AOÛT  2003

 

Binhai, comme si vous y étiez
Une nouvelle zone à Tianjin

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Une nouvelle zone à Tianjin

HOU RUILI

Les anciennes terres salines et alcalines après leur mise en valeur.
Au bord de la mer Bohai, se trouve une zone formidable, autrefois une vaste étendue de terres salines et alcalines qui a été transformée en une zone économique moderne, l’une des plus appréciées par les hommes d’affaires étrangers en Chine depuis une dizaine d’années. Aujourd’hui, dans cette zone verdoyante, les infrastructures sont complètes et de grandes sociétés y sont implantées. Peut-être cette zone sera-t-elle un jour connue non seulement en Chine du Nord, mais aussi dans le monde.

Une superficie de 2 270 km2 de terres de mauvaise qualité, qui s’étend de l’est de la ville de Tianjin jusqu’aux rives de la mer Bohai, était l’emplacement initial de la nouvelle zone de Binhai. Autrefois, sur cette vaste étendue, il n’y avait que des herbes desséchées ; le riz Xiaozhan, connu dans tout le pays, y avait été produit mais ne donnait plus de bonnes récoltes à cause de la pénurie d’eau.

Avant d’être mise en exploitation, sur le plan administratif, la nouvelle zone de Binhai regroupait trois arrondissements : Tanggu, Hangu et Dagang. À cause de l’environnement naturel défavorable, le développement n’était pas satisfaisant. En tant qu’une des premières villes côtières de Chine ouvertes sur l’extérieur en 1984, Tianjin a établi une zone d’exploitation à Binhai. En 1991, la zone franche, la seule zone franche du Nord et du Nord-Ouest de la Chine, y a été établie. Grâce à son port, la zone franche a utilisé la méthode couramment employée dans les autres zones de ce genre pour devenir le centre international de distribution des marchandises de la Chine du Nord. Pour aider les différentes unités économiques à se compléter, la ville de Tianjin a regroupé le port, la zone d’exploitation, la zone franche, les arrondissements de Tanggu, Hangu et Dagang, ainsi que la zone industrielle du cours inférieur du fleuve Haihe, dans la zone de Binhai.

La nouvelle zone de Binhai applique des politiques préférentielles pour encourager les hommes d’affaires étrangers à y investir.

On peut dire que la zone de Beihai est un nouveau vocabulaire dans le dictionnaire des citadins de Tianjin, car le développement rapide de cette zone est vraiment impressionnant.
Binhai a payé cher pour améliorer son environnement naturel. On a utilisé la technique la plus avancée pour retirer le sel et l’alcali du sol et éviter en même temps qu’il ne s’affaisse. Aujourd’hui, les arbres se balancent sous la brise marine, les fleurs s’épanouissent, les bâtiments modernes et les infrastructures sont bien installés partout.

Chef de file de l’économie de la Chine du Nord

Dans l’histoire, la ville de Tianjin était le centre économique de la Chine du Nord. Son industrie de transformation salinière était très connue. Mais aujourd’hui, si Tianjin veut devenir une ville portuaire moderne, elle ne peut plus se dissocier de la construction et du développement de la nouvelle zone de Binhai. Ce qui est encourageant, c’est que cette zone, fondée il y a dix ans, montre déjà son nouvel aspect au monde. C’est une zone destinée à créer un équilibre économique global, en ayant comme base l’industrie lourde et comme activité principale la technique de pointe et l’exportation. La réussie construction de Binhai a permis à Tianjin de devenir un centre économique important de la Chine du Nord.

C’est dans cette nouvelle zone économique que s’est produite une série de miracles. En observant la situation de l’utilisation des capitaux étrangers dans les trois grandes villes de Tianjin, Beijing et Shanghai de 1992 à 2001, on découvre que l’écart entre Tianjin et ces deux autres grandes villes a diminué sans cesse. Le montant total des capitaux étrangers à Tianjin a dépassé celui de Beijing et était 68 % supérieur à celui de Shanghai. Pour ce qui est de la balance commerciale, en 2001, elle était défavorable pour Beijing et Shanghai, mais favorable pour Tianjin, avec 800 millions de dollars US. Tout cela est dû à la contribution de Binhai, dont le volume des exportations a dépassé la moitié de celui de la ville.

Le PDG de la société Motorola en interview.

La croissance économique rapide provient du travail acharné des gens. Un journal de Hongkong a ainsi décrit le maire actuel de Tianjin : « Zhang Lichang, un simple ouvrier sidérurgique ayant reçu une formation universitaire, a gravi les échelons jusqu’à être promu maire de la ville de Tianjin. Ne se donnant pas des airs de bureaucrate, il a souvent présidé en personne des réunions où il écoutait les opinions des hommes d’affaires étrangers. Ye Disheng, conseiller en commerce extérieur et ex-maire adjoint, est un spécialiste de l’électronique. Grâce à ses efforts, la société Motorola a édifié une bonne coopération avec la ville de Tianjin et lui a offert la première puce électronique produite en Chine.

Une forêt où poussent de grands arbres

Depuis 2001 jusqu’aujourd’hui, Binhai s’est efforcée de développer le secteur de la technologie de pointe et a élaboré des politiques préférentielles. Actuellement, de nombreuses sociétés mondialement connues s’y sont implantées, ce qui a élevé la capacité concurrentielle de cette zone et créé une série de marques célèbres tant en Chine qu’à l’étranger.

Parmi de nombreuses transnationales à Binhai, Motorola est la plus représentative. Après une décennie de développement à Tianjin, l’effectif de cette société est passé de 109 à plus de 10 000 employés, ses investissements, de 120 millions à 3 milliards de dollars US, et la valeur de sa production, de dix millions à 4,9 milliards de dollars US. La zone d’exploitation de Tianjin est devenue la plus grande base de production de Motorola dans le monde. En 2001, avec des chiffres de vente de 31,289 milliards de yuans, Motorola (Chine) s’est classée première parmi les 500 grandes entreprises étrangères en Chine. Wu Xiaozhen, vice-président de Motorola, a dit : « La zone d’exploitation de Tianjin est l’endroit où le bénéfice est le plus élevé pour l’entreprise étrangère. »

C’est grâce à l’implantation de nombreuses entreprises étrangères à Binhai et à ses politiques préférentielles que de plus en plus d’entreprises étrangères y sont venues à tour de rôle. Même pendant la crise financière en Asie du Sud-Est, le montant des investissements n’a jamais diminué ; bien que le nombre d’autorisations d’établissement d’entreprises à capitaux étrangers ait baissé, le volume des exportations a toujours maintenu sa croissance.

Former et développer un groupe d’industries de technologies de pointe demandent un système de services complets. À l’heure actuelle, Binhai possède déjà huit sociétés d’investissement à risques, sept « incubateurs » et vingt-deux organismes de recherches scientifiques. En s’appuyant sur ces services, la société de biotechnologie Taida de Tianjin a réussi à être cotée à la Bourse de Hongkong.

Se frayer un chemin

La zone d’exploitation économique de Tianjin, fondée en 1984, peloton de tête dans la zone de Binhai, est la seule zone à ne pas bénéficier des aides financières de l’État parmi les quatorze zones d’exploitation. Elle se développe grâce aux crédits bancaires.

Le crédit bancaire de 370 millions de yuans que la zone a obtenu au début de sa fondation a été utilisé pour construire les infrastructures de l’aire industrielle et de l’aire résidentielle. Cela a constitué les seuls moyens pour attirer les premières sociétés étrangères.

À cause du manque de capitaux, la zone d’exploitation a été obligée de chercher d’autres méthodes pour se développer. En août 1989, le bureau d’administration foncière, relevant de la zone d’exploitation de Tianjin, a signé avec une compagnie américaine le premier contrat sur le droit d’utilisation payante d’un terrain d’une superficie de 5,36 km2. Ce contrat est valable pour 70 ans. Cette compagnie est chargée de construire les infrastructures et d’introduire des projets industriels. La méthode de la zone est similaire à celle la zone de Yangpu en mer Méridionale. Ces deux actions ont fait sensation en Chine et ont aussi été critiquées. Plus tard, la zone d’exploitation de Tianjin a également vendu à la Corée du Sud le droit d’utilisation d’un terrain d’une superficie de 1,2 km2, et elle a signé avec beaucoup d’entreprises chinoises des contrats sur l’exploitation de terres, ce qui a non seulement attiré les capitaux étrangers, mais accélère le rythme de la mise en valeur de ces terres.

Sept ans plus tard, les recettes financières et les frais d’utilisation de la terre, perçus après la mise en valeur d’un terrain d’une superficie de 4,2 km2, ont permis à la zone d’exploitation à la fois de rembourser les crédits et les intérêts bancaires et de posséder des immobilisations d’un milliard de yuans. Cela signifie que, chaque année, la zone peut utiliser ses propres capitaux pour exploiter un terrain d’une superficie de 1 km2. En même temps, 470 entreprises à capitaux étrangers se sont implantées dans la zone d’exploitation ; le montant total d’investissement a atteint 930 millions de dollars US et a même dépassé un milliard de dollars US, si l’on y ajoute aussi celui des entreprises chinoises.

En 1994, un an après la fondation de la zone de Binhai, la valeur globale de la production industrielle de la zone d’exploitation de Tianjin, établie depuis 10 ans, avait atteint 14 milliards de yuans, chiffre supérieur à la valeur globale de la zone de Shenzhen qui entrait dans sa dixième année (11,7 milliards de yuan). Quant au taux de productivité moyen par personne, objectif important qui indique le niveau de l’industrie, il avait déjà atteint 200 000 yuans, chiffre bien supérieur au niveau de Shenzhen (70 000 yuans). En l’espace de ces dix ans, la zone d’exploitation de Tianjin avait investi 2 milliards de yuans, alors que le montant d’investissement de la zone spéciale de Shenzhen s’était élevé à 22 milliards de yuans.

Actuellement, la zone d’exploitation de Tianjin n’a plus besoin de Motorola ni de Toyota pour entraîner la croissance de l’économie, elle a besoin de plus de capitaux étrangers. Le 25 novembre 2002, la Banque de l’industrie et du commerce de Chine a octroyé à la société Taida un crédit de 10 milliards de yuans.

Dans la première période d’exploitation de la zone, pour assurer les besoins de l’exploitation et défendre son image, la compagnie générale de la zone d’exploitation a adopté la méthode de faire circuler les capitaux, c’est-à-dire d’utiliser conjointement les finances, les frais d’utilisation de la terre et le crédit bancaire pour construire et faire baisser les intérêts. À cette époque-là, on a choisi le prêt à faible taux d’intérêt d’une durée de 5 ans, si bien qu’on a construit une zone prometteuse sans recevoir de subsides de l’État et que l’on a remboursé à terme des emprunts et payer des intérêts. Aujourd’hui, la société Taida continue d’utiliser cette méthode pour exploiter la deuxième phase de la zone. En faisant jouer aux finances budgétaires le rôle de levier de fonds, la zone a pu obtenir davantage de crédits bancaires et de capitaux. Dans quelques années, on verra le nouvel aspect de la zone d’exploitation de Tianjin et de la zone de Binhai. En plus, avec l’amélioration de l’environnement d’investissement, la zone d’exploitation attirera plus d’investissements et stimulera la croissance des recettes financières.

Accueillir la troisième vague de l’investissement en Chine

Le centre du service d'investissement de la zona d'exploitation économique et technique de Tianjin.

Les villes de Beijing et de Tianjin sont distantes de 110 km et considérées par les sociétés étrangères comme une région économique. Selon une revue étrangère, on peut prendre l’investissement dans ces deux villes comme la troisième vague de l’investissement en Chine. La première vague a déferlé dans la province du Guangdong dans les années 1980, tandis que Shanghai était la bénéficiaire de la deuxième vague en 1992. Mais en 1993 et en 1994, beaucoup d’investisseurs étrangers ont afflué à Beijing et à Tianjin. Ce grand essor de l’investissement a d’abord été imprimé par des sociétés de Hongkong qui avaient des liens du sang et des relations culturelles avec le Sud de la Chine. Puisque la concurrence sur le marché est très acharnée dans cette région, ces investisseurs sont venus au Nord pour chercher de nouvelles occasions de développement. Les sociétés transnationales qui installent souvent leur siège d’Asie-Pacifique à Hongkong, suivent aussi cette stratégie régionale.

Motorola est la troisième grande société électronique américaine et l’une des 150 entreprises industrielles dont le chiffre d’affaires est le plus élevé aux États-Unis. En une seule fois, cette grande transnationale a signé avec la zone d’exploitation de Tianjin un contrat d’une durée de 70 ans sur la fondation d’une société avec ses propres capitaux. Au début de sa fondation, cette société a investi 120 millions de dollars US, et en 1995, elle a augmenté ses investissements de 720 millions de dollars US. Après avoir atteint son objectif de produire annuellement 8 millions de téléphones portables en 1999, elle a augmenté ses investissements de 1,9 milliard de dollars US en 2000. Cette action a étonné les milieux économiques mondiaux. Cette société a l’intention de construire dans cette zone le plus grand centre mondial de production de semi-conducteurs et la plus grande base de production des produits de télécommunication en Asie. Elle fait vraiment preuve d’une détermination ferme.

En fait, c’est en 1988 que cette société a décidé d’implanter une usine en Chine, et M. Lai Qisin, P D.-G. de Motorola (Chine), un Chinois d’origine américaine, était chargé de préparer la construction d’une société en Chine. Certains départements chinois lui ont alors recommandé quelques villes comme Guangzhou, Shenzhen, Shanghai et Tianjin. Il a inspecté toutes ces villes et a choisi Tianjin. « Le Sud de la Chine est bien développé sur le plan du commerce, alors que l’industrie prospère dans le Nord. Les affaires de Motorola sont dans l’industrie et elle a naturellement choisi le Nord », a expliqué M. Lai.

Quant à la raison du choix de la zone d’exploitation de Tianjin, M. Lai a ajouté : « Selon mes renseignements, la zone d’exploitation de Tianjin est plus avantageuse en matière d’infrastructures que d’autres endroits, et nous voulons exécuter un grand projet. Nous avons besoin d’un grand terrain et nous devons garder un espace pour nous développer. Ce n’est que cette zone d’exploitation qui peut nous fournir toutes ces conditions. »

Bien que les négociations de cette société avec la Chine aient duré quatre ans, M. Lai s’est toujours montré patient. « À la différence des autres sociétés, nous ne sommes pas venus en Chine pour tenter notre chance, mais pour construire une base indépendante et synthétique ayant plusieurs types de production », a dit M. Lai. Pendant la période des négociations, Motorola avait déjà commencé à embaucher des techniciens et des gestionnaires. Elle les a envoyés à l’étranger pour qu’il y reçoivent une formation et a loué des ateliers dans la zone d’exploitation. « Du point de vue du commerce, peut-être étions-nous un peu trop intrépides, mais les faits prouvent que nous ne nous sommes pas trompés », a-t-il continué.

Le 17 mai dernier, au moment où les villes de Beijing et de Tianjin étaient sous le coup du SRAS, le P. D.-G. de Motorola (général) est arrivé à Beijing où il a signé un mémorandum sur un investissement de 90 millions de dollars US en vue de l’établissement d’un centre de R&D. À cet effet, Motorola investira 500 millions de dollars US dans la formation du personnel et la préparation des équipements d’ici cinq ans. « La Chine est le marché le plus important de Motorola dans le monde, a dit le P. D.-G.. En tant que la plus grande entreprise à capitaux exclusivement étrangers en Chine, notre stratégie sur ce grand marché ne changera pas. »

Le directeur Pi Qiansheng du Comité d’administration de la nouvelle zone de Binhai (au centre ) travaille sur place.

Selon Pi Qiansheng, directeur du comité d’administration de Binhai, la qualité de l’environnement d’investissement de la zone d’exploitation de Tianjin est de premier ordre et le prix des services est très bas. Le prix d’utilisation de la terre, pour une durée de 50 ans, est inférieur à 380 yuans le m2 dans cette zone, tandis que celui de la zone de Pudong de Shanghai est de 110 dollars US et celui de la zone industrielle de Suzhou, de plus de 80 dollars US pour la même superficie.

Il y a déjà 40 des 500 grandes multinationales qui ont choisi la zone d’exploitation de Tianjin comme lieu d’investissement. En 1992, les dix indices principaux de cette zone se classaient aux premiers rangs parmi les 16 zones du pays, et aujourd’hui c’est encore le même cas.

Le développement du port de Tianjin

Le port de Tianjin se trouve à l’embouchure du fleuve Haihe, l’un des cinq grands fleuves de Chine. Chaque mois, quelque 300 navires porte-conteneurs de 64 lignes passent par le port de Tianjin. À l’aide du réseau routier, les marchandises peuvent atteindre Tianjin, Beijing, les provinces du Shanxi, la région autonome de la Mongolie intérieure et traverser aussi le Nord-Ouest et, de là, atteindre le fin fond du continent eurasiatique. Ce port est un carrefour de communication pour la coordination économique de la région qui entoure la mer Bohai et la porte maritime dans la mise en valeur du Centre et de l’Ouest de la Chine.

Depuis l’époque des Yuan (1271-1368) où Beijing fut choisie comme capitale de la Chine, Tianjin est un port important du pays. C’est là où les agresseurs ont débarqué et pillé des objets de valeur et d’où les travailleurs chinois sont partis pour l’étranger. Mal entretenu pendant une longue période, le port de Tianjin était presque un port fantôme avant la fondation de la Chine nouvelle en 1949.

Après trois ans de reconstruction, le port a été remis en service. En 1953, le volume de chargement et de déchargement était passé de 310 000 tonnes en 1949 à 740 000 ; en 1974, il avait dépassé 10 millions de tonnes, et en 1988, 20 millions de tonnes. Depuis presque dix ans, le port de Tianjin est entré dans son âge d’or. Avec une manutention de plus de 100 millions de tonnes, le port de Tianjin s’est classé en 2001 aux rangs des vingt grands ports du monde.

Le changement du port de Tianjin a entraîné le développement de nouveaux secteurs, dont les services liés au transport maritime et la fourniture des renseignements. Ces nouveaux pôles de croissance économique ont élargi la quantité de marchandises distribuées et renforcé l’influence économique de la région urbaine. En 2010, le port de Tianjin devrait être un grand port international en eau profonde et un carrefour maritime de transport de conteneurs de l’Asie du Nord-Est.

Créer une voie sans obstacle pour la distribution des marchandises

Binhai est non seulement un endroit idéal pour les investissements des sociétés étrangères, mais aussi une voie sans obstacle pour la distribution des marchandises.

Depuis sa mise en service, la zone franche offre les services de stockage et de distribution des marchandises, des espaces pour l’exposition et le commerce et un système de transformation pour l’import-export. En plus, la zone franche fournit aussi des bonnes conditions aux sociétés internationales de différents secteurs, tels que les finances, l’assurance et les agences de courtage en transport maritime.

Il n’y a qu’un kilomètre entre la zone franche et le port de Tianjin, et ce port entretient des relations avec plus de 300 ports de 160 pays et unités territoriales. Actuellement, le port de Tianjin possède le plus grand quai de conteneurs de la Chine du Nord et il est l’un des points de départ sur la ligne de transport international du continent eurasiatique. L’autoroute Beijing-Tianjin-Tanggu conduit directement dans la zone franche et 30 minutes suffisent pour aller de la zone franche à l’aéroport de Tianjin, le plus grand aéroport de la Chine du Nord, et 90 minutes pour atteindre l’aéroport de Beijing. La zone franche est reliée par le chemin de fer avec les lignes principales. Tout cela constitue des conditions favorables pour le fret international de la zone franche. Du reste, cette dernière possède aussi d’autres atouts : les marchandises importées de l’étranger sont exemptées de douanes, les frais d’entreposage sont moins élevés et les formalités simplifiées