La cuisine tibétaine
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La
Drokpa Katsa, des tripes assaissonnées
à la mode tibétaine. |
En raison
de l’environnement écologique et culturel particulier du Tibet,
la cuisine présente des caractéristiques bien typiques.
1. Elle
est fortement influencée par la partie intérieure de Chine, l’Inde
et le Népal. Le nom de certains plats en témoigne : « gyaho » (marmite à la mode han), « gyatog » (nouilles à la mode han), etc. Même le grand banquet
tibétain est appelé « Gyaso
Liugyoje », ce qui signifie dix-huit mets différents
à la mode han.
2. La
cuisine traditionnelle tibétaine favorise les plats mijotés, assaisonnés,
cuits à la vapeur ou mangés crus; très peu de mets sont sautés
à cause de la haute altitude qui empêche souvent une bonne cuisson.
Les ingrédients principaux sont des produits locaux, tels que
la qingke (orge de montagne),
le yack, le mouton, les tripes, le beurre de yack, le fromage,
etc. Les légumes saisonniers figurent peu au menu tibétain. Toutefois,
ces dernières années, la culture maraîchère s’est développée sur
le plateau, et on commence à voir des légumes sur la table tibétaine.
3. Les
habitudes alimentaires des régions agricoles sont différentes
de celles des régions d’élevage. Ces dernières consomment principalement
de la viande et très peu de
tsampa, alors que les premières font le contraire. Les pasteurs
dans le nord du Tibet n’aiment pas le cari, alors que les gens
du Sud ne pourraient s’en passer. De même, la préparation du Qoiri
(viande de mouton mijotée avec orge), plat tant apprécié partout,
n’est pas la même.
4. Lhasa
et Xigazê sont les deux centres de la cuisine tibétaine. Il faut
noter que la cuisine de Lhasa est représentative de la culture
culinaire du Tibet.
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