MARS  2003

 

Qu’est-ce que le public attend de l’APN et de la CCPPC ?

Les étudiants des ethnies minoritaires s’intéressent à l’APN et à la CCPPC

Communiqué de la 2ème session plénière du 16ème Comité central du PCC

 

 

Documents
Le système des assemblées populaires
ABC sur  la Conférence consultative politique du peuple chinois

 

Une atmosphère de fête règne dans les rues de Beijing, partout flotte le drapeau national.

 

Les panneaux d’affichage pour les journaux attirent les passants ; ils peuvent y lire les nouvelles sur l’APN et la CCPPC.

 

Les quartiers d’habitation de Beijing sont bien mobilisés pour assurer la sécurité au cours de l’APN et de la CCPPC.

 

L’affiche annonçant l’ouverture de l’APN et de la CCPPC, accrochée à la place de la Culture de Xidan a un air en fête.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

 

Le député Qin Chijiang : Il faut encourager le développement de diverses institutions financières

Sur les questions chaudement débattues en Chine à propos du crédit accordé aux petites et moyennes entreprises et des banques non publiques, le journaliste de www.china.org.cn a interviewé M. Qin Chijiang, député du Heilongjiang participant à la première session de la Xe Assemblée populaire nationale. La solution de ces problèmes, a déclaré ce spécialiste des finances, réside dans le développement des institutions financières de diverse nature, afin de satisfaire les besoins différents.

M. Qin est professeur de l’Université centrale des Finances et de l’Economie, secrétaire général adjoint de la Société d’étude des finances de Chine et conseiller de la Banque populaire de Chine. Le fait que les PME ont des difficultés d’obtenir du crédit est assez courant, mais ce problème n’est pas omniprésent.

Il a cité comme exemples Taizhou et Yiwu, dans la province du Zhejiang. Dans cette province où sont concentrées des PME, on a bien résolu la question du crédit accordé à ces entreprises. La raison en est qu’il existe un groupe d’institutions financières petites et moyennes destinées à rendre des services aux PME. Grâce à leur mécanisme souple, elles se passent des formalités complexes des grandes banques et suivent de près le marché, afin d’éviter les risques.

Le député Qin a estimé qu’il ne fallait pas unifier le mode des institutions financières, et qu’il fallait encourager la création de toutes sortes d’institutions financières, y compris les banques non publiques, afin de satisfaire les besoins en crédit venant de toutes parts. Nous ne devons pas croire naïvement, a-t-il souligné, que la création des banques non publiques pourrait d’un coup résoudre tous les problèmes existants.

Il a poursuivi en disant qu’il ne fallait pas accorder une importance exagérée à la forme de propriété des institutions financières. Leurs formes de propriété doivent être déterminées par le rôle qu’elles jouent dans le marché.

Depuis 1999, M. Qin propose plusieurs fois d’amender la Loi sur les effets de commerce, dans l’espoir de réaliser la circulation de capitaux des entreprises à court terme, au moyen des effets à escompte. Au cours de la présente session, ce spécialiste des finances formulera la motion relative à la fourniture de capitaux à l’innovation et à la création scientifiques et techniques.

A la fin, le député Qin a réfuté la soi-disant crise monétaire de la Chine, avancée par une minorité de savants étrangers. Avec le développement rapide de l’économie chinoise et l’approfondissement du contrôle financier par l’Etat, les créances mauvaises seront progressivement diluées, et le taux du capital propre des banques atteindra le critère international en vigueur. La crise monétaire sera contrôlée dans la plus grande mesure.