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Progrès constants de la Chine en matière de protection environnementale

2019-10-01 11:17:00 Source:La Chine au présent Auteur:DAVID BLANK
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C’est en octobre 2005 que j’ai eu pour la première fois l’opportunité de travailler en Chine, dans le cadre de ma participation à un projet concernant la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité des zones humides en Chine. Dans la réserve naturelle de Ruoergai, une zone humide située dans la province du Sichuan, j’ai pu observer de nombreuses espèces rares, la plupart d’entre elles vivant exclusivement en Chine : des grues à cou noir, des gélinottes de Severtzov, des antilopes du Tibet… 

  

J’ai vécu une expérience mémorable en travaillant dans la réserve naturelle de Ruoergai. C’est pourquoi, lorsque l’Institut d’écologie et de géographie du Xinjiang relevant de l’Académie des sciences de Chine m’a proposé un poste, j’ai accepté l’offre sans hésiter. Mes recherches s’intéressent principalement à la protection des ongulés, tels que les gazelles à goitre, les argalis et les chèvres de Sibérie. La Chine représente une part importante de l’habitat de ces créatures élégantes et peu communes. 

  

De 2010 à 2015, j’ai travaillé en collaboration avec l’équipe de zoologues œuvrant au sein du Laboratoire clé de biogéographie et des ressources biologiques en terres arides, sous la houlette de l’Académie des sciences de Chine. Ensemble, nous avons étudié les comportements et les habitudes des outardes houbara, des chèvres de Sibérie et d’autres animaux, ainsi que l’impact des activités humaines sur la faune locale. Nos observations ont permis d’améliorer considérablement le niveau de recherche chinois dans ces domaines. 

  

Au fil des âges, la Chine a accompli de nombreuses réalisations en matière de protection environnementale. Par exemple, à Urumqi, dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang, le gaz naturel a peu à peu remplacé le charbon comme énergie servant au chauffage ; par ailleurs, la qualité de l’air s’est améliorée de manière significative. Pour combattre la désertification, les habitants plantent des arbres autour des villes et en bordure des routes, afin de former une barrière verte protégeant les zones urbaines. Il s’agit là de la quintessence des réalisations continues que la Chine a accomplies en matière de développement durable. Le président Xi Jinping l’a déclaré : les citoyens doivent « tenir à l’environnement écologique comme à la prunelle de leurs yeux ». Un point que j’approuve totalement. Protéger l’environnement naturel, c’est protéger notre vie et notre santé. 

  

Jadis, j’ai eu la chance de fouler la terre féerique du plateau Qinghai-Tibet, où j’ai constaté que la population locale y mène une vie heureuse. Ils aiment la nature et chérissent le bonheur à l’état pur que procurent le ciel bleu, le soleil qui brille, les fleurs épanouies et les lacs aux eaux limpides. 

  

Aujourd’hui, je travaille au Centre de recherche écologique et environnementale en Asie centrale, un établissement qui a été fondé par l’Académie des sciences du Kirghizistan et de la Chine. Il s’agit d’une vaste plate-forme permettant de renforcer la recherche, les échanges et la coopération scientifiques entre la Chine et les pays d’Asie centrale, dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route ». Ce centre de recherche a pour mission principale d’aider le Kirghizistan à formuler des politiques en faveur de la protection de la faune et d’encourager les autorités gouvernementales locales à mettre en place des moyens efficaces pour la conservation de la nature au Kirghizistan. L’initiative « la Ceinture et la Route » a, d’une part, stimulé le développement économique et social des pays situés le long de la route. D’autre part, elle a permis de mettre en relation de nombreux pays suivant le principe de la coopération sur un pied d’égalité, de renforcer le développement des sciences et des technologies, et de rehausser le niveau de vie du peuple. Par exemple, dans le cadre de cette initiative, de grands centres de recherche ont été établis, nombre de jeunes talents sont formés et le niveau de recherche scientifique s’est élevé à l’échelle locale, procurant une garantie au développement futur. En août 2018, le premier site de démonstration consacré aux techniques garantissant la sécurité sanitaire de l’eau potable a été construit, avec l’aide du Centre de recherche sur l’écologie et l’environnement d’Asie centrale à Bichkek relevant de l’Académie des sciences de Chine. 

  

Depuis la fondation de la République populaire de Chine, le niveau de vie de la population a grandement augmenté. D’une manière générale, les jeunes ont la possibilité de suivre des études supérieures, de telle sorte que l’énorme bassin de talents s’agrandit. La jeune génération chinoise est si créative et si assidue qu’elle sera capable, à mon avis, de relever encore le niveau technologique de la Chine et d’accomplir sans cesse de grandes réalisations novatrices au profit du pays et du monde. 

  

*DAVID BLANK est un zoologue israélien, ancien expert du PNUD spécialisé dans la conservation de la biodiversité et lauréat du Prix de l’amitié 2016 décerné par le gouvernement chinois. 

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