Depuis le XVIIIe Congrès du Parti communiste chinois (PCC), la lutte contre la corruption a été majestueuse et les résultats, profondément ressentis par le peuple, ont été remarquables, mais comment élaborer une architecture législative et un système opératoire améliorés de sorte que sous la pression des lois, les personnes dotées de pouvoirs publics perçoivent la faute comme interdite, n’osent pas commettre la faute et se refusent à la faute ? Telle est la question qui a toujours alimenté la réflexion du Comité central du PCC.
Cette année, au cours des Deux sessions, cette question a connu une solution de nature fondamentale. Le PCC a mis au point une profonde réforme du système de supervision et a posé une barrière aux pouvoirs publics. D’une part, la révision de la Constitution délibérée par la première session de la XIIIe Assemblée populaire nationale comporte une section intitulée « Comission de Supervision » qui vise à mettre sur pied une organisation de contrôle des pouvoirs publics. D’autre part, une « Loi de supervision » a été soumise au vote lors de la première session de la XIIIe Assemblée populaire nationale.