Les
noms tibétains
Si vous rencontrez un Tibétain et que vous lui
demandez son nom de famille, le Tibétain ne pourra vous répondre
car les gens du Toit du monde n’ont pas, à proprement parler, de
nom de famille, bien qu’ils aient un nom de clan. En fait, il n’y
a pas de manière simple de classer les noms tibétains, mais l’histoire
de leurs diverses origines est une histoire fascinante.
Règle générale, les noms tibétains sont composés
de quatre syllabes : par exemple, Tashi Dorje. Les descendants
du premier roi Nyatri Tsanpo (137 av. J.-C.), les chefs des Sept
Trônes célestes, prirent tous la première syllabe du nom de leur
mère pour former leur nom. Par exemple, pour Mugtri Tsanpo, la syllabe
« mug » était dérivée du nom de la mère :Nam Mug-mug. Dans
le cas de Sotri Tsanpo, le « So » était dérivé de sa mère So Thamtham.
On note donc des traces d’une société matriarcale. Plus tard, avec
l’émergence des classes, les gens commencèrent à se différencier
par leur statut social, et afin de protéger le leg du clan d’une
génération à l’autre, chacun prenait le nom du clan comme nom de
famille. (à suivre)
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