dernier au 5, rue de Solferino à
Paris. Désormais, on peut lire dans le livre d'or de la Fondation
la phrase calligraphiée de la main du président Hu Jintao :
« Perpétuons l'esprit d'un Grand Homme, pérennisons l'amitié
franco-chinoise ».
Parlant de l'importance de l'exposition, Wang Yunxiang, vice-président
de l'Institut de politique étrangère du peuple chinois, a dit que
Charles de Gaulle n'était pas seulement un héros national et un
homme d'État français, mais aussi le fondateur des relations diplomatiques
sino-françaises. Le 27 janvier 1964, Mao Zedong et Charles de Gaulle
avaient fait le premier choix historique pour établir officiellement
les relations diplomatiques bilatérales. (Xinhua)
Ouverture d'une exposition de tableaux impressionnistes
français
Cinquante et un tableaux impressionnistes français
ont accueilli dimanche leurs premiers visiteurs, dont le président
chinois Hu Jintao, le président français Jacques Chirac, ainsi que
leur épouse, au Palais des Beaux-Arts de Chine à Beijing.
La grande majorité de ces 51 tableaux, trésors impressionnistes
des collections nationales françaises, appartient au Musée d'Orsay.
L'exposition est rendue exceptionnelle par la présence de chefs-d'œuvre
tels que Le Fifre d'Édouard Manet, La Classe de danse
d'Edgar Degas, La Cathédrale de Rouen de Claude Monet,
Torse, effet de soleil de Pierre-Auguste Renoir ainsi que
d'autres peintures impressionnistes.
Les trésors français, d'une valeur totale de 500 millions d'euros,
sont exposés dans la grande salle récemment rénovée du Palais des
Beaux-Arts de Chine. La partie française a préparé pendant trois
mois le prêt de ces tableaux à la Chine, et la France a fixé le
mode d'exposition et d'autres détails de cet événement à Beijing,
a déclaré Pu Tong, président du Comité d'organisation des Années
croisées Chine-France. Il a ajouté que le Musée des Beaux-Arts de
Chine avait imprimé des albums de tableaux comportant les présentations
de ces œuvres et de leurs auteurs; ces présentations ont été réalisées
par les spécialistes français de l'histoire artistique. Après le
séjour à Beijing, ces trésors impressionnistes français se rendront
à Shanghai et à Hongkong. (Xinhua)
Début d'une exposition d'art français
contemporain
Une exposition d'art français contemporain intitulée
Des cieux jusqu'au temple du Ciel a ouvert ses portes au
parc du temple du Ciel à Beijing. Deux cent trente drapeaux de cinq
mètres de haut sont montés sur des colonnes pesant 400 kilogrammes
et sont faits d'un dégradé de cinq couleurs de bleu qui est censé
évoquer le lapis-lazuli utilisé pour les tuiles du Temple lui-même.
Les drapeaux se tiennent sur les deux côtés de l'allée principale
menant à la vue magnifique de « l'autel des prières pour une
bonne récolte ».
L'exposition de l'artiste français Daniel Buren se tiendra jusqu'en
novembre. Elle fait partie des activités liées à l'Année de la France
(Quotidien
du peuple).
Des feux d'artifice français à Shanghai
Un spectacle de feux d'artifice inhabituel, présenté
par le groupe français « F » et combinant des feux d'artifice
éblouissants, de la musique et des spectacles, aura lieu à Shanghai.
Ce spectacle ressemble davantage à une pièce de théâtre racontant
un conte de fées du Moyen-Âge européen. Dans l'histoire, le soleil
est volé par un dieu et se transforme en trois couleurs : rouge,
or, et blanc. Au dernier moment, le dieu rend le soleil au peuple.
Sur une scène haute de huit mètres, les acteurs joueront des magiciens
qui essaient de fabriquer un nouveau soleil à partir de matériaux
à base de feu. Le public verra la flamme jaillir à une douzaine
de mètres de haut comme un volcan en éruption. Dans le feu, deux
musiciens joueront deux morceaux impromptus au violoncelle et au
saxophone. Composé d'aspects si divers, les feux d'artifice seront
une occasion pour le public chinois de goûter au charme de l'art
français.
(Quotidien
du peuple)
La Chine aux yeux des Français
Les Français présentent un vif intérêt pour la culture chinoise
et leur bagage en la matière est loin d'être nul. Je me souviens
que, lors de ma première mission en France, un chauffeur de taxi
et moi avions bavardé tout au long du trajet. Il m'avait évoqué
la révolution culturelle, l'explosion de la première bombe atomique
en Chine et la détérioration des relations sino-soviétiques.
Un jour, alors que je travaillais en France, une dame d'un central
téléphonique m'a parlé du royaume Taiping. Cela m'a surpris qu'une
Française connaisse cet épisode éphémère dans l'histoire de la Chine.
Elle m'a expliqué qu'elle avait été institutrice et connaissait
donc un peu l'histoire de divers pays.
Bien que les Français connaissent la culture chinoise, ils éprouvent
souvent une certaine perplexité. La « Chine » évoque souvent
les choses difficiles à comprendre. Parfois, face à une situation
complexe, les Français plaisantent en disant que c'est une chinoiserie.
Pour eux, la Chine est un pays mythique. Si vous visitez les anciens
châteaux un peu partout en France, il est fort probable que vous
verrez des objets antiques chinois en porcelaine (des vases, par
exemple) dans les salles. Il en va de même si vous êtes invité chez
des gens riches ou des aristocrates français. À leurs yeux, la porcelaine
fait partie essentielle de la culture chinoise.
Beaucoup de Français connaissent la révolution culturelle. Une fois,
les membres d’une famille française n'ayant jamais visité la Chine
m'ont parlé de la révolution culturelle et de Mao Zedong. L'hôte
m'a montré un petit carnet rouge et je ne savais que dire devant
les Citations du président Mao, que je n'avais pas lues depuis
longtemps.
J'ai un ami français qui a fait des études en Chine dans les années
1970 et qui était un fervent du Parti communiste et du président
Mao lorsqu'il était jeune. Il avait pris beaucoup de photos en Chine
et les a conservées jusqu'à présent. La révolution culturelle non
seulement a changé la physionomie de la Chine, mais aussi a exercé
un impact profond sur le monde occidental. Nous avons exporté la
révolution dans certains pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine.
Même de nos jours, il existe des maoïstes en Afrique et en Amérique
latine qui soutiennent la thèse du siège des villes à partir des
campagnes. Si je n'avais pas habité en France, je n'aurais pu imaginer
le degré de vulgarisation des connaissances historiques sur la révolution
culturelle dans les pays d'Europe où le capitalisme est profondément
enraciné.
Du point de vue économique et commercial, la Chine est tout aussi
intéressante aux yeux des Français. Leurs opinions peuvent se résumer
en trois thèses : la thèse des relations, de la face et du
temps.
S'agissant de la Chine, ce sont les relations (guanxi) qui
impressionnent le plus les Français. Le premier mot chinois qu'ils
apprennent est souvent « ganbei » (cul sec). Ceux
qui visitaient la Chine à la fin des années 1970 et au début des
années 1980 savaient une autre expression en chinois « meiyou »
(il n’y en a pas). En effet, à l'époque, les marchandises manquaient,
l'attitude de service était lamentable et les vendeurs répondaient
souvent par cette expression. Par la suite, de plus en plus de Français
se sont rendus en Chine et ils connaissaient un autre mot :
guanxi. D'après eux, les relations sont omniprésentes; par
exemple, si c'est la première fois qu'une entreprise va en Chine,
elle n'est appréciée par les Chinois qu'à travers l'introduction
d'un intermédiaire. Ils croient que les Chinois sont souvent sensibles
aux représentants de l'entreprise plutôt qu’à l'entreprise elle-même.
Ceux qui travaillent en Chine et sont devenus des connaisseurs des
Chinois peuvent recevoir une amitié fidèle.
Deuxièmement, c'est la thèse de la face. En Chine, les entreprises
françaises mènent aussi grand train. Pour des négociations avec
les Chinois, elles choisissent toujours des hôtels de luxe. Vu que
les Chinois s'intéressent aux titres affichés sur la carte de visite
et aiment connaître les fonctions de leur protagoniste, les Français
offrent parfois des titres « virtuels ». Pour gagner la
face, ils invitent leurs homologues chinois à prendre le repas et
à boire et parlent un peu de coopération, de réciprocité et d'amitié
des peuples des deux pays.
Selon la thèse du temps, avoir affaire aux Chinois demande du temps
et de la patience. Comme les formalités sont nombreuses avant l'approbation
du projet, selon les Français, vous ne pouvez vous attendre à une
réponse rapide de la part des Chinois. Si ceux-ci ne répondent pas
immédiatement à votre correspondance, à votre fax et à l'envoi de
documents présentant votre produit, vous devriez vous informer de
leurs vues d'une manière indirecte. En outre, les négociations avec
les Chinois traînent en longueur et il arrive souvent que les décideurs
chinois fassent leur apparition dans la dernière étape des négociations
et avec beaucoup de prudence, ce qui donne aux Français l'impression
de compliquer les choses. En cas d'échec la première fois, il faut
attendre avec patience une autre occasion pour faire la promotion.
Les Français sont conscients, bien entendu, de leur propre défaut :
avoir le goût d'agir seul, au lieu de collaborer avec autrui. Résultat :
ils sont battus. Les Allemands ou les Japonais s'unissent souvent
pour présenter des candidats à l'adjudication d'un gros projet en
Chine, et ils divisent le butin une fois qu’ils ont réussi. Ainsi,
ils sortent souvent gagnants. En revanche, les compagnies françaises
semblent désorganisées, manquer de communication et de coordination
dans l'action.
C’est en matière politique que les Français se contredisent le plus
vis-à-vis de la Chine. La France a été l'un des premiers grands
pays occidentaux à avoir compris l'importance de la Chine, et le
général de Gaulle a établi en premier des relations diplomatiques
avec notre pays. Les deux pays ont pour point commun d'insister
sur l'indépendance et la souveraineté, et si les Chinois ont eu
le courage de rivaliser avec l'URSS, les Français ont eu l'audace
de dire non aux Américains, ce qui leur a permis de coopérer largement
depuis longtemps. Paris s'est fait pour ainsi dire le centre de
transit pour les Chinois qui faisaient la navette entre la Chine
et l’Occident, et la ligne Beijing-Paris a été la première ligne
que l'aviation chinoise a ouverte à destination des pays occidentaux.
À l'époque, outre cette entente politique tacite, la France était
l'un des plus importants partenaires commerciaux occidentaux de
la Chine.
Cependant, à la fin des années 80, en raison de divergences sur
le plan commercial et des valeurs, la France et la Chine se sont
distancé l'une de l'autre, et les connaissances en politique des
Français sur la Chine marquent du retard.
Maintenant que les relations sino-françaises s'engagent de nouveau
dans une voie normale, l'organisation des Années croisées Chine-France
ne manquera pas d'accroître la compréhension mutuelle entre les
deux peuples.
(Quotidien du peuple)
La France n'est pas seulement un
pays romantique, selon le commissaire général des Années croisées
Chine-France
De nombreuses initiatives dans les secteurs
de l'économie, des sciences et de la formation occuperont une place
essentielle au sein de l'Année de la France en Chine. Un institut
technologique franco-chinois va être implanté à Shanghai, ainsi
qu'une nouvelle antenne de l'Institut Pasteur. Selon M. Lombard,
la France a investi un total de quelque 300 millions de yuans pour
cet événement d'échanges et de promotion. Toujours selon ses dires,
« le développement culturel est toujours accompagné d'un développement
économique, et un tel événement apportera certainement beaucoup
aux deux nations et à leur peuple sur un plan économique et social ».
Un Comité d'honneur a été constitué et il est formé d’entreprises
chinoises et françaises, d'une part pour apporter des moyens financiers
nécessaires à l'organisation des programmes, et d'autre part
pour permettre aux entreprises concernées de s'intégrer pleinement
au dispositif des Années croisées et de contribuer à promouvoir
les échanges économiques et commerciaux entre la France et la Chine.
Parmi les entreprises du Comité d'honneur, on trouve, entre autres,
le groupe d'électronique chinois TCL, et des compagnies françaises
telles que Total, Airbus, et France Télécom. M. Lombard souhaite
que l'Année de la France puisse toucher un maximum de Chinois, que
les relations de coopération soient renforcées, et que les échanges
dans des domaines multiples se poursuivent bien après la fin de
ces années.
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