Décembre 2004

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

 

I. L’esprit créatif français dans toute sa diversité

II. Comme si vous y étiez

III. Propos sur l'exposition Design d'en France

 

II. Comme si vous y étiez

Des participants à la conférence de presse sur l’Année de la France en Chine. Des artistes français présentent Les Trois Mousquetaires. La Cathédrale de Rouen de Claude Monet, œuvre présentée lors de l’exposition sur les impressionnistes.
Ouverture de l’exposition sur les trésors impressionnistes des collections nationales françaises au Musée des Beaux-Arts de Beijing. L’exposition Charles de Gaulle, l’homme des tempêtes à Beijing. La Patrouille de France présente un spectacle au-dessus de la Grande Muraille de Jinshanling

Depuis octobre, la presse chinoise couvre amplement les diverses activités de l’Année de la France en Chine et publie même des articles spéciaux pour mieux faire connaître la réalité française au public chinois. Découvrez quelques-uns de ces articles.

Jacques Chirac souhaite que l'Année de la France en Chine soit une contribution au dialogue des cultures

La France souhaite que l'Année de la France en Chine s'épanouisse dans un esprit de fête, un esprit de création, un esprit d'innovation et soit une nouvelle occasion de rencontre entre les deux peuples, a dit le président français Jacques Chirac dans une interview écrite accordée à l’agence de presse Xinhua. « La France est profondément attachée à la diversité des cultures et au pluralisme des acteurs sur la scène internationale. Plus de deux cents manifestations vont se succéder dans les grandes villes chinoises pour faire découvrir aux publics les plus divers, les réalités françaises », a déclaré M. Chirac. Soulignant que les démarches des années culturelles croisées entre la France et la Chine sont plutôt politiques et culturelles, M. Chirac a ajouté que « les manifestations prendront cependant tout leur sens ». L'Année de la France en Chine sera l'occasion de lancer de grandes coopérations technologiques sino-françaises, comme l'Institut technologique sino-français de Tongji ou l'Institut Pasteur de Shanghai. « Nous serons très heureux que l'Année de la France en Chine permette à nos entreprises d'explorer les vastes territoires sur lesquels elles pourront bâtir de nouveaux partenariats », a ajouté le président français. (Xinhua)

L'année de la France en Chine s'ouvre en musique

Le musicien français Jean-Michel Jarre a participé à l'ouverture de l'Année de la France en Chine avec un concert à la porte principale de la Cité interdite. La porte méridienne a été fermée pendant plus de 10 jours afin de préparer le spectacle, a déclaré M. Wang Hui, porte-parole du gouvernement municipal de Beijing, en ajoutant que plus de 15 000 personnes ont assisté à l'événement. Le concert s’est déroulé sur deux scènes séparées en plein air. L'une, située à l'intérieur de la Cité interdite, était seulement accessible aux invités spéciaux et aux détenteurs de billets VIP. La deuxième scène, située juste à l'extérieur de la Cité interdite, sur la place Tian'anmen, était ouverte à tous. Le public de la Cité interdite était complètement entouré de sons et d'images. Dix grands écrans gonflables de différentes formes, incluant des cônes et des sphères, présentaient des images tridimensionnelles de sites parisiens célèbres tels que la tour Eiffel et l'arc de Triomphe. Des écrans muraux avaient aussi été installés à Xidan, Wangfujing et Zhengyangmen, trois zones commerciales du centre-ville et sites pittoresques de la ville. Pour ceux qui préféraient rester à la maison, des retransmissions télévisées et sur le Web ont également eu lieu.
L'équipe de Jarre avait transporté 300 m3 d'équipement depuis la France pour cet événement, incluant 600 projecteurs et un système sonore Dolby Digital Surround de 100 000 watts. Environ 20 kilomètres de câbles ont été utilisés pour la mise en scène de ce spectacle somptueux. Jarre était accompagné sur scène par le pianiste sur synthétiseur Francis Rimbert et par Patrick Rondat à la guitare électrique.
En conservant son habitude d'incorporer des talents locaux dans ses concerts, un orchestre symphonique chinois de 85 membres, un orchestre de musique traditionnel et un chœur de 72 chanteurs chinois ont accompagné le célèbre artiste français.
Selon Alain Lombard, commissaire général de l'Année de la France en Chine, le spectacle devrait aider les Chinois à mieux comprendre la France et la culture française. Jarre, à qui l'on attribue d'avoir propulsé pratiquement à lui tout seul la musique moderne française sur la scène internationale, a tenu son dernier concert à Beijing en 1981. Il fut le premier musicien occidental à jouer en Chine après que le pays ait mis en place sa politique de réforme et d'ouverture.

Les meilleurs escrimeurs français participeront au lancement de l'Année de la France en Chine

Les meilleurs escrimeurs français, dont trois champions olympiques d'Athènes, participeront au lancement officiel de l'Année de la France en Chine, le 10 octobre à Beijing, à l'occasion d'une rencontre contre leurs homologues chinois, a indiqué Philippe Omnès, directeur technique national de la Fédération française d'escrime (FFE). Il s'agit du fleurettiste Brice Guyart, médaille d'or individuel aux JO 2004, de l'épéiste Fabrice Jeannet et du sabreur Julien Pillet, champions olympiques par équipe en Grèce, de la sabreuse Léonore Perrus, de la fleurettiste Adeline Wuillème et de l'épéiste Laura Flessel. Le match se déroulera selon la formule du relais à l'italienne, avec six assauts. La Chine, qui s'est éveillée à l'escrime depuis plusieurs années et prépare activement les Jeux 2008, présentera également sa meilleure équipe, avec notamment l'imposant épéiste Wang Lei, médaille d'argent individuel à Athènes.
Les escrimeurs français accompagneront le président français Jacques Chirac lors de sa visite d'État en Chine. « Pour faire plaisir à leurs hôtes, les Chinois voulaient inviter ce qui représente le mieux la culture sportive de la France. Ils ont choisi l'escrime », a souligné M. Omnès. (Xinhua)

Une exposition sur la vie du général Charles de Gaulle se tient respectivement à Beijing et à Shanghai

L'exposition intitulée Charles de Gaulle, l'homme des tempêtes, qui fut le premier à reconnaître la Chine nouvelle parmi les pays occidentaux, se tient du 10 au 30 octobre à Beijing, puis à Shanghai à partir du 15 novembre pour célébrer le 40e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France.
Les objets de l'exposition, une partie importante de l'Année de la France en Chine, comprendront, entre autres, la robe de baptême du général, son sabre Saint-Cyrien, sa veste de commandant de char de 1940, ses tenues militaires de 1940 et de 1969, la reconstitution du bureau du 5, rue de Solferino à Paris, ainsi que deux voitures lui ayant appartenu et restaurées par le service du patrimoine de PSA Peugeot Citroën : la traction 15 Six H avec laquelle il se rendit à l'Élysée en mai 1958 et la DS 19 5249 Hu 75.
L'exposition reflète la vie légendaire du général Charles de Gaulle en utilisant de nombreux dispositifs audiovisuels et multimédias ainsi que des documentaires.
En janvier 2004, le président chinois Hu Jintao a rendu hommage au général dans le bureau de ce dernier au 5, rue de Solferino à Paris. Désormais, on peut lire dans le livre d'or de la Fondation la phrase calligraphiée de la main du président Hu Jintao : « Perpétuons l'esprit d'un Grand Homme, pérennisons l'amitié franco-chinoise ».
Parlant de l'importance de l'exposition, Wang Yunxiang, vice-président de l'Institut de politique étrangère du peuple chinois, a dit que Charles de Gaulle n'était pas seulement un héros national et un homme d'État français, mais aussi le fondateur des relations diplomatiques sino-françaises. Le 27 janvier 1964, Mao Zedong et Charles de Gaulle avaient fait le premier choix historique pour établir officiellement les relations diplomatiques bilatérales. (Xinhua)

Ouverture d'une exposition de tableaux impressionnistes français

Cinquante et un tableaux impressionnistes français ont accueilli dimanche leurs premiers visiteurs, dont le président chinois Hu Jintao, le président français Jacques Chirac, ainsi que leur épouse, au Palais des Beaux-Arts de Chine à Beijing.
La grande majorité de ces 51 tableaux, trésors impressionnistes des collections nationales françaises, appartient au Musée d'Orsay. L'exposition est rendue exceptionnelle par la présence de chefs-d'œuvre tels que Le Fifre d'Édouard Manet, La Classe de danse d'Edgar Degas, La Cathédrale de Rouen de Claude Monet, Torse, effet de soleil de Pierre-Auguste Renoir ainsi que d'autres peintures impressionnistes.
Les trésors français, d'une valeur totale de 500 millions d'euros, sont exposés dans la grande salle récemment rénovée du Palais des Beaux-Arts de Chine. La partie française a préparé pendant trois mois le prêt de ces tableaux à la Chine, et la France a fixé le mode d'exposition et d'autres détails de cet événement à Beijing, a déclaré Pu Tong, président du Comité d'organisation des Années croisées Chine-France. Il a ajouté que le Musée des Beaux-Arts de Chine avait imprimé des albums de tableaux comportant les présentations de ces œuvres et de leurs auteurs; ces présentations ont été réalisées par les spécialistes français de l'histoire artistique. Après le séjour à Beijing, ces trésors impressionnistes français se rendront à Shanghai et à Hongkong. (Xinhua)

Début d'une exposition d'art français contemporain

Une exposition d'art français contemporain intitulée Des cieux jusqu'au temple du Ciel a ouvert ses portes au parc du temple du Ciel à Beijing. Deux cent trente drapeaux de cinq mètres de haut sont montés sur des colonnes pesant 400 kilogrammes et sont faits d'un dégradé de cinq couleurs de bleu qui est censé évoquer le lapis-lazuli utilisé pour les tuiles du Temple lui-même. Les drapeaux se tiennent sur les deux côtés de l'allée principale menant à la vue magnifique de « l'autel des prières pour une bonne récolte ».
L'exposition de l'artiste français Daniel Buren se tiendra jusqu'en novembre. Elle fait partie des activités liées à l'Année de la France

(Quotidien du peuple).

Des feux d'artifice français à Shanghai

Un spectacle de feux d'artifice inhabituel, présenté par le groupe français « F » et combinant des feux d'artifice éblouissants, de la musique et des spectacles, aura lieu à Shanghai. Ce spectacle ressemble davantage à une pièce de théâtre racontant un conte de fées du Moyen-Âge européen. Dans l'histoire, le soleil est volé par un dieu et se transforme en trois couleurs : rouge, or, et blanc. Au dernier moment, le dieu rend le soleil au peuple.
Sur une scène haute de huit mètres, les acteurs joueront des magiciens qui essaient de fabriquer un nouveau soleil à partir de matériaux à base de feu. Le public verra la flamme jaillir à une douzaine de mètres de haut comme un volcan en éruption. Dans le feu, deux musiciens joueront deux morceaux impromptus au violoncelle et au saxophone. Composé d'aspects si divers, les feux d'artifice seront une occasion pour le public chinois de goûter au charme de l'art français.

(Quotidien du peuple)

La Chine aux yeux des Français

Les Français présentent un vif intérêt pour la culture chinoise et leur bagage en la matière est loin d'être nul. Je me souviens que, lors de ma première mission en France, un chauffeur de taxi et moi avions bavardé tout au long du trajet. Il m'avait évoqué la révolution culturelle, l'explosion de la première bombe atomique en Chine et la détérioration des relations sino-soviétiques.
Un jour, alors que je travaillais en France, une dame d'un central téléphonique m'a parlé du royaume Taiping. Cela m'a surpris qu'une Française connaisse cet épisode éphémère dans l'histoire de la Chine. Elle m'a expliqué qu'elle avait été institutrice et connaissait donc un peu l'histoire de divers pays.
Bien que les Français connaissent la culture chinoise, ils éprouvent souvent une certaine perplexité. La « Chine » évoque souvent les choses difficiles à comprendre. Parfois, face à une situation complexe, les Français plaisantent en disant que c'est une chinoiserie. Pour eux, la Chine est un pays mythique. Si vous visitez les anciens châteaux un peu partout en France, il est fort probable que vous verrez des objets antiques chinois en porcelaine (des vases, par exemple) dans les salles. Il en va de même si vous êtes invité chez des gens riches ou des aristocrates français. À leurs yeux, la porcelaine fait partie essentielle de la culture chinoise.
Beaucoup de Français connaissent la révolution culturelle. Une fois, les membres d’une famille française n'ayant jamais visité la Chine m'ont parlé de la révolution culturelle et de Mao Zedong.  L'hôte m'a montré un petit carnet rouge et je ne savais que dire devant les Citations du président Mao, que je n'avais pas lues depuis longtemps.
J'ai un ami français qui a fait des études en Chine dans les années 1970 et qui était un fervent du Parti communiste et du président Mao lorsqu'il était jeune. Il avait pris beaucoup de photos en Chine et les a conservées jusqu'à présent. La révolution culturelle non seulement a changé la physionomie de la Chine, mais aussi a exercé un impact profond sur le monde occidental. Nous avons exporté la révolution dans certains pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine. Même de nos jours, il existe des maoïstes en Afrique et en Amérique latine qui soutiennent la thèse du siège des villes à partir des campagnes. Si je n'avais pas habité en France, je n'aurais pu imaginer le degré de vulgarisation des connaissances historiques sur la révolution culturelle dans les pays d'Europe où le capitalisme est profondément enraciné.


Du point de vue économique et commercial, la Chine est tout aussi intéressante aux yeux des Français. Leurs opinions peuvent se résumer en trois thèses : la thèse des relations, de la face et du temps.
S'agissant de la Chine, ce sont les relations (guanxi) qui impressionnent le plus les Français. Le premier mot chinois qu'ils apprennent est souvent « ganbei » (cul sec). Ceux qui visitaient la Chine à la fin des années 1970 et au début des années 1980 savaient une autre expression en chinois « meiyou » (il n’y en a pas). En effet, à l'époque, les marchandises manquaient, l'attitude de service était lamentable et les vendeurs répondaient souvent par cette expression. Par la suite, de plus en plus de Français se sont rendus en Chine et ils connaissaient un autre mot : guanxi. D'après eux, les relations sont omniprésentes; par exemple, si c'est la première fois qu'une entreprise va en Chine, elle n'est appréciée par les Chinois qu'à travers l'introduction d'un intermédiaire. Ils croient que les Chinois sont souvent sensibles aux représentants de l'entreprise plutôt qu’à l'entreprise elle-même. Ceux qui travaillent en Chine et sont devenus des connaisseurs des Chinois peuvent recevoir une amitié fidèle.
Deuxièmement, c'est la thèse de la face. En Chine, les entreprises françaises mènent aussi grand train. Pour des négociations avec les Chinois, elles choisissent toujours des hôtels de luxe. Vu que les Chinois s'intéressent aux titres affichés sur la carte de visite et aiment connaître les fonctions de leur protagoniste, les Français offrent parfois des titres « virtuels ». Pour gagner la face, ils invitent leurs homologues chinois à prendre le repas et à boire et parlent un peu de coopération, de réciprocité et d'amitié des peuples des deux pays.


Selon la thèse du temps, avoir affaire aux Chinois demande du temps et de la patience. Comme les formalités sont nombreuses avant l'approbation du projet, selon les Français, vous ne pouvez vous attendre à une réponse rapide de la part des Chinois. Si ceux-ci ne répondent pas immédiatement à votre correspondance, à votre fax et à l'envoi de documents présentant votre produit, vous devriez vous informer de leurs vues d'une manière indirecte. En outre, les négociations avec les Chinois traînent en longueur et il arrive souvent que les décideurs chinois fassent leur apparition dans la dernière étape des négociations et avec beaucoup de prudence, ce qui donne aux Français l'impression de compliquer les choses. En cas d'échec la première fois, il faut attendre avec patience une autre occasion pour faire la promotion.
Les Français sont conscients, bien entendu, de leur propre défaut : avoir le goût d'agir seul, au lieu de collaborer avec autrui. Résultat : ils sont battus. Les Allemands ou les Japonais s'unissent souvent pour présenter des candidats à l'adjudication d'un gros projet en Chine, et ils divisent le butin une fois qu’ils ont réussi. Ainsi, ils sortent souvent gagnants. En revanche, les compagnies françaises semblent désorganisées, manquer de communication et de coordination dans l'action.
C’est en matière politique que les Français se contredisent le plus vis-à-vis de la Chine. La France a été l'un des premiers grands pays occidentaux à avoir compris l'importance de la Chine, et le général de Gaulle a établi en premier des relations diplomatiques avec notre pays. Les deux pays ont pour point commun d'insister sur l'indépendance et la souveraineté, et si les Chinois ont eu le courage de rivaliser avec l'URSS, les Français ont eu l'audace de dire non aux Américains, ce qui leur a permis de coopérer largement depuis longtemps. Paris s'est fait pour ainsi dire le centre de transit pour les Chinois qui faisaient la navette entre la Chine et l’Occident, et la ligne Beijing-Paris a été la première ligne que l'aviation chinoise a ouverte à destination des pays occidentaux. À l'époque, outre cette entente politique tacite, la France était l'un des plus importants partenaires commerciaux occidentaux de la Chine.
Cependant, à la fin des années 80, en raison de divergences sur le plan commercial et des valeurs, la France et la Chine se sont distancé l'une de l'autre, et les connaissances en politique des Français sur la Chine marquent du retard.
Maintenant que les relations sino-françaises s'engagent de nouveau dans une voie normale, l'organisation des Années croisées Chine-France ne manquera pas d'accroître la compréhension mutuelle entre les deux peuples.

(Quotidien du peuple)

La France n'est pas seulement un pays romantique, selon le commissaire général des Années croisées Chine-France

De nombreuses initiatives dans les secteurs de l'économie, des sciences et de la formation occuperont une place essentielle au sein de l'Année de la France en Chine. Un institut technologique franco-chinois va être implanté à Shanghai, ainsi qu'une nouvelle antenne de l'Institut Pasteur. Selon M. Lombard, la France a investi un total de quelque 300 millions de yuans pour cet événement d'échanges et de promotion. Toujours selon ses dires, « le développement culturel est toujours accompagné d'un développement économique, et un tel événement apportera certainement beaucoup aux deux nations et à leur peuple sur un plan économique et social ». Un Comité d'honneur a été constitué et il est formé d’entreprises chinoises et françaises, d'une part pour apporter des moyens financiers nécessaires à l'organisation des programmes, et d'autre part pour permettre aux entreprises concernées de s'intégrer pleinement au dispositif des Années croisées et de contribuer à promouvoir les échanges économiques et commerciaux entre la France et la Chine. Parmi les entreprises du Comité d'honneur, on trouve, entre autres, le groupe d'électronique chinois TCL, et des compagnies françaises telles que Total, Airbus, et France Télécom.  M. Lombard souhaite que l'Année de la France puisse toucher un maximum de Chinois, que les relations de coopération soient renforcées, et que les échanges dans des domaines multiples se poursuivent bien après la fin de ces années.