Cai Changjin est un docteur renommé en médecine traditionnelle chinoise. Il est aussi le créateur du « Traitement d’ensemble micro-circulaire des méridiens de Cai ». "> Cai Changjin : contribuer au bien-être de la société en innovant dans le domaine des traitements médicaux
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Cai Changjin : contribuer au bien-être de la société en innovant dans le domaine des traitements médicaux

2018-09-03 14:09:00 Source:La Chine au présent Auteur:Chen Heying
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En 2006, le docteur Cai Changjin en photo avec une spécialiste finlandaise
 
 
 
Chen Heying

 

En novembre 2014, Cai Changjin est nommé ambassadeur de médecine traditionnelle chinoise par la Commission nationale de la Santé et l’Administration nationale de la médecine traditionnelle chinoise de la RPC.

 

En janvier 2015, il est élu expert de l’innovation en médecine traditionnelle chinoise par l’Administration nationale de la médecine traditionnelle chinoise de la RPC.

 

En mai 2018, l’Hôpital Chenghuajinkang dont il est le fondateur est élu parmi les dix meilleures institutions médicales privées de Chine.

 

Cai Changjin est un docteur renommé en médecine traditionnelle chinoise. Il est aussi le créateur du « Traitement d’ensemble micro-circulaire des méridiens de Cai ». Il a d’abord été électricien avant de s’intéresser à la médecine en tant qu’amateur. Aujourd’hui, il est médecin professionnel et directeur d’hôpital. Depuis 50 ans, il se consacre à la recherche et aux expériences cliniques qui combinent la médecine traditionnelle chinoise avec la médecine occidentale. Ce pionnier de la médecine traditionnelle chinoise a créé le « traitement Cai » en combinant prévention, soins médicaux, maintien en bonne santé et prolongement de la durée de vie. Il a apporté sa contribution à la stratégie une « Chine saine » et au développement de la médecine traditionnelle chinoise.

 

Naissance d’une passion pour la médecine traditionnelle chinoise

 

Dans les années 1960, Cai Changjin termine ses études secondaires et devient électricien. À cette époque, il n’y a pas de médecin sur son lieu de travail, il prend donc l’initiative de remplir les fonctions d’agent sanitaire. C’est lui qui prescrit les médicaments et soigne les blessures de ses collègues. Ainsi, c’est par la pratique qu’il s’initie à la médecine.

 

Un jour, Cai Changjin accompagne à Shanghai un de ses collègues gravement blessé pour qu’il y soit soigné. Là, il découvre que des médecins soignent leurs patients par l’acupuncture. Ces petites aiguilles utilisées pour traiter les malades le fascinent. Il se dit que l’acupuncture conviendrait bien dans son milieu professionnel où les employés travaillent en extérieur, loin de tout hôpital ou clinique. Il discute avec le médecin et lui fait part de son désir d’apprendre l’acupuncture.

 

Mais celui-ci refuse de lui enseigner son savoir car il ne connaît pas du tout le jeune homme. Ce dernier, alors âgé d’une vingtaine d’années, ne se décourage pas. Au contraire, il fait tout son possible pour prouver au médecin sa détermination et à force de sincérité, il finit par le convaincre ; le médecin lui enseigne donc les points d’acupuncture.

 

Dès le moment où il commence à étudier l’acupuncture, Cai Changjin s’entraîne à la pratique en parallèle. D’abord sur lui-même, puis avec sa famille et ses amis. Petit à petit, il commence à utiliser l’acupuncture pour soigner ses collègues quand il n’a pas de médicament approprié. Sa réputation grandit grâce au bouche-à- oreille et il est devient un acupuncteur réputé dans sa ville.

 

De plus en plus de patients se bousculent à sa porte mais Cai Changjin a le sentiment que l’acupuncture ne suffit pas à traiter tous les problèmes. Il se met donc à étudier la médecine traditionnelle chinoise et très vite, il se passionne pour cette culture. Il décide de s’en faire héritier et de promouvoir la médecine traditionnelle dans le but de contribuer au bien-être du peuple. La culture de la médecine traditionnelle chinoise est riche et comprend de nombreux traitements et médicaments. Cai Changjin est déterminé à apprendre la médecine traditionnelle chinoise par lui-même.

 

Cai Changjin considère la santé des patients comme une priorité. À ses débuts, il s’est entraîné à pratiquer l’acupuncture sur lui-même et sur les membres de sa famille, au risque de se blesser ou de les blesser. Mais c’est grâce à cela qu’il n’a jamais eu d’accident au cours de ses cinquante ans de carrière. Il a su au contraire gagner la confiance et la reconnaissance de ses patients.

 

Fidèle à la dernière volonté de son père

 

Cai Changjin raconte que son père, Cai Zhende, était un expert des instruments de mesure que tout le monde connaissait dans le bourg de Furong de la ville de Leqing au niveau de district (province du Zhejiang). Et si le bourg de Furong est aujourd’hui réputé pour ses outils de forage, le mérite en revient à Cai Zhende. Le bourg de Furong est une ancienne base révolutionnaire et c’est aussi le bourg natal de Cai Zhende. À 16 ans, Cai Zhende s’est rendu à Shanghai pour devenir apprenti dans une usine. Grâce à ses connaissances polytechniques et à son zèle, Cai Zhende est devenu expert dans le domaine des outils de forage.

 

Cai Zhende est resté très attaché à son bourg natal. Une fois retraité, il est rentré s’installer à Furong où il a repris les rênes d’une entreprise de machines agricoles au bord de la faillite qui est par la suite devenue l’entreprise des outils de la ville de Leqing. En coopérant avec l’Institut des études sur les outils de Chengdu, l’entreprise a développé et produit une série d’outils de forage. Le bourg de Furong est ainsi devenu le premier producteur d’outils de forage en Chine.

 

Cai Changjin, influencé par son père, a toujours comme idéal de servir sa patrie. Quand il a commencé à travailler et qu’il s’est rendu compte que son peuple vivait dans de mauvaises conditions sanitaires, il a décidé de se tourner vers la médecine pour pouvoir soulager la douleur des malades. Étudiant la médecine traditionnelle chinoise à temps partiel, il a notamment appris l’acupuncture et a suivi des cours universitaires de médecine traditionnelle chinoise. Il a également fait des stages auprès de médecins réputés.

 

La médecine est une discipline difficile et Cai Zhende avait peur que Cai Changjin se décourage. Sur son lit de mort, Cai Zhende a répété à son fils qu’il devait persévérer dans ses études de médecine, pour le bien-être du peuple, ce qui a raffermi la détermination de Cai Changjin.

 

Après des années d’efforts inlassables, Cai Changjin a fini par devenir médecin professionnel. Il soigne les malades grâce à toutes les connaissances qu’il a apprises et il fait des recherches afin de développer la médecine traditionnelle chinoise.

 

La thérapie d’injection dans les points d’acupuncture

 

En juin 1972, les parents de Wu Zhiqiang, un garçon de 12 ans victime de la polio, l’emmènent voir Cai Changjin pour le faire soigner. À ce moment-là, l’une des jambes du jeune garçon a un muscle dégénérescent et il marche très difficilement. Cela fait dix ans que le pauvre garçon est torturé par cette maladie. Il a essayé de nombreux traitements et médicaments mais cela n’a pas donné de résultat.

 

Considérant que sa vocation de médecin est de soigner les malades, Cai Chang-jin jure de soigner ce garçon quelles ques soient les difficultés. Comme les traitements traditionnels tels que les médicaments, l’acupuncture et les massages ne donnent pas de résultat, Cai Changjin entreprend de chercher un nouveau traitement. Dans un livre publié par un hôpital, il découvre un nouveau type de traitement qu’on appelle « injection dans les points d’acupuncture ». Inspiré par ce nouveau traitement, Cai Changjin lance un projet de recherche scientifique dans le but de trouver une thérapie qui combine l’injection d’un médicament stimulant les nerfs avec le massage.

 

Au début, il souhaite s’initier à cette thérapie auprès de ses confrères, mais ceux-ci lui répondent : « Nous n’avons jamais pratiqué l’injection dans les points d’acupuncture. » Cai Changjin n’a donc pas d’autre solution que d’expérimenter sur lui-même cette nouvelle thérapie : il injecte divers médicaments dans ses points d’acupuncture, analyse ses réactions et modifie la composition des médicaments en fonction des résultats.

 

Wu Zhiqiang, après des mois de traitement, s’est bien remis. Il s’est enfin débarrassé de sa maladie et a retrouvé le sourire quand il va à l’école. Il a même réussi à monter sur le mont Emei.

 

Le traitement utilisé sur le jeune garçon était alors à son stade embryonnaire et a servi de base pour le développement de la thérapie de l’injection dans les points d’acupuncture de Cai. Avec l’approfondissement des études sur la médecine traditionnelle chinoise et l’apparition de nouvelles maladies, Cai Changjin a commencé à innover en médecine. En s’appuyant sur la théorie de la médecine occidentale et sur ses riches expériences cliniques, Cai Changjin a réussi à inventer le « Traitement d’ensemble micro-circulaire des méridiens de Cai », un traitement d’injection dans les points d’acupuncture qui consiste à injecter, par le biais des aiguilles, un médicament dans les points d’acupuncture. Le médicament est ainsi directement transporté vers les organes par les méridiens et les branches collatérales. C’est un traitement très ciblé.

 

Cai Changjin choisit une dizaine de points d’acupuncture et y injecte un mélange de médicaments chinois et de médicaments utilisés dans la médecine occidental. Le traitement s’accompagne de saignées intraveineuses et de la prise d’un médicament en poudre pour le bien-être des cinq viscères. Il permet de soigner les maladies mais aussi d’améliorer l’état de santé général, ce qui favorise le rallongement de la durée de vie.

 

Yang Bangchao a été professeur de l’Université des sciences et technologies électroniques. Âgé de plus de 80 ans, il continue de faire de la recherche et reste un pionnier dans son domaine. En janvier 2012, en raison d’une extrême fatigue, il a souffert de palpitations et de vertiges, d’un obscurcissement de la vue et d’une grande faiblesse physique. Après avoir suivi le « Traitement d’ensemble micro-circulaire des méridiens de Cai », Yang Bangchao s’est senti beaucoup mieux. Il s’est rétabli et a pu reprendre le travail. Il est persuadé qu’il faut vulgariser ce traitement magique car il peut contribuer au développement de la médecine traditionnelle chinoise.

 

Cai Changjin a ouvert un hôpital, l’hôpital Chenghuajinkang de Chengdu. Il y prône son traitement par injection et soigne les patients avec des traitements qui combinent la médecine traditionnelle chinoise et la médecine occidentale.

 

Faire connaître la médecine traditionnelle chinoise dans le monde

 

Grâce aux éloges publics et aux reportages relayés par les médias, le Traitement de Cai est non seulement très connu en Chine, mais a aussi attiré l’attention de médecins étrangers. Cai Changjin a été invité à soigner des patients en Suède et en Finlande. Des institutions médicales étrangères lui ont proposé de continuer ses recherches à l’étranger mais il a refusé. Même si les conditions de recherche dans ces pays sont meilleures, Cai Changjin garde à l’esprit la dernière volonté de son père : servir la patrie et le peuple chinois et promouvoir le développement de la médecine traditionnelle chinoise. Il est rentré en Chine pour développer le traitement de Cai. Le 30 mai 2018, lors d’un événement célébrant le 40e anniversaire de la réforme et l’ouverture de la Chine aux États-Unis, Cai Changjin a été choisi comme représentant de la médecine traditionnelle chinoise.

 

Comme il le dit souvent, le patriotisme nécessite des actions concrètes. L’objectif de Cai Changjin est de transmettre la culture traditionnelle chinoise vieille de cinq mille ans. Il pense qu’il faut faire connaître la médecine traditionnelle chinoise hors de Chine afin que le habitants du monde entier puissent bénéficier de ses bienfaits.

 

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