Les coutumes funéraires
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Le
stûpa en or du XIIIe dalaï-lama. |
L’environnement naturel et humain sans parallèle du Tibet a engendré des coutumes
funéraires tout aussi particulières qui ont été profondément influencées
par le bouddhisme tibétain et la religion bon (la religion autochtone).
On y trouve cependant la plupart des coutumes funéraires qui existent
dans le monde — inhumation, crémation, mise en stûpa, sépulture
céleste, immersion dans l’eau, sépulture dans la falaise, sépulture
à l’arbre, mise en sarcophage et enterrement dans une fosse commune.
L’inhumation est la pratique la plus ancienne. La mise en stûpa
et la crémation étaient souvent considérées comme des funérailles
réservées aux nobles. Notamment, la mise en stûpa était réservée
aux dalaï-lamas et panchen-lamas, ainsi qu’aux trulkou (bouddhas
vivants). Pour leur part, les moines et les gens importants choisissent
la crémation. Cependant, dans les régions forestières comme la préfecture
de Nyingchi, on pratique aussi l’incinération. L'immersion dans
l’eau est souvent pour les pauvres, les personnes décédées des suites
d’une maladie, les enfants, etc. La sépulture à l’arbre se pratique
surtout dans la préfecture de Nyingchi, dans le cas des fœtus avortés.
La sépulture dans la falaise se pratique principalement au Tibet
du Sud. La sépulture céleste est toutefois la forme la plus acceptée,
et est généralisée au Tibet.
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