Perfectionner
le système de l’assurance médicale
Dans la rue, j’ai
rencontré une femme à la retraite. Elle s’appelle Yao Shumin et
est âgée de 67 ans. Elle s’intéresse à l’assurance sociale, sujet
que le premier ministre a abordé dans son rapport de travail.
D’après cette dame, il y a des mesures défavorables aux gens du
commun dans l’application actuelle de cette assurance. Par exemple,
à cause de la piètre rentabilité de son ancienne entreprise, elle
ne touche qu’une pension mensuelle de moins de 800 yuans, et elle
n’a droit qu’à 600 yuans de frais médicaux par année, une somme
insuffisante pour une personne âgée comme elle. Son mari est à
peu près dans la même situation. Son fils suit des études à l’école
supérieure. Sa vie n’est pas très bonne. Elle espère que la pension sera augmentée et que le service médical
pour les retraités sera davantage subventionné.
Mademoiselle Li, qui
travaille dans une société à capitaux mixtes, dit franchement :
« Le seuil à partir duquel on rembourse les frais
médicaux est de 2 000 yuans ; ce genre d’assurance médicale
n’a pas de sens. Combien de jeunes peuvent dépasser 2 000 yuans
de frais médicaux en un an ? Bien que le système de l’assurance
sociale s’améliore sans cesse, le peuple n’en tire pas toujours
un avantage réel.
|