Une
nouvelle zone à Tianjin
HOU RUILI
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Les anciennes terres salines et alcalines
après leur mise en valeur. |
Au bord de la mer Bohai,
se trouve une zone formidable, autrefois une vaste étendue de terres
salines et alcalines qui a été transformée en une zone économique
moderne, l’une des plus appréciées par les hommes d’affaires étrangers
en Chine depuis une dizaine d’années. Aujourd’hui, dans cette zone
verdoyante, les infrastructures sont complètes et
de grandes sociétés y sont implantées. Peut-être cette
zone sera-t-elle un jour connue non seulement en Chine du Nord,
mais aussi dans le monde.
Une superficie de 2 270 km2 de terres
de mauvaise qualité, qui s’étend de l’est de la ville de Tianjin
jusqu’aux rives de la mer Bohai, était l’emplacement initial de
la nouvelle zone de Binhai. Autrefois, sur cette vaste étendue,
il n’y avait que des herbes desséchées ; le riz Xiaozhan,
connu dans tout le pays, y avait été produit mais ne donnait plus
de bonnes récoltes à cause de la pénurie d’eau.
Avant d’être mise en exploitation, sur le plan administratif,
la nouvelle zone de Binhai regroupait trois arrondissements :
Tanggu, Hangu et Dagang. À cause de l’environnement naturel défavorable,
le développement n’était pas satisfaisant. En tant qu’une des
premières villes côtières de Chine ouvertes sur l’extérieur en
1984, Tianjin a établi une zone d’exploitation à Binhai. En 1991,
la zone franche, la seule zone franche du Nord et du Nord-Ouest
de la Chine, y a été établie. Grâce à son port, la zone franche
a utilisé la méthode couramment employée dans les autres zones
de ce genre pour devenir le centre international de distribution
des marchandises de la Chine du Nord. Pour aider les différentes
unités économiques à se compléter, la ville de Tianjin a regroupé
le port, la zone d’exploitation, la zone franche, les arrondissements
de Tanggu, Hangu et Dagang, ainsi que la zone industrielle du
cours inférieur du fleuve Haihe, dans la zone de Binhai.
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La nouvelle zone de Binhai applique des politiques
préférentielles pour encourager les hommes d’affaires étrangers
à y investir. |
On peut dire que la zone de Beihai est un nouveau
vocabulaire dans le dictionnaire des citadins de Tianjin, car
le développement rapide de cette zone est vraiment impressionnant.
Binhai a payé cher pour améliorer son environnement naturel. On
a utilisé la technique la plus avancée pour retirer le sel et
l’alcali du sol et éviter en même temps qu’il ne s’affaisse. Aujourd’hui,
les arbres se balancent sous la brise marine, les fleurs s’épanouissent,
les bâtiments modernes et les infrastructures sont bien installés
partout.
Chef de file de l’économie de
la Chine du Nord
Dans l’histoire, la ville de Tianjin était le centre
économique de la Chine du Nord. Son industrie de transformation
salinière était très connue. Mais aujourd’hui, si Tianjin veut
devenir une ville portuaire moderne, elle ne peut plus se dissocier
de la construction et du développement de la nouvelle zone de
Binhai. Ce qui est encourageant, c’est que cette zone, fondée
il y a dix ans, montre déjà son nouvel aspect au monde. C’est
une zone destinée à créer un équilibre économique global, en ayant
comme base l’industrie lourde et comme activité principale la
technique de pointe et l’exportation. La réussie construction
de Binhai a permis à Tianjin de devenir un centre économique important
de la Chine du Nord.
C’est dans cette nouvelle zone économique que s’est
produite une série de miracles. En observant la situation de l’utilisation
des capitaux étrangers dans les trois grandes villes de Tianjin,
Beijing et Shanghai de 1992 à 2001, on découvre que l’écart entre
Tianjin et ces deux autres grandes villes a diminué sans cesse.
Le montant total des capitaux étrangers à Tianjin a dépassé celui
de Beijing et était 68 % supérieur à celui de Shanghai. Pour ce
qui est de la balance commerciale, en 2001, elle était défavorable
pour Beijing et Shanghai, mais favorable pour Tianjin, avec 800
millions de dollars US. Tout cela est dû à la contribution de
Binhai, dont le volume des exportations a dépassé la moitié de
celui de la ville.
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Le PDG de la société Motorola en interview. |
La croissance économique rapide provient du travail
acharné des gens. Un journal de Hongkong a ainsi décrit le maire
actuel de Tianjin : « Zhang Lichang, un simple ouvrier
sidérurgique ayant reçu une formation universitaire, a gravi les
échelons jusqu’à être promu maire de la ville de Tianjin. Ne se
donnant pas des airs de bureaucrate, il a souvent présidé en personne
des réunions où il écoutait les opinions des hommes d’affaires
étrangers. Ye Disheng, conseiller en commerce extérieur et ex-maire
adjoint, est un spécialiste de l’électronique. Grâce à ses efforts,
la société Motorola a édifié une bonne coopération avec la ville
de Tianjin et lui a offert la première puce électronique produite
en Chine.
Une forêt où poussent de grands
arbres
Depuis 2001 jusqu’aujourd’hui, Binhai s’est efforcée
de développer le secteur de la technologie de pointe et a élaboré
des politiques préférentielles. Actuellement, de nombreuses sociétés
mondialement connues s’y sont implantées, ce qui a élevé la capacité
concurrentielle de cette zone et créé une série de marques célèbres
tant en Chine qu’à l’étranger.
Parmi de nombreuses transnationales à Binhai, Motorola
est la plus représentative. Après une décennie de développement
à Tianjin, l’effectif de cette société est passé de 109 à plus
de 10 000 employés, ses investissements, de 120 millions
à 3 milliards de dollars US, et la valeur de sa production, de
dix millions à 4,9 milliards de dollars US. La zone d’exploitation
de Tianjin est devenue la plus grande base de production de Motorola
dans le monde. En 2001, avec des chiffres de vente de 31,289 milliards
de yuans, Motorola (Chine) s’est classée première parmi les 500
grandes entreprises étrangères en Chine. Wu Xiaozhen, vice-président
de Motorola, a dit : « La zone d’exploitation de Tianjin
est l’endroit où le bénéfice est le plus élevé pour l’entreprise
étrangère. »
C’est grâce à l’implantation de nombreuses entreprises
étrangères à Binhai et à ses politiques préférentielles que de
plus en plus d’entreprises étrangères y sont venues à tour de
rôle. Même pendant la crise financière en Asie du Sud-Est, le
montant des investissements n’a jamais diminué ; bien que
le nombre d’autorisations d’établissement d’entreprises à capitaux
étrangers ait baissé, le volume des exportations a toujours maintenu
sa croissance.
Former et développer un groupe d’industries de technologies
de pointe demandent un système de services complets. À l’heure
actuelle, Binhai possède déjà huit sociétés d’investissement à
risques, sept « incubateurs » et vingt-deux organismes
de recherches scientifiques. En s’appuyant sur ces services, la
société de biotechnologie Taida de Tianjin a réussi à être cotée
à la Bourse de Hongkong.
Se frayer un chemin
La zone d’exploitation économique de Tianjin, fondée
en 1984, peloton de tête dans la zone de Binhai, est la seule
zone à ne pas bénéficier des aides financières de l’État parmi
les quatorze zones d’exploitation. Elle se développe grâce aux
crédits bancaires.
Le crédit bancaire de 370 millions de yuans que la
zone a obtenu au début de sa fondation a été utilisé pour construire
les infrastructures de l’aire industrielle et de l’aire résidentielle.
Cela a constitué les seuls moyens pour attirer les premières sociétés
étrangères.
À cause du manque de capitaux, la zone d’exploitation
a été obligée de chercher d’autres méthodes pour se développer.
En août 1989, le bureau d’administration foncière, relevant de
la zone d’exploitation de Tianjin, a signé avec une compagnie
américaine le premier contrat sur le droit d’utilisation payante
d’un terrain d’une superficie de 5,36 km2. Ce contrat
est valable pour 70 ans. Cette compagnie est chargée de construire
les infrastructures et d’introduire des projets industriels. La
méthode de la zone est similaire à celle la zone de Yangpu en
mer Méridionale. Ces deux actions ont fait sensation en Chine
et ont aussi été critiquées. Plus tard, la zone d’exploitation
de Tianjin a également vendu à la Corée du Sud le droit d’utilisation
d’un terrain d’une superficie de 1,2 km2, et elle a
signé avec beaucoup d’entreprises chinoises des contrats sur l’exploitation
de terres, ce qui a non seulement attiré les capitaux étrangers,
mais accélère le rythme de la mise en valeur de ces terres.
Sept ans plus tard, les recettes financières et les
frais d’utilisation de la terre, perçus après la mise en valeur
d’un terrain d’une superficie de 4,2 km2, ont permis
à la zone d’exploitation à la fois de rembourser les crédits et
les intérêts bancaires et de posséder des immobilisations d’un
milliard de yuans. Cela signifie que, chaque année, la zone peut
utiliser ses propres capitaux pour exploiter un terrain d’une
superficie de 1 km2. En même temps, 470 entreprises
à capitaux étrangers se sont implantées dans la zone d’exploitation ;
le montant total d’investissement a atteint 930 millions de dollars
US et a même dépassé un milliard de dollars US, si l’on y ajoute
aussi celui des entreprises chinoises.
En 1994, un an après la fondation de la zone de Binhai,
la valeur globale de la production industrielle de la zone d’exploitation
de Tianjin, établie depuis 10 ans, avait atteint 14 milliards
de yuans, chiffre supérieur à la valeur globale de la zone de
Shenzhen qui entrait dans sa dixième année (11,7 milliards de
yuan). Quant au taux de productivité moyen par personne, objectif
important qui indique le niveau de l’industrie, il avait déjà
atteint 200 000 yuans, chiffre bien supérieur au niveau de Shenzhen
(70 000 yuans). En l’espace de ces dix ans, la zone d’exploitation
de Tianjin avait investi 2 milliards de yuans, alors que le montant
d’investissement de la zone spéciale de Shenzhen s’était élevé
à 22 milliards de yuans.
Actuellement, la zone d’exploitation de Tianjin n’a
plus besoin de Motorola ni de Toyota pour entraîner la croissance
de l’économie, elle a besoin de plus de capitaux étrangers. Le
25 novembre 2002, la Banque de l’industrie et du commerce de Chine
a octroyé à la société Taida un crédit de 10 milliards de yuans.
Dans la première période d’exploitation de la zone,
pour assurer les besoins de l’exploitation et défendre son image,
la compagnie générale de la zone d’exploitation a adopté la méthode
de faire circuler les capitaux, c’est-à-dire d’utiliser conjointement
les finances, les frais d’utilisation de la terre et le crédit
bancaire pour construire et faire baisser les intérêts. À cette
époque-là, on a choisi le prêt à faible taux d’intérêt d’une durée
de 5 ans, si bien qu’on a construit une zone prometteuse sans
recevoir de subsides de l’État et que l’on a remboursé à terme
des emprunts et payer des intérêts. Aujourd’hui, la société Taida
continue d’utiliser cette méthode pour exploiter la deuxième phase
de la zone. En faisant jouer aux finances budgétaires le rôle
de levier de fonds, la zone a pu obtenir davantage de crédits
bancaires et de capitaux. Dans quelques années, on verra le nouvel
aspect de la zone d’exploitation de Tianjin et de la zone de Binhai.
En plus, avec l’amélioration de l’environnement d’investissement,
la zone d’exploitation attirera plus d’investissements et stimulera
la croissance des recettes financières.
Accueillir la troisième vague
de l’investissement en Chine
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Le centre du service d'investissement de
la zona d'exploitation économique et technique de Tianjin. |
Les villes de Beijing et de Tianjin sont distantes
de 110 km et considérées par les sociétés étrangères comme une
région économique. Selon une revue étrangère, on peut prendre
l’investissement dans ces deux villes comme la troisième vague
de l’investissement en Chine. La première vague a déferlé dans
la province du Guangdong dans les années 1980, tandis que Shanghai
était la bénéficiaire de la deuxième vague en 1992. Mais en 1993
et en 1994, beaucoup d’investisseurs étrangers ont afflué à Beijing
et à Tianjin. Ce grand essor de l’investissement a d’abord été
imprimé par des sociétés de Hongkong qui avaient des liens du
sang et des relations culturelles avec le Sud de la Chine. Puisque
la concurrence sur le marché est très acharnée dans cette région,
ces investisseurs sont venus au Nord pour chercher de nouvelles
occasions de développement. Les sociétés transnationales
qui installent souvent leur siège d’Asie-Pacifique à Hongkong,
suivent aussi cette stratégie régionale.
Motorola est la troisième grande société électronique
américaine et l’une des 150 entreprises industrielles dont le
chiffre d’affaires est le plus élevé aux États-Unis. En une seule
fois, cette grande transnationale a signé avec la zone d’exploitation
de Tianjin un contrat d’une durée de 70 ans sur la fondation d’une
société avec ses propres capitaux. Au début de sa fondation, cette
société a investi 120 millions de dollars US, et en 1995, elle
a augmenté ses investissements de 720 millions de dollars US.
Après avoir atteint son objectif de produire annuellement 8 millions
de téléphones portables en 1999, elle a augmenté ses investissements
de 1,9 milliard de dollars US en 2000. Cette action a étonné les
milieux économiques mondiaux. Cette société a l’intention de construire
dans cette zone le plus grand centre mondial de production de
semi-conducteurs et la plus grande base de production des produits
de télécommunication en Asie. Elle fait vraiment preuve d’une
détermination ferme.
En fait, c’est en 1988 que cette société a décidé
d’implanter une usine en Chine, et M. Lai Qisin, P D.-G. de Motorola
(Chine), un Chinois d’origine américaine, était chargé de préparer
la construction d’une société en Chine. Certains départements
chinois lui ont alors recommandé quelques villes comme Guangzhou,
Shenzhen, Shanghai et Tianjin. Il a inspecté toutes ces villes
et a choisi Tianjin. « Le Sud de la Chine est bien développé
sur le plan du commerce, alors que l’industrie prospère dans le
Nord. Les affaires de Motorola sont dans l’industrie et elle a
naturellement choisi le Nord », a expliqué M. Lai.
Quant à la raison du choix de la zone d’exploitation
de Tianjin, M. Lai a ajouté : « Selon mes renseignements,
la zone d’exploitation de Tianjin est plus avantageuse en matière
d’infrastructures que d’autres endroits, et nous voulons exécuter
un grand projet. Nous avons besoin d’un grand terrain et nous
devons garder un espace pour nous développer. Ce n’est que cette
zone d’exploitation qui peut nous fournir toutes ces conditions. »
Bien que les négociations de cette société avec la
Chine aient duré quatre ans, M. Lai s’est toujours montré patient. « À
la différence des autres sociétés, nous ne sommes pas venus en
Chine pour tenter notre chance, mais pour construire une base
indépendante et synthétique ayant plusieurs types de production »,
a dit M. Lai. Pendant la période des négociations, Motorola avait
déjà commencé à embaucher des techniciens et des gestionnaires.
Elle les a envoyés à l’étranger pour qu’il y reçoivent une formation
et a loué des ateliers dans la zone d’exploitation. « Du
point de vue du commerce, peut-être étions-nous un peu trop intrépides,
mais les faits prouvent que nous ne nous sommes pas trompés »,
a-t-il continué.
Le 17 mai dernier, au moment où les villes de Beijing
et de Tianjin étaient sous le coup du SRAS, le P. D.-G. de Motorola
(général) est arrivé à Beijing où il a signé un mémorandum sur
un investissement de 90 millions de dollars US en vue de l’établissement
d’un centre de R&D. À cet effet, Motorola investira 500 millions
de dollars US dans la formation du personnel et la préparation
des équipements d’ici cinq ans. « La Chine est le marché
le plus important de Motorola dans le monde, a dit le P. D.-G..
En tant que la plus grande entreprise à capitaux exclusivement
étrangers en Chine, notre stratégie sur ce grand marché ne changera
pas. »
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Le directeur Pi Qiansheng du Comité d’administration
de la nouvelle zone de Binhai (au centre ) travaille
sur place. |
Selon Pi Qiansheng, directeur du comité d’administration
de Binhai, la qualité de l’environnement d’investissement de la
zone d’exploitation de Tianjin est de premier ordre et le prix
des services est très bas. Le prix d’utilisation de la terre,
pour une durée de 50 ans, est inférieur à 380 yuans le m2
dans cette zone, tandis que celui de la zone de Pudong de Shanghai
est de 110 dollars US et celui de la zone industrielle de Suzhou,
de plus de 80 dollars US pour la même superficie.
Il y a déjà 40 des 500 grandes multinationales qui
ont choisi la zone d’exploitation de Tianjin comme lieu d’investissement.
En 1992, les dix indices principaux de cette zone se classaient
aux premiers rangs parmi les 16 zones du pays, et aujourd’hui
c’est encore le même cas.
Le développement du port de Tianjin
Le
port de Tianjin se trouve à l’embouchure du fleuve Haihe, l’un
des cinq grands fleuves de Chine. Chaque mois, quelque 300 navires
porte-conteneurs de 64 lignes passent par le port de Tianjin.
À l’aide du réseau routier, les marchandises peuvent atteindre
Tianjin, Beijing, les provinces du Shanxi, la région autonome
de la Mongolie intérieure et traverser aussi le Nord-Ouest et,
de là, atteindre le fin fond du continent eurasiatique. Ce port
est un carrefour de communication pour la coordination économique
de la région qui entoure la mer Bohai et la porte maritime dans
la mise en valeur du Centre et de l’Ouest de la Chine.
Depuis l’époque des Yuan (1271-1368) où Beijing fut choisie comme capitale de la Chine,
Tianjin est un port important du pays. C’est là où les agresseurs
ont débarqué et pillé des objets de valeur et d’où les travailleurs
chinois sont partis pour l’étranger. Mal entretenu pendant une
longue période, le port de Tianjin était presque un port fantôme
avant la fondation de la Chine nouvelle en 1949.
Après trois ans de reconstruction, le port a été
remis en service. En 1953, le volume de chargement et de déchargement
était passé de 310 000 tonnes en 1949 à 740 000 ; en
1974, il avait dépassé 10 millions de tonnes, et en 1988, 20 millions
de tonnes. Depuis presque dix ans, le port de Tianjin est entré
dans son âge d’or. Avec une manutention de plus de 100 millions
de tonnes, le port de Tianjin s’est classé en 2001 aux rangs des
vingt grands ports du monde.
Le changement du port de Tianjin a entraîné le développement
de nouveaux secteurs, dont les services liés au transport maritime
et la fourniture des renseignements. Ces nouveaux pôles de croissance
économique ont élargi la quantité de marchandises distribuées
et renforcé l’influence économique de la région urbaine. En 2010,
le port de Tianjin devrait être un grand port international en
eau profonde et un carrefour maritime de transport de conteneurs
de l’Asie du Nord-Est.
Créer une voie sans obstacle
pour la distribution des marchandises
Binhai est non seulement un endroit idéal pour les
investissements des sociétés étrangères, mais aussi une voie sans
obstacle pour la distribution des marchandises.
Depuis sa mise en service, la zone franche offre
les services de stockage et de distribution des marchandises,
des espaces pour l’exposition et le commerce et un système de
transformation pour l’import-export. En plus, la zone franche
fournit aussi des bonnes conditions aux sociétés internationales
de différents secteurs, tels que les finances, l’assurance et
les agences de courtage en transport maritime.
Il n’y a qu’un kilomètre entre la zone franche et
le port de Tianjin, et ce port entretient des relations avec plus
de 300 ports de 160 pays et unités territoriales. Actuellement,
le port de Tianjin possède le plus grand quai de conteneurs de
la Chine du Nord et il est l’un des points de départ sur la ligne
de transport international du continent eurasiatique. L’autoroute
Beijing-Tianjin-Tanggu conduit directement dans la zone franche
et 30 minutes suffisent pour aller de la zone franche à l’aéroport
de Tianjin, le plus grand aéroport de la Chine du Nord, et 90
minutes pour atteindre l’aéroport de Beijing. La zone franche
est reliée par le chemin de fer avec les lignes principales. Tout
cela constitue des conditions favorables pour le fret international
de la zone franche. Du reste, cette dernière possède aussi d’autres
atouts : les marchandises importées de l’étranger sont exemptées
de douanes, les frais d’entreposage sont moins élevés et les formalités
simplifiées