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La réforme, l’ouverture et le développement : sources du progrès économique et social de la Chine

2018-11-30 15:44:00 Source:La Chine au présent Auteur:HU JIANGYUN
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Le pont Hong Kong-Zhuhai-Macao  

 

 

HU JIANGYUN*  

 

Après 40 ans de réforme et d’ouverture, l’économie et la société chinoises ont connu des changements fondamentaux. La Chine, pays en développement relativement en retard, s’est transformée en un pays à revenus moyens. Les accomplissements remarquables de la Chine, liés à des opportunités historiques, sont avant tout le résultat de la politique de réforme, d’ouverture et de développement appliquée par le pays. Des études sur ces trois dimensions et sur le lien de cause à effet entre eux nous aideront à repérer la source du progrès économique et social de la Chine et à retracer le parcours de l’évolution de la Chine pendant ces quatre dernières décennies.  

  

La réforme : premier facteur du progrès économique et social de la Chine  

  

Au lendemain de la fondation de la République populaire de Chine, les Chinois faisaient face à de multiples difficultés : une pénurie matérielle et un niveau de vie très bas. Le jeune gouvernement chinois a engagé une réforme profonde et a pris une série de mesures pour mettre fin le plus rapidement possible au retard et à la pauvreté. La réforme de la Chine a débuté dans les régions rurales et a été couronnée de succès puisqu’elle a non seulement permis de nourrir la population, mais également de trouver les voies de la réforme.  

  

1. La réforme rurale  

  

Au lendemain de la fondation de la République populaire de Chine, la réforme agraire a été mise en place dans le but de transformer la petite économie paysanne traditionnelle et fragmentée et d’établir progressivement des groupes d’entraide et des communes populaires. Les mesures étaient adaptées à la faible capacité de production de l’époque, mais n’ont pas réussi à mobiliser l’enthousiasme des paysans. Cette réforme n’a pas permis de réaliser leur rêve d’enrichissement.  

  

Fin 1978, un événement historique a eu lieu en Chine. Dans le village de Xiaogang du district de Fengyang (province de l’Anhui), 18 paysans, conduits par Yan Hongchang, ont signé en secret, en dépit de gros risques, un contrat pour mettre en place le système de responsabilité forfaitaire pratiqué au niveau du foyer : chaque foyer paysan a un droit d’exploitation des terres et doit assumer lui-même la responsabilité de ses profits et de ses pertes. Cet événement est considéré comme le prélude de la réforme interne en Chine.  

  

L’année qui a suivi la mise en place de ce système, le village de Xiaogang a subi une grave sécheresse, mais la récolte s’est avérée quand même très bonne : la production totale de céréales de l’équipe de production a dépassé 65 000 kg, celle de plantes oléagineuses a atteint 17 500 kg, ce qui équivalait à la production accumulée des 20 années précédentes. Les villageois ont pu manger à leur faim, et ont en outre gagné un revenu net moyen de 400 yuans, 18 fois supérieur à celui de l’année précédente. À partir de ce moment, la réforme rurale s’est développée en profondeur. Le système des communes populaires a été aboli et le système de responsabilité forfaitaire pratiqué au niveau du foyer a été instauré. La Chine a largement développé les entreprises rurales, approfondi la réforme sur la distribution des produits agricoles et intensifié le transfert de la main-d’œuvre rurale vers d’autres secteurs.  

  

2. La réforme du système économique  

  

Pendant les premières années de la réforme et l’ouverture, le niveau du développement économique et social de la Chine était limité et le régime d’économie planifiée pratiqué consistait à élaborer, selon les objectifs globaux du développement économique et social, des politiques et des mesures appropriées et à planifier les activités économiques importantes afin d’orienter et de régulariser les activités économiques.  

  

La réforme du système économique en Chine a ensuite été appliquée aux régions urbaines, puis à d’autres secteurs que le secteur économique. La réforme rurale a permis d’améliorer considérablement le niveau de vie de la population et stimulé la réforme sur d’autres plans : la réforme des entreprises nationales et la réforme urbaine.  

  

En 2008, moment crucial de la transformation et de la montée en gamme de l’économie chinoise, la crise financière internationale a provoqué des chocs sur l’économie chinoise. Le gouvernement chinois a pris des mesures actives pour résister aux conséquences de la crise. Parallèlement, il a pris conscience de l’importance et de l’urgence de l’approfondissement des réformes sur tous les plans.  

  

En février 2008, la deuxième session plénière du Comité central issu du XVIIe Congrès du Parti communiste chinois (PCC) a adopté l’Avis sur l’approfondissement de la réforme du système de gestion administrative dans l’objectif d’établir d’ici 2020 un système perfectionné de gestion administrative socialiste à la chinoise. La reconversion de la fonction du gouvernement était au centre de la réforme du système de gestion administrative et les autorités gouvernementales aux différents échelons devaient mettre l’accent sur la gestion et le service selon les besoins réels. Conformément au principe d’administration simplifiée, d’action unifiée et de haute efficacité, et à la demande du rééquilibrage et de la coordination des pouvoirs de décision, d’application et de contrôle, la réforme des organes gouvernementaux a été mise en place afin d’optimiser la structure du gouvernement et de rationaliser la division du travail en fonction des attributions des différents services. Il fallait exercer le pouvoir en vertu de la loi, accélérer la construction de l’État de droit, perfectionner le mécanisme de surveillance de l’autorité administrative en mettant en place un système de gestion de la performance et de responsabilité administrative du gouvernement et améliorer le système de supervision du pouvoir administratif.  

  

Depuis 1978, la Chine n’a pas relâché ses efforts dans la recherche active des réformes. La réforme du système économique a poursuivi le schéma de la révolution chinoise, qui consiste à encercler les villes à partir des campagnes. Elle est passée des campagnes aux villes, de l’agriculture à l’industrie, et de certaines zones à l’ensemble du pays, permettant de libérer les esprits et la vitalité fondamentale du progrès économique et social de la Chine.  

  

  

 

Le 11 mai 2018, Huya, 1ère plate-forme chinoise de  

jeux vidéo en streaming, fait son entrée en Bourse à New York. 

  

  

L’ouverture : stimuler la force motrice interne pour le progrès économique et social de la Chine  

  

En 1972, le président américain Richard Nixon a effectué une visite en Chine. L’amélioration des relations sino-américaines a jeté une base pour l’ouverture chinoise. L’ouverture a permis à la Chine de saisir une opportunité historique de développement et de réaliser un progrès rapide sur les plans économique et social. L’élaboration de la stratégie d’ouverture sur l’extérieur et la définition des phases de l’ouverture sont des étapes importantes dans la mise en place de la politique fondamentale de l’État, qui est la réforme et l’ouverture. L’ouverture chinoise a commencé par des essais dans des zones pilotes. Après un bilan des expériences, elle a été progressivement généralisée dans l’ensemble du pays. Les provinces du Guangdong et du Fujian, proches de Hong Kong et de Taiwan, ont été les premières zones pilotes de l’ouverture.  

  

1. Les zones économiques spéciales chinoises  

  

Au mois d’avril 1979, Xi Zhongxun, alors premier secrétaire du Comité de PCC pour la province du Guang-dong, a proposé à Deng Xiaoping l’ouverture de la province du Guangdong, espérant que le gouvernement central autoriserait la création des zones de transformation des produits destinés à l’exportation à Shenzhen et à Zhuhai, villes adjacentes à Hong Kong et Macao, et à Shantou, célèbre région d’origine des Chinois d’outre-mer. Deng Xiaoping a donné son accord à cette proposition : « C’est une bonne idée d’établir des zones spéciales. Notre ancienne base révolutionnaire était une zone spéciale ! Le gouvernement central n’a pas d’argent à vous donner, mais peut vous accorder des mesures politiques. Vous pouvez mener l’ouverture et trouver un moyen de développement ! » Le 5 mai 1979, le Comité du PCC pour la province du Guangdong a formulé l’Avant-projet d’établissement des zones économiques spéciales à Shenzhen, à Zhuhai et à Shantou. Le rapport a ensuite été soumis au Comité central du PCC le 6 juin 1979. C’était le premier projet chinois sur l’établissement des zones spéciales et la première fois que le mot « zone spéciale » apparaissait dans un document officiel.  

  

Le 26 août 1980, les zones économiques spéciales de Shenzhen, de Zhuhai et de Shantou dans la province du Guangdong, et celle de Xiamen dans la province du Fujian ont été établies. La création des zones économiques spéciales chinoises était ainsi officiellement proclamée.  

  

En avril 1988, la province de Hainan a été établie et est devenue la plus grande zone économique spéciale de Chine.  

  

2. L’ouverture de la Chine  

  

Fin 2001, la Chine a adhéré à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), une étape historique dans le processus d’ouverture de la Chine. Fondée en 1995, l’OMC a remplacé l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). Après une dizaine d’années de négociations avec le GATT et des années de discussions avec l’OMC, la Chine est enfin devenue membre de cette organisation. Les tarifs douaniers des marchandises ont ainsi pu être baissés, beaucoup de barrières commerciales ont été éliminées et le commerce de services s’est ouvert : la Chine a été intégrée à l’économie mondiale.  

  

En outre, la Chine a signé jusqu’à présent 16 accords de libre-échange, avec, entre autres, les Maldives, l’Australie, la Suisse, le Costa Rica, Singapour, le Chili, l’ASEAN, la Géorgie, la Corée du Sud, l’Islande, le Pérou, la Nouvelle-Zélande, le Pakistan. Des accords destinés à resserrer les liens économiques et commerciaux ont été signés entre la partie continentale de la Chine et Hong Kong et Macao.  

  

En 2013, la Chine a lancé l’initiative « la Ceinture et la Route ». En mars 2015, avec l’autorisation du Conseil des affaires d’État, la Commission nationale du développement et de la réforme, le ministère des Affaires Étrangères et le ministère du Commerce ont publié conjointement un document intitulé Construire ensemble la Ceinture économique de la Route de la Soie et la Route de la Soie maritime du XXIe siècle - Perspectives et actions, proposant de travailler sur « cinq facteurs d’interconnexions », à savoir la coordination politique, l’interconnexion des infrastructures, la facilitation du commerce, l’intégration financière et la compréhension mutuelle des peuples. En mai 2017, la Chine a organisé le premier Forum « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale. Des accomplissements remarquables ont été réalisés sur le plan du commerce, de l’investissement, de la coopération, des échanges culturels et de l’inauguration de l’express Chine-Europe.  

  

Plusieurs types de plates-formes d’ouverture ont été mises en place en plus des zones économiques spéciales, à savoir des technopoles, des zones de transformation des produits destinés à l’exportation, des zones franches, des centres logistiques sous douane, des zones de coopération frontalière, des zones pilotes de libre-échange, etc. En ce qui concerne les régions, l’ouverture a été appliquée successivement dans des régions littorales, des villes littorales, des régions frontalières et enfin dans l’ensemble du pays après l’adhésion de la Chine à l’OMC. Du point de vue de son contenu, l’ouverture concerne non seulement le commerce de marchandises, mais aussi le commerce de services, l’investissement et la coopération. L’ouverture prend des formes diversifiées : commerce de marchandises, sous-traitance de matériaux fournis par l’étranger, commerce de compensation, commerce transfrontalier, etc. Le commerce de services englobe la présence commerciale, l’approvisionnement transfrontalier et la mobilité transfrontalière. Sur le plan de l’investissement, il y a des joint-ventures, des sociétés à capitaux exclusivement étrangers et l’économie d’actionnariat. L’ouverture chinoise est réalisée à divers niveaux avec la structure suivante : « les zones économiques spéciales – les villes littorales ouvertes – les zones économiques littorales ouvertes – la partie continentale. »  

  

Face à la nouvelle conjoncture nationale et internationale, la Chine a organisé, en 2018, la première édition de l’Exposition internationale d’importation de Chine (CIIE) dans le but d’ouvrir davantage son marché. Le chef de l’État a prononcé un discours intitulé « Travailler ensemble pour une économie mondiale ouverte, innovante et inclusive », en s’engageant à baisser encore les tarifs douaniers, à faciliter le dédouanement, à baisser le coût administratif de l’importation, à assouplir davantage les conditions d’accès au marché et à améliorer l’environnement des affaires. Selon les estimations, dans les 15 prochaines années, les importations de produits et de services devront respectivement dépasser 30 000 milliards de dollars et 10 000 milliards de dollars. C’est une réponse énergique à la montée du protectionnisme et du mercantilisme, permettant de préserver vigoureusement les règles de l’OMC. Elle montre que la Chine s’en tient fermement à sa politique de l’ouverture sur l’extérieur et qu’elle œuvre à la construction d’une économie mondiale ouverte.  

  

La politique d’ouverture de la Chine permet d’introduire la concurrence sur son marché, ce qui a régularisé l’ordre du marché, et développé le management avancé. À travers la coopération avec les entreprises multinationales, les sociétés chinoises ont été inclues dans la chaîne industrielle mondiale, ce qui a fortement stimulé la force motrice interne de la Chine pour le progrès économique et social. La compétitivité internationale des produits et des entreprises chinois est largement renforcée. Selon les statistiques de l’OMC, le commerce extérieur de la Chine est passé du 32e rang mondial en 1978 au premier rang mondial en 2017. Le volume du commerce extérieur de la Chine est passé de 20,186 milliards de dollars à 4 110 milliards de dollars, et sa part dans l’économie mondiale est passée de 7,91‰ à 11,48%. D’après les statistiques de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), entre 1980 et 2017, les investissements directs étrangers absorbés par la Chine sont passés de 57 millions de dollars à 136,32 milliards de dollars, représentant 9,5% des investissements mondiaux contre 1,05‰ auparavant. Entre 1982 et 2017, les investissements directs chinois à l’étranger sont passés de 44 millions de dollars à 1 246,63 milliards de dollars ; leur part mondiale est passée de 1,61 ‰ à 8,76 %.  

  

  

 

Le 20 juillet 2017, le port franc de Yangshan de la zone pilote de libre-échange de Shanghai 

  

  

Le développement : garantie du progrès socio-économique de la Chine  

  

Le développement de la Chine est non seulement la garantie de son progrès socio-économique, mais apporte également une contribution importante au monde. La Chine a fait sortir des centaines de millions de personnes de la pauvreté et assuré la stabilité régionale, ce qui a limité la migration des réfugiés et des populations pauvres. En Chine, le développement est étroitement lié à la réforme et l’ouverture, les trois aspects sont interdépendants. La réforme génère du dynamisme, tandis que l’ouverture stimule la force motrice, et le développement assure la base. Avec la réforme, nous avons pris l’initiative d’abandonner les facteurs qui empêchaient le progrès de la productivité. Grâce à l’ouverture, avec une vision internationale et dans la comparaison avec d’autres pays, nous avons pris conscience de notre retard et nous nous sommes développés sous des pressions extérieures. Le développement est la source d’énergie inépuisable du progrès social de la Chine, c’est dans le développement que nous réglons les problèmes. Le processus de réforme et d’ouverture entraîne le développement et le progrès de la Chine, ainsi que l’amélioration des conditions de vie de la population  

  

En mettant en place une stratégie de développement régional, la Chine a créé les nouvelles zones de Pudong et de Binhai et construit celle de Xiong’an. Tout en s’ouvrant sur l’extérieur, la Chine a accéléré son développement et a mis en place des stratégies de développement régional telles que la mise en valeur de l’Ouest, la stratégie de redressement des anciens centres industriels du Nord-Est et l’émergence du Centre. En octobre 2000, la cinquième session plénière du Comité central issu du XVe Congrès du PCC a adopté la Proposition du CC du PCC sur l’élaboration du Xe plan quinquennal de développement économique et de progrès social, dans laquelle la mise en valeur de l’Ouest et le développement régional harmonisé ont été définis comme une mission stratégique. En octobre 2003, le Comité central du PCC et le Conseil des affaires d’État ont publié les Avis sur la stratégie de redressement des anciens centres industriels de la région du Nord-Est. Le 23 septembre 2009, une réunion exécutive du Conseil des affaires d’État a adopté, après discussions, le Programme de la promotion de l’émergence du Centre de la Chine.  

  

Le 26 février 2014, le président Xi Jinping a présidé à Beijing la conférence sur un développement coordonné de la zone Beijing-Tianjin-Hebei. Après avoir écouté des comptes rendus sur ce travail, il a souligné que le développement coordonné de cette zone est une stratégie nationale d’importance majeure pour répondre aux besoins de construire une zone économique de la capitale orientée vers l’avenir et de mettre en place un mécanisme de développement régional innovant, d’explorer et d’améliorer la configuration et la forme des agglomérations urbaines et de fournir des exemples et des modèles pour optimiser le développement de la zone, d’explorer une voie efficace pour la construction d’une civilisation écologique, de promouvoir la coordination des ressources démographiques, économiques et environnementales, de valoriser la complémentarité mutuelle de Beijing-Tianjin-Hebei, de promouvoir le développement de la zone économique de Bohai pour entraîner le développement du Nord. Le 23 mars 2015, la 9e réunion du Groupe dirigeant central chargé des affaires financières et économiques a examiné le Programme du développement coordonné de la zone Beijing-Tianjin-Hebei. Avec une superficie de 216 000 km2, les villes de Beijing, de Tianjin et la province du Hebei comptent en tout plus de cent millions d’habitants et sont proches tant sur les plans géographique que démographique. Les habitants de cette région, qui ont tissé des liens profonds au cours de l’histoire, partagent des cultures proches, ce qui est favorable à un développement coordonné et à une interaction mutuellement bénéfique.  

  

En septembre 2016, le Programme du développement de la ceinture économique du Changjiang a défini une nouvelle architecture du développement caractérisée par « un axe, deux ailes, trois pôles et de multiples points ». Il s’agit, en s’appuyant sur la voie fluviale d’or qu’est le Changjiang, de valoriser le rôle essentiel des grandes villes riveraines telles que Shanghai, Wuhan et Chong-qing. Les « deux ailes » sont les voies de transport Shanghai-Ruili au sud et Shanghai-Chengdu au nord. Les « trois pôles » sont les trois conurbations du delta du Changjiang, du cours moyen du Changjiang et de Chengdu-Chongqing tandis que les « multiples points » sont les autres villes traversées par le Changjiang. Avec une superficie de 2,05 millions de km2, la ceinture économique du Changjiang couvre 11 provinces et municipalités, y compris Shanghai, le Jiangsu, le Zhejiang, l’Anhui, le Jiangxi, le Hubei, le Hunan, Chongqing, le Sichuan, le Yunnan et le Guizhou. La population et le PIB de la ceinture représentent plus de 40 % du total de la Chine. Le développement de la ceinture économique du Changjiang est une décision d’importance majeure prise par le Comité central du PCC et une stratégie représentant un enjeu essentiel pour l’ensemble du développement national.  

  

En octobre 1992, le Conseil des affaires d’État a donné une réponse affirmative à la création de la nouvelle zone de Pudong à Shanghai. En juin 2005, il a donné son accord, lors d’une réunion exécutive, pour faire de la nouvelle zone de Pudong la première zone expérimentale de la réforme globale d’accompagnement sur la partie continentale de la Chine. En 2009, le quartier de Nanhui a été intégré à la nouvelle zone de Pudong, ce qui a doublé la superficie de celle-ci.  

  

En mars 1994, la municipalité de Tianjin a décidé de créer, sur la base de la zone de développement économique et technique de Tianjin et de la zone franche du port de Tianjin, la nouvelle zone de Binhai. En 2005, la nouvelle zone de Binhai a été inscrite dans le « 11e Plan quinquennal » et intégrée à la stratégie de développement national. La nouvelle zone de Binhai est ainsi devenue une nouvelle zone de niveau national faisant l’objet d’un soutien prioritaire de l’État. En juin 2006, elle est officiellement devenue une zone expérimentale de la réforme globale d’accompagnement au niveau national. Le 12 décembre 2014, la nouvelle zone de Binhai a été approuvée en tant que première zone pilote de libre-échange du Nord de la Chine.  

  

Le 1er avril 2017, le Comité central du PCC et le Conseil des affaires d’État ont décidé de créer la nouvelle zone de Xiong’an, une nouvelle zone de niveau national dans la ville de Baoding, province du Hebei. Située au cœur des villes de Beijing, de Tianjin et de Baoding, la nouvelle zone de Xiong’an est composée des trois districts de Xiongxian, de Rongcheng et d’Anxin. Sa création revêt une haute signification pour l’heure actuelle et une profonde portée historique pour alléger la ville de Beijing de ses fonctions non liées à son statut de capitale, explorer un nouveau mode d’optimisation de Beijing-Tianjin-Hebei, zone à forte densité de population, et favoriser la construction d’un nouveau moteur de développement tiré par l’innovation.  

  

Afin de réaliser d’ici 2020 la société de moyenne aisance sur tous les plans, le gouvernement chinois a adopté des mesures pour accorder une assistance ciblée aux démunis, telles que la construction de routes de différentes classes et de chemins de fer à grande vitesse, des travaux pour réaliser l’accès à l’eau potable, à la radiodiffusion dans tous les villages et la généralisation de la formation de la main-œuvre.  

  

*Hu Jiangyun est chercheur du Centre de recherches du Conseil des affaires d’État sur le développement. 

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