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Stable et efficace, l’économie chinoise va de l’avant

2018-03-13 10:27:00 Source:La Chine au présent Auteur:LU RUCAI, membre de la rédaction
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Le 12 janvier 2018, un cargo charge et décharge des conteneurs

dans le port de Qingdao, dans la province du Shandong.

Le 18 janvier, le Bureau national des statistiques de Chine a publié le rapport de l’économie nationale de l’année 2017. Selon les chiffres préliminaires, le PIB de la Chine a atteint 82 710 milliards de yuans en 2017, une augmentation importante par rapport à l’année 2016 où le PIB avait déjà dépassé 70 000 milliards de yuans, soit une croissance de 6,9 % et sans considérer la fluctuation des prix. Depuis les réajustements initiés il y a maintenant sept ans, c’est la première hausse qui sert la croissance économique.

Selon le Rapport sur l’activité du gouvernement publié en mars de l’année dernière, l’objectif de la croissance économique chinoise à atteindre en 2017 était de 6,5 % et l’année s’est terminée par une meilleure croissance économique que prévue, à 6, 9 %.

Vers une économie stable et de meilleure qualité

Selon les remarques du Bureau national des statistiques de Chine, l’économie chinoise s’est développée en 2017 de façon stable et en progressant vers une meilleure qualité. Yao Jingyuan, chercheur au Cabinet des conseillers du Conseil des Affaires d’État, a déclaré à la presse que le chiffre de 6,9 % reflétait non seulement une bonne croissance économique mais qu’il était aussi le signe de la confiance économique revenue, d’une récession chinoise qui a été freinée et d’une croissance en forme de L enfin renversée.

Lors de la publication du Rapport sur l’activité du gouvernement, Liu Shijin, vice-président de la Fondation de recherche du développement de la Chine, avait constaté qu’après une suite de récessions économiques subies pendant sept ans, l’économie chinoise était presque tombée au plus bas. Il avait prévu que l’année 2017 serait une année de croissance mais pendant laquelle l’économie chinoise devrait subir encore des fluctuations.

Les statistiques rendent les experts optimistes. D’après eux, quand la Chine a dépassé le Japon en 2010 pour devenir la deuxième économie du monde, son PIB était de 39 800 milliards de yuans et maintenant, en 2017, le PIB de la Chine a doublé. « Ce n’est vraiment pas facile d’avoir une croissance aussi rapide tout en doublant le volume total du PIB et en réalisant une restructuration économique. »

Ning Jizhe, président du Bureau national des statistiques de Chine, a fait des remarques lors d’une conférence de presse sur le fait que la situation générale de l’économie chinoise est bonne et qu’une restructuration économique est en cours. Avec un volume important, l’économie chinoise est obligée de suivre un autre mode de développement qui va de la quantité à la qualité. De nos jours, les trois premières économies du monde connaissent toutes la croissance et la Chine pourrait en profiter pour s’assurer un développement plus mondialisé et stable.

La restructuration

Il est à noter que le moteur de l’économie de la Chine n’est plus limité aux investissements, mais englobe les investissements et la consommation. Pour l’année 2017, la consommation a contribué à hauteur de 58,8 % à la croissance économique, montrant bien que l’économie chinoise est soutenue à la fois par les investissements et la consommation.

En ce qui concerne les proportions des trois secteurs dans leurs contributions à l’économie, il nous apparaît évident que le secteur secondaire n’est plus le seul moteur de l’économie chinoise. Le secteur tertiaire, notamment les services, y contribue aussi. En 2017, la proportion de la croissance des services dans le PIB est de 51,6 % et la contribution totale du secteur tertiaire est de 58,8 %. Selon Yao Jingyuan, au début de la réforme et de l’ouverture, il y a 40 ans, l’importance des trois secteurs dans l’économie chinoise était, par ordre d’importance, le primaire, le secondaire et le tertiaire. On observe aujourd’hui la tendance inverse. Grâce au développement du secteur des services, le taux de chômage est réduit au plus bas depuis cinq ans. Malgré la montée en puissance des hautes technologies, ce secteur a intégré dans le marché du travail plus de treize millions de personnes.

Chen Shizai, premier conseiller économique de ICBI International a également fait une série de remarques. En 2017, la réforme du côté de l’offre par l’État a augmenté efficacement la productivité, optimisé la structure de la consommation et des secteurs et promu la créativité. Surtout, dans l’élaboration des hautes technologies et des équipements, le taux de croissance est respectivement de 17 % et de 8,6 %, tandis que la fabrication basée sur une consommation d’énergie élevée a diminué de 1,8 %, ce qui signifie que le processus de restructuration s’est accéléré. Chen Shizai prévoit aussi qu’en 2018, la politique macroéconomique chinoise continuera à mettre l’accent sur l’offre, la créativité et les biens publics.

Ning Jizhe a indiqué, pour sa part, que la demande fondamentale du gouvernement pour l’économie de 2018 réside dans la promotion plus efficace du développement économique et l’approfondissement de la réforme du côté de l’offre dans le but de réduire les coûts.

Contribuer à l’économie mondiale

La Banque mondiale a publié le 9 janvier un nouveau numéro des Prospects de l’économie mondiale dans lequel les économistes ont indiqué que l’économie mondiale a augmenté de 3 % en 2017 grâce à la reprise du marché du travail et du commerce mondial, contribuant au taux de croissance le plus performant depuis 2011. Il est à noter que l’Asie de l’Est et les pays de la zone Pacifique, surtout la Chine, ont contribué à hauteur de plus d’un tiers à la croissance de l’économie mondiale. Les Prospects de l’économie mondiale prévoient encore que l’économie mondiale augmentera de 3,1 % en 2018.

Selon les statistiques de la Banque mondiale, les États-Unis ont contribué à hauteur de 10 % à la croissance mondiale, l’Union Européenne à hauteur de 8 %, le Japon à hauteur de 2 %, et la Chine, avec une part importante de 34 %, est devenue le premier moteur de l’économie mondiale, dépassant le total des trois unités économiques susmentionnées.

En 2017, le volume des exportations et des importations de la Chine s’est élevé à 27 790 milliards de yuans, soit une croissance de 14,2 % par rapport à l’année 2016. Le volume des importations a connu une croissance de 18,7 % et celui des exportations de 10,8 %. Selon les statistiques de la Banque mondiale, la part de la Chine dans le volume mondial des exportations et des importations est de 8,8 % dans les onze premiers mois de 2017, un résultat en hausse par rapport à l’année dernière. La performance de la Chine ne contribue donc pas seulement à la reprise de l’économie chinoise, mais aussi à l’économie mondiale.

Yao Jingyuan a également indiqué que le volume des exportations et des importations de la Chine en 2015 a subi une baisse de 7 %, et en 2016 de 0,9 %. En 2017, la raison pour laquelle la Chine a réalisé une croissance de plus de 10 % est due à sa capacité à transformer son approche de la réforme, à savoir une réforme qui n’est pas dictée par la pression mais par la motivation de la faire.

Le rapport du XIXe congrès du PCC a indiqué que l’économie chinoise est passé d’un stade centré sur la quantité à un stade centré sur la qualité et qu’elle se trouve à une période charnière du changement de son mode de développement, de l’optimisation de ses structures économiques et des moteurs influents de l’économie. Ainsi, la Chine va continuer sur la route ouverte par la réforme et l’ouverture et avancer vers une économie ouverte. La croissance stable de l’économie chinoise contribuera sûrement à la reprise de l’économie mondiale.

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