Lors de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président chinois Xi Jinping a prononcé un discours remarqué où il a notamment indiqué que la Chine soutiendrait la transition énergétique des pays en développement mais où il a aussi annoncé que la Chine arrêterait la construction de nouvelles centrales à charbon à l’étranger. Un nombre croissant d’entreprises et de sociétés bancaires prennent ainsi l’ampleur de la détermination de la Chine à bâtir un marché de la finance verte.
La finance verte fait référence aux activités économiques qui soutiennent l’amélioration de l’environnement, la réponse au changement climatique, l’économie et l’utilisation efficace des ressources. Elle englobe les services financiers à l’investissement, au financement, aux opérations et à la gestion des risques pour des projets dans les domaines de la protection de l’environnement, de l’économie de l’énergie, de l’énergie propre, du transport vert et des bâtiments verts. La Chine encourage activement la coopération au niveau national dans ce domaine.
Par rapport à la finance traditionnelle, la caractéristique éminente de la finance verte est que le degré de protection de l’environnement et le degré d’utilisation efficient des ressources sont considérés comme des critères importants pour mesurer l’efficacité des activités financières, afin d’atteindre un développement coordonné entre la finance, la protection de l’environnement et l’équilibre écologique.
La Chine appelle de ses vœux à s’impliquer davantage dans la finance verte et la cleantech, soit les technologies vertes, afin de donner l’impulsion nécessaire au développement vert et bas carbone indispensables pour un monde durable.
