AVRIL  2003

 

Pudong déploie ses ailes
Pudong : les yeux du dragon du delta du Yangtsé
La « hauteur Pudong » et la « vitesse Shenzhen »
Pudong : l’aurore de la côte ouest du Pacifique

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Pudong : l’aurore de la côte ouest du Pacifique

Une noce joyeuse dans la zone de Pudong.

Aujourd’hui, lorsqu’on se promène sur les quais de Pudong, on voit un grand ancre de fer qui se dresse au bord de la mer. C’est l’ancien siège du chantier naval Qiuxin de Shanghai, vieux de 70 ans, qui témoigne des vicissitudes et du rêve des gens de cette époque.

On dit qu’un nouveau pont maritime de 30 km sera construit entre Pudong de Shanghai et Hangzhou du Zhejiang. Après l’achèvement de la première phase de ces travaux en 2005, la capacité de chargement et de déchargement du port de Shanghai pourra atteindre 12 millions de conteneurs standards. Les Shanghaïens savent bien que les activités financières sont réalisées par la capacité de rassembler et de distribuer des marchandises. Il faut un port en eau profonde pour que Shanghai devienne un centre financier et commercial.

Le port de Shanghai d’autrefois s’étendait sur les 100 km de la rivière Huangpu, et sa capacité de travail se classait au premier rang au pays. L’exploitation de Pudong a déplacé le port fluvial intérieur de la rivière Huangpu au confluent de cette rivière avec le Yangtsé, c’est-à-dire vers la région de Waigaoqiao à Pudong. Mais la voie navigable est encore étroite, les cargos de la classe des 50 000 tonnes doivent attendre la marée montante pour entrer dans le port. Actuellement, on a déjà achevé les travaux en quatre phases pour la construction du port. Il y a  douze postes de mouillage et la manutention peut atteindre six millions de conteneurs standards. Mais selon le gouvernement municipal de Shanghai, c’est insuffisant; la ville doit avoir son propre port en eau profonde.

Un journaliste a posé la question suivante à Li Tingyao, directeur du bureau de la recherche sur l’économie régionale : « De combien d’argent aura-t-on besoin pour la construction du port et de ce grand pont, et d’où proviendra cet argent? » Li a répondu : « Il faut investir des dizaines de milliards de yuans dans ces travaux. La ville de Shanghai veut bien en être l’investisseur, et les revenus financiers qui découleront de la construction appartiendront à la province du Zhejiang. Shanghai est un bénéficiaire à long terme. En fait, pour l’heure, de la voie de navigation étroite du Yangtsé à Shanghai, un cargo ne peut pas entrer directement dans le chenal principal international. Une fois que la ville de Shanghai aura une grande quantité de marchandises à manutentionner, elle pourra attirer plus de capitaux et deviendra vraiment un centre commercial international. »