Pudong :
l’aurore de la côte ouest du Pacifique
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Une
noce joyeuse dans la zone de Pudong. |
Aujourd’hui,
lorsqu’on se promène sur les quais de Pudong, on voit un grand ancre
de fer qui se dresse au bord de la mer. C’est l’ancien siège du
chantier naval Qiuxin de Shanghai, vieux de 70 ans, qui témoigne
des vicissitudes et du rêve des gens de cette époque.
On dit
qu’un nouveau pont maritime de 30 km sera construit entre Pudong
de Shanghai et Hangzhou du Zhejiang. Après l’achèvement de la première
phase de ces travaux en 2005, la capacité de chargement et de déchargement
du port de Shanghai pourra atteindre 12 millions de conteneurs standards.
Les Shanghaïens savent bien que les activités financières sont réalisées
par la capacité de rassembler et de distribuer des marchandises.
Il faut un port en eau profonde pour que Shanghai devienne un centre
financier et commercial.
Le port
de Shanghai d’autrefois s’étendait sur les 100 km de la rivière
Huangpu, et sa capacité de travail se classait au premier rang au
pays. L’exploitation de Pudong a déplacé le port fluvial intérieur
de la rivière Huangpu au confluent de cette rivière avec le Yangtsé,
c’est-à-dire vers la région de Waigaoqiao
à Pudong. Mais la voie navigable est encore étroite, les cargos
de la classe des 50 000 tonnes doivent attendre la marée montante
pour entrer dans le port. Actuellement, on a déjà achevé les travaux
en quatre phases pour la construction du port. Il y a
douze postes de mouillage et la manutention peut atteindre
six millions de conteneurs standards. Mais selon le gouvernement
municipal de Shanghai, c’est insuffisant; la ville doit avoir son
propre port en eau profonde.
Un journaliste
a posé la question suivante à Li Tingyao, directeur du bureau de
la recherche sur l’économie régionale : « De combien d’argent
aura-t-on besoin pour la construction du port et de ce grand pont,
et d’où proviendra cet argent? » Li a répondu : « Il
faut investir des dizaines de milliards de yuans dans ces travaux.
La ville de Shanghai veut bien en être l’investisseur, et les revenus
financiers qui découleront de la construction appartiendront à la
province du Zhejiang. Shanghai est un bénéficiaire à long terme.
En fait, pour l’heure, de la voie de navigation étroite du Yangtsé
à Shanghai, un cargo ne peut pas entrer directement dans le chenal
principal international. Une fois que la ville de Shanghai aura
une grande quantité de marchandises à manutentionner, elle pourra
attirer plus de capitaux et deviendra vraiment un centre commercial
international. »
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