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L’initiative « la Ceinture et la Route » renforce la compréhension mutuelle entre les peuples

2019-04-26 11:21:00 Source:La Chine au présent Auteur:JIN XIN et LIN YONGLIANG
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Après bientôt six années de mise en œuvre, l’initiative « la Ceinture et la Route » est devenue une belle illustration du nouveau cycle d’ouverture lancé par la Chine. Il s’agit d’un ensemble de mesures majeures visant à orienter la mondialisation économique vers un développement sain, de même qu’une plate-forme importante pour promouvoir la construction d’une « communauté de destin pour l’humanité ». Depuis le lancement de cette initiative, tout un travail destiné à renforcer la compréhension mutuelle entre les peuples a été mené à bien et au fil du temps, les mécanismes de coopération se multiplient, les activités connexes s’améliorent, des témoignages de collaboration le long de la Route de la Soie de la nouvelle ère voient le jour, de telle sorte que la construction de « la Ceinture et la Route » bénéficient du soutien de l’opinion publique et de l’amitié des peuples concernés.

                                     

À la station de niveau 4 du projet hydroélectrique de Nam Ou, l’entreprise Power China a reconstruit les routes qui permettent d’accéder à la rive inférieure de la rivière, améliorant la circulation entre les villages.

 

Une initiative propice à des relations durables

Les relations entre deux États reposent sur l’amitié entre les peuples, qui elle-même procède de la compréhension mutuelle. La construction de « la Ceinture et la Route » met non seulement l’accent sur la « connectivité dure », c’est-à-dire la coopération économique, mais aussi sur la « connectivité douce », c’est-à-dire la solidarité entre les peuples. Le président chinois Xi Jinping accorde beaucoup d’importance au renforcement de la compréhension mutuelle entre les peuples dans le cadre de la construction de « la Ceinture et la Route ». Il a souligné à cet effet : « Il faut faire progresser simultanément coopération économique et échanges humains. Il est urgent de déployer des efforts consciencieux sur le plan humain. Nous devons respecter la culture, l’histoire, les us et coutumes de chaque nation, tout en resserrant nos liens amicaux avec les pays riverains, afin de consolider et d’élargir la « base sociale » sur laquelle s’appuie la construction de « la Ceinture et la Route ». À travers ces échanges humains, les différents pays peuvent nouer des relations durables fondées sur la compréhension mutuelle.

L’initiative « la Ceinture et la Route », qui traverse l’Europe, l’Asie et l’Afrique, met en relation des pays bien différents les uns des autres, que ce soient aux niveaux culturel, religieux ou du développement socio-économique. Afin d’établir et de consolider les partenariats interconnectés entre les pays riverains, il faut placer la compréhension mutuelle des peuples au premier plan. Il s’agit d’une exigence pour la construction de « la Ceinture et la Route », mais surtout d’une demande historique de longue date de la part de tous les pays. D’une part, la compréhension mutuelle entre les peuples peut encourager vivement les divers acteurs sociaux des pays riverains à jouer un rôle actif. D’autre part, à travers l’interaction entre les peuples, entre les entreprises et entre les institutions, elle aura pour effet d’augmenter l’efficacité du marché, de promouvoir l’investissement, de pousser la consommation, de favoriser la demande et de créer des emplois. Ainsi, dans les pays partenaires de « la Ceinture et la Route », le niveau de développement socioéconomique sera rehaussé et les populations pourront mener une vie harmonieuse et sereine, aisée et civilisée.

Une initiative aux succès remarquables

Depuis plus de cinq ans, la Chine mène des échanges humains avec les pays riverains de « la Ceinture et la Route », à plusieurs échelons et diverses échelles. Un large éventail de projets et activités ont été planifiés et lancés, aussi bien de « grands » projets intergouvernementaux que de multiples « petites » activités entre les peuples. Tous permettent de consolider efficacement la compréhension et l’enthousiasme des populations dans les pays participant à la construction de « la Ceinture et la Route ».

Premièrement, les projets d’envergure contribuent avec force à la compréhension mutuelle entre les peuples. L’initiative « la Ceinture et la Route » a remporté des succès remarquables dans les pays et régions partenaires. Pour chaque projet, la phase de planification est indissociable du soutien accordé par les peuples des deux parties ; quant aux phases de construction et d’exploitation, ils témoignent de l’approfondissement continu de la compréhension mutuelle. Les entreprises chinoises qui s’internationalisent s’intègrent au sein de la société locale sans heurts. D’ailleurs, parmi les 380 000 employés des succursales à l’étranger appartenant aux entreprises d’État chinoises, 85 % sont originaires du pays d’implantation. En plus de dynamiser le développement économique local, les firmes chinoises lancent également des activités caritatives pour résoudre les difficultés auxquelles font face les habitants locaux au quotidien. Par exemple, tout en construisant la ligne ferroviaire Mombasa–Nairobi au Kenya, la société China Communications Construction Company Ltd., a creusé une centaine de puits profonds au profit des résidents locaux et a reçu en retour les éloges de tout le peuple kenyan. Par conséquent, les entreprises chinoises sont devenues, dans les pays riverains, des sites de formation du personnel, des plates-formes de développement industriel et des acteurs favorables au bien-être des communautés alentour.

Deuxièmement, les entreprises chinoises assument pleinement leur responsabilité sociale à l’échelle locale, en accordant des aides aux plus démunis, en améliorant les conditions d’existence des habitants locaux et en stimulant le développement local. Ainsi, les populations de nombres de pays participants sont devenues les bénéficiaires de l’initiative « la Ceinture et la Route ». À titre d’exemple, Zhang Huarong, PDG du groupe Huajian et président de l’Asia Footwear Association, s’est rendu une centaine de fois en Afrique ces quatre dernières années. Par l’intermédiaire de ses affaires, il a occasionné près de 8 000 emplois en Éthiopie et vise l’objectif de créer 100 000 postes sur le continent africain.

Troisièmement, les échanges culturels permettent aux peuples d’apprendre à se connaître. Le mécanisme bilatéral des années croisées, les festivals autour de l’art, du cinéma et de la musique, l’événement Semaine de la télévision chinoise, les salons littéraires, les rencontres sportives, etc. sont autant de manifestations culturelles organisées entre la Chine et les pays participants. Elles donnent à chaque pays l’occasion de présenter ses spécialités, tout en découvrant le charme des autres cultures. Elles contribuent au rapprochement des peuples, en favorisant les connaissances réciproques et la compréhension mutuelle. C’est pourquoi la Chine et les pays participants ont approfondi leurs activités de coopération couvrant, entre autres, les sciences et technologies, l’éducation, la culture, la santé, le tourisme, les partis politiques, les think tanks, la jeunesse, l’aménagement urbain et les organismes sociaux. Par exemple, dans les pays en voie de développement d’Asie et d’Afrique, la Chine a déployé la mission médicale « Brightness Action », un programme de traitement gratuit des patients atteints de cataracte. Ces « petites » opérations chirurgicales ont provoqué une « grande » émotion chez les bénéficiaires, ce qui cimente encore l’amitié profonde entre la Chine et les pays concernés. De plus, le gouvernement chinois délivre désormais une « bourse d’études de la Route de la Soie », offrant chaque année à 10 000 étudiants des pays riverains de « la Ceinture et la Route » l’opportunité de venir étudier ou faire un stage en Chine. Par ce biais, la Chine forme une foule de scientifiques et techniciens qualifiés pour les pays riverains.

Quatrièmement, les contacts entre les partis renforcent la compréhension mutuelle. Les partis politiques, décideurs des relations entre les nations et acteurs de la coopération et de la compréhension mutuelle entre les peuples, jouent un rôle positif dans la construction de « la Ceinture et la Route ». Ces dernières années, la Chine a tenu, avec les partis ou les think tanks rattachés aux partis des pays participants, une série de forums et séminaires de niveau international et régional, pour faire en sorte que la communauté internationale comprenne bien les notions fondamentales de « la Ceinture et la Route ». À cet égard, des activités multilatérales ont été organisées, notamment le Dialogue de haut niveau entre le Parti communiste chinois et d’autres partis politiques du monde, la session thématique sur la compréhension mutuelle entre les peuples qui a eu lieu dans le cadre du Forum de « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale et la Conférence spéciale des partis politiques asiatiques sur la Route de la Soie. Ces rencontres ont constamment amélioré la compréhension des partis, des hommes politiques et d’autres milieux issus des pays partenaires de l’initiative « la Ceinture et la Route ».

                                    

Des volontaires de la station de niveau 3 du projet Nam Ou plantent des arbres sur le campus de l’école locale dédiée aux élèves issus des campagnes.

Une initiative formant un carrefour de civilisations

Le deuxième Forum de « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale se déroulera du 25 au 27 avril à Beijing. Cette plate-forme importante permettra à la Chine et aux pays concernés de dresser le bilan des réalisations et expériences passées, de trouver des terrains d’entente et d’envisager les perspectives d’avenir. Dans la prochaine étape, la Chine et les pays partenaires devraient perfectionner le cadre global des échanges humains, déterminer les domaines de coopération prioritaires, mettre en œuvre des activités phares et développer les formes de coopération, tout en élargissant et en approfondissant ces échanges humains, afin de construire « la Ceinture et la Route ». Dans ce contexte, les actions suivantes seront nécessaires :

En premier lieu, renforcer la planification de haut niveau. Au niveau international, il faut renforcer la coopération avec les organisations internationales telles que l’Alliance des civilisations des Nations Unies (UNAOC) et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), afin de faire concorder les programmes de développement. Au niveau national, il convient d’accroître la communication et la coordination avec les pays partenaires et de formuler conjointement des objectifs à court, moyen et long termes en matière d’échanges humains, à dessein de rendre la compréhension mutuelle entre les peuples plus durable, normalisée et institutionnalisé.

En deuxième lieu, définir les domaines de coopération prioritaires. Il faut axer le travail sur l’éducation, les sciences et technologies, la culture et les sports, tout en diversifiant le format des activités conjointes, en rehaussant leur qualité et en optimisant leur influence. Il y a lieu de distribuer des aides efficaces et de lancer des campagnes caritatives en accord avec les attentes et préoccupations au cœur des populations des pays participants.

En troisième lieu, élargir la participation au sein de la société. Il faut inviter davantage d’acteurs sociaux à prendre part aux échanges humains afin d’optimiser la distribution des ressources, tout en améliorant l’efficacité des coopérations et échanges humains grâce aux efforts déployés par les différentes parties. L’objectif est de créer une situation favorable où les divers acteurs comme les autorités compétentes, les organisations sociales, les entreprises, les think tanks et les médias, qu’ils soient originaires de Chine ou d’un pays partenaire, contribuent chacun largement aux échanges humains.

En quatrième lieu, innover les formes de coopération. Il est nécessaire d’organiser davantage d’événements phares, d’établir plus de plates-formes de coopération et d’utiliser de nouveaux formats pour les activités s’inscrivant dans le cadre de la construction de « la Ceinture et la Route ».

En outre, il faudrait faire jouer pleinement leur rôle aux divers mécanismes de coopération, notamment le Réseau de coopération des ONG dans les pays riverains de « la Ceinture et la Route » et l’Association des think tanks de « la Ceinture et la Route ». Il est urgent d’envisager l’établissement d’un mécanisme d’évaluation des performances en matière d’échanges humains, pour qu’apparaisse un modèle caractérisé par l’appréciation, la compréhension et le respect mutuels entre le peuple chinois et les peuples des pays riverains, ainsi qu’entre les peuples riverains eux-mêmes.

Nous avons toutes les raisons de penser qu’après le deuxième Forum de « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale, la Chine et les pays partenaires prendront un nouveau départ : ils approfondiront les échanges et coopérations entre les peuples, tout en établissant des mécanismes de coopération à plusieurs niveaux et dans divers domaines, pour faire de « la Ceinture et la Route » une voie d’inspiration mutuelle entre les civilisations.

 

 

*JIN XIN est directeur du Centre d’études sur le monde contemporain et secrétaire général de l’Association des think tanks internationaux de « la Ceinture et la Route ». 

  LIN YONGLIANG est chercheur associé au Centre d’études sur le monde contemporain.

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