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La coopération gagnant-gagnant dans les relations internationales

2023-02-28 13:59:00 Source:La Chine au présent Auteur:BIAN YONGZU*
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Des employés thaïlandais et chinois travaillent sur le chantier de construction du chemin de fer Chine-Thaïlande dans la province de Nakhon Ratchasima, le 10 novembre 2022.

Le 23 mars 2013, le président chinois Xi Jinping a prononcé un discours important à l’Institut d’État des relations internationales de Moscou, proposant aux pays du monde entier de promouvoir ensemble un nouveau type de relations internationales centré sur la coopération gagnant-gagnant, et à tous les peuples de s’unir pour maintenir la paix mondiale et promouvoir le développement commun. Dix années se sont écoulées depuis lors, le dirigeant chinois a développé à de nombreuses occasions importantes ce concept qui a eu un impact significatif sur la scène internationale, et qui a progressivement été compris et accepté par les pays du monde entier. Le concept de coopération gagnant-gagnant offre aujourd’hui une nouvelle direction pour le développement de la société humaine et des relations internationales.

Depuis la fin de la Guerre froide, en s’appuyant sur leur forte puissance militaire et économique, les États-Unis tentent de construire des « règles internationales » conformes à leurs propres intérêts, afin de maintenir leur hégémonie mondiale. Sous la houlette de cette idéologie, le pays a eu recours à des sanctions économiques, voire à des guerres, pour opprimer les pays qui ne voulaient pas collaborer. Par exemple, ils ont utilisé leur juridiction extraterritoriale pour imposer des sanctions financières à des pays tels que l’Iran, la Russie et la République populaire démocratique de Corée, et ont lancé des guerres en ex-Yougoslavie, en Irak et en Syrie entre autres. Selon les statistiques, en l’espace d’une trentaine d’années depuis la fin de la Guerre froide, les États-Unis ont lancé 251 interventions militaires, qui ont causé des dommages importants à ces pays, tout en étouffant leur développement.

Ces dernières années, face à l’essor de la Chine et d’autres économies émergentes, les États-Unis ont essayé de maintenir leur système hégémonique et ont accru leur pression sur la Chine. Sous l’administration précédente, les États-Unis ont déclenché une guerre commerciale contre la Chine, non seulement en augmentant les droits de douane sur les produits chinois, mais aussi en adoptant des lois visant à empêcher les entreprises chinoises d’investir dans les entreprises technologiques américaines. Prenant la « sécurité nationale » comme prétexte, ils ont placé des centaines d’entreprises chinoises sur la liste noire. Cela a gravement porté atteinte à la coopération économique entre les deux pays, ainsi qu’à l’équité du marché et à l’ordre économique international.

Inauguration du village pilote pour la coopération sino-africaine en matière de développement agricole et de réduction de la pauvreté au Kenya, le 18 octobre 2022

Depuis le début du COVID-19, l’économie mondiale a été durement touchée, avec d’énormes restrictions sur la circulation des personnes, des biens et des capitaux. Le désir d’accélérer la coopération économique afin d’éviter une autre récession éventuelle est largement répandu dans le monde entier. Mais les États-Unis ont ignoré la voix de la communauté internationale et ont profité de la crise pour renforcer leur hégémonie. Par exemple, ils ont manipulé l’opinion publique pour chercher des boucs émissaires sur l’origine du COVID-19 ; ils ont également utilisé le statut du dollar américain en tant que monnaie internationale pour plonger davantage de pays en développement dans des crises de la dette ; en même temps, ils ont continué à exercer une pression extrême sur la Russie et à augmenter l’aide militaire à l’Ukraine, ce qui a entraîné une escalade de la crise et de nouvelles tensions dans la situation internationale.

Tout cela montre que l’hégémonie des États-Unis est incapable d’apporter la paix et le développement au monde. De plus en plus de pays s’y opposent, et même certains de leurs alliés ne les suivent plus. Dans ce contexte, le nouveau concept de coopération gagnant-gagnant a immédiatement trouvé écho et soutien auprès de la plupart des pays du monde dès qu’il a été proposé. En effet, de plus en plus de personnes se rendent compte que la paix mondiale ne peut être réalisée que par la coopération plutôt que par des sanctions ; le développement durable de l’économie mondiale et une communauté de destin pour l’humanité ne peuvent être obtenues que par la réalisation du bénéfice mutuel plutôt que par l’unilatéralisme.

La Chine a mis en œuvre ce concept par des actions pragmatiques. En 2013, M. Xi a proposé l’initiative « la Ceinture et la Route » qui repose sur le principe dit de « concertation, synergie et partage », afin de promouvoir l’interconnexion entre les pays, d’accélérer l’intégration des pays en développement et des régions en retard dans la mondialisation, et de faire pleinement jouer les atouts locaux. À ce jour, 172 pays et organisations internationales ont déjà signé plus de 200 documents de coopération de « la Ceinture et la Route » avec la Chine et ont encouragé la création de plus de 90 mécanismes de coopération bilatérale. Ces documents et mécanismes se sont avérés efficaces. Par exemple, le chemin de fer Chine-Laos a transporté 8,5 millions de passagers et 11,2 millions de tonnes de marchandises au cours de sa première année d’exploitation, la valeur totale du fret international dépassant 12,2 milliards de yuans. Il a d’ailleurs stimulé le commerce entre la Chine et d’autres pays voisins comme la Thaïlande et le Cambodge. En 2022, les trains de fret Chine-Europe ont transporté 1,6 million d’équivalents vingt pieds (EVP) de marchandises, soit 200 fois plus qu’il y a 10 ans. L’import-export de la Chine avec les pays situés le long de « la Ceinture et la Route » a augmenté de 19,4 % par rapport à 2021, un taux de croissance bien supérieur à celui de tout son commerce extérieur de 7,7 %. L’initiative de « la Ceinture et la Route » est devenue une plateforme importante pour la mise en pratique du concept de coopération gagnant-gagnant et de communauté de destin pour l’humanité, et a obtenu le soutien du monde entier.

Des employés thaïlandais et chinois travaillent sur le chantier de construction du chemin de fer Chine-Thaïlande dans la province de Nakhon Ratchasima, le 10 novembre 2022.

Face aux défis sans précédent causés par la pandémie, la Chine n’a cessé d’appeler tous les pays à renforcer la coopération et la solidarité afin de promouvoir conjointement la paix mondiale et la reprise économique. Elle a exporté de grandes quantités d’équipements médicaux, de produits sanitaires et de vaccins, dont divers pays ont un besoin urgent. Elle a également envoyé des équipes d’experts médicaux dans de nombreux pays pour partager son expérience et les aider à stabiliser la situation sanitaire et à promouvoir la reprise économique le plus rapidement possible. En plus, la Chine a mis en avant des initiatives de développement mondial pour contribuer au développement économique commun dans l’ère post-pandémique.

Il est donc clair que les changements actuels que connaît le monde exigent de nouvelles philosophies dans les échanges internationaux. C’est pour cela que le nouveau concept de coopération gagnant-gagnant est adopté par davantage de pays et de peuples. C’est en réalisant un développement commun par la coopération et en construisant progressivement une communauté de destin pour l’humanité que nous pourrons résoudre les grands défis auxquels l’humanité est actuellement confrontée et construire ensemble un avenir meilleur.

*BIAN YONGZU est rédacteur en chef adjoint permanent du magazine Modernisation du management.

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