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Le vaccin chinois arrive au bon moment dans la lutte mondiale contre la pandémie

2021-03-31 17:04:00 Source:La Chine au présent Auteur:Farhat Asif
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Le 24 février 2021, des vaccins anti-COVID-19 développés par l’entreprise chinoise Kexing ont été livrés à l’aéroport international Bangkok-Suvarnabhumi. Le premier ministre thaïlandais Prayut Chan-o-cha préside une cérémonie sur place en cette occasion.

 

En février, la Chine a fait cadeau d’un demi-million de doses du vaccin Sinopharm au Pakistan. Ce don est arrivé au bon moment, alors que le Pakistan luttait avec une augmentation des cas de COVID-19. Le Pakistan est devenu le premier pays à bénéficier de la coopération complète avec la Chine, en ce qui concerne le partage de doses de vaccin avec ses pays partenaires, et plus particulièrement ceux de « la Ceinture et la Route ». Alors que le corridor économique Chine-Pakistan est à un niveau intense, ce soutien reflète l’amitié à toute épreuve entre le Pakistan et la Chine. À l’heure de rédiger ces lignes, l’utilisation de deux vaccins chinois, Sinopharm et CanSinoBio, avait été approuvée en urgence au Pakistan par l’autorité de régulation des médicaments.

 

Ce geste a été opportun et amical : seul un ami peut aider un autre ami dans le besoin. CanSinoBio a également été testé au Chili, en Argentine, en Russie et au Mexique. La Chine, grâce à ses importants dons de vaccins, a aidé les pays dans le besoin. L’initiative « la Ceinture et la Route » a également joué un rôle déterminant dans le développement par la Chine de son partenariat, de sa collaboration et de sa coopération mondiaux dans le partage de vaccins pour soulager les communautés confrontées à d’énormes crises économique, sanitaire, sociale et politique résultant de la pandémie.
 

 

Le rôle de l’initiative « la Ceinture et la Route »

 

Les vaccins contre le COVID-19 deviennent un produit rare dans le monde. Selon des rapports et des estimations, les cas confirmés à l’échelle mondiale avaient dépassé, en février, les 100 millions, tandis que près de deux millions de décès et 50 millions de guérisons avaient été enregistrés. Les pays du monde entier sont en concurrence pour accéder aux vaccins. Mais dans cette course impitoyable, la plupart en sont privés, et particulièrement les pays en développement et les régions confrontées à d’immenses défis en termes d’économie à faible revenu, de pauvreté et de guerre féroce.

 

Dans cette guerre totale de la vaccination, la Chine met en œuvre efficacement sa diplomatie constructive en utilisant à bon escient ses avancées en matière de science et de diplomatie. Outre ses dons de vaccins, elle a signé des accords avec des pays pour permettre à ceux-ci de les acheter. Grâce à cette efficace diplomatie du vaccin, la Chine aide les pays à surmonter la pandémie. Elle n’a pas seulement investi en termes de routes et de réseaux dans les pays en développement riverains de « la Ceinture et la Route », elle a également aidé ces derniers, dans le même temps, à sortir des crises économique et de la dette grâce à sa diplomatie sanitaire. Cette diplomatie est une initiative importante de « la Ceinture et la Route », créant véritablement une communauté de destin pour l’humanité.

 

La pandémie a révélé les forces de l’initiative « la Ceinture et la Route » et la manière dont ce projet contribue aux objectifs de développement mondial. Avec des surnoms comme « la Route spatiale de la Soie », « la Route numérique de la Soie » et maintenant « la Route sanitaire de la Soie », l’initiative « la Ceinture et la Route » a atteint une toute nouvelle dimension lors de la pandémie de COVID-19. Dans le cadre de cette initiative, la Chine combine ses efforts pour combattre le nouveau coronavirus de manière conjointe. Par ses efforts, elle démontre qu’elle est un grand pays responsable. Depuis le lancement de cette initiative, la santé est une priorité. En 2015, un document important intitulé Vision et actions pour la construction conjointe de la Ceinture économique de la Route de la Soie et de la Route maritime de la Soie du XXIe siècle (« la Ceinture et la Route ») a détaillé le cadre de coopération sanitaire.

 

Ce cadre a mentionné que la coopération comprend la promotion de la médecine traditionnelle chinoise, le traitement gratuit à l’étranger par des médecins chinois, les secours médicaux d’urgence en cas de crise, ainsi que le renforcement de la capacité du personnel médical et sa formation. Un important document qui a été publié plus tard en 2019 reflète des accords bilatéraux non seulement avec des pays, mais aussi avec des organisations internationales comme l’OMS et la Fondation Bill et Melinda Gates, pour lutter contre les maladies. Plusieurs autres documents essentiels ont été signés pour consolider les buts et objectifs de la « Route sanitaire de la Soie ». L’un de ces documents, La Chine saine 2030, est stratégique : publié en 2016, il a par la suite abouti à une collaboration avec l’OMS en matière de santé. Reconnaissant la « Route sanitaire de la Soie » comme une vision, l’OMS a également inclus la médecine traditionnelle chinoise dans sa classification internationale des maladies.

 

Alors que d’autres puissances majeures faisaient elles-mêmes face à la pression interne de l’augmentation des décès dus au COVID-19, la Chine montrait la voie, façonnant l’avenir grâce aux vaccins. Depuis le lancement de l’initiative « la Ceinture et la Route », il y a eu une coopération régulière et un dialogue a été établi avec les autres pays pour construire un consensus sur la manière de traiter les problèmes sanitaires, même avant l’actuelle pandémie. De l’Asie au Moyen-Orient, en passant par l’Afrique, le vaccin et le soutien chinois ont porté leurs fruits. Beaucoup de ceux qui sont incapables de comprendre le contexte de l’ensemble des réseaux, des étapes et des cadres substantiels mis en place par la Chine, répètent leurs déclarations ignorantes ici et là.
 

 

Une diplomatie sanitaire

 

Cette aide vaccinale et cette coopération sanitaire ne se font pas en un jour. Cela prend de nombreuses années de dialogue et de manifestation du sérieux de la Chine dans la construction d’un écosystème sanitaire à travers le monde. On connaît la Déclaration de Nanning avec l’ASEAN et la Déclaration de Yinchuan entre la Chine et les États arabes ; la collaboration s’est poursuivie, mais la pandémie lui a donné une poussée bien nécessaire.

 

En juin 2020, le Bureau de l’information du Conseil des affaires d’État de la Chine a publié un livre blanc sur les efforts du pays dans la lutte mondiale contre la pandémie. Le document intitulé Combattre le COVID-19 : la Chine en action est essentiel pour connaître en profondeur la diplomatie sanitaire de la Chine aux échelles nationale, régionale et mondiale. Il est important de noter que lorsque l’épidémie battait son plein, la Chine a été le premier pays à sonner l’alarme et à faire face au défi sanitaire le plus difficile. À cette occasion, les pays se sont tenus aux côtés de la Chine ; des dirigeants de plus de 170 pays, mais aussi des chefs d’organisations internationales, des leaders politiques et des diplomates du monde entier ont non seulement envoyé des messages d’espoir, mais aussi aidé la Chine en apportant une assistance, notamment sous forme de fournitures médicales. Les dons ont afflué. C’était une situation pesante, pour le pays mais aussi pour le monde entier.

 

Comme le monde s’était tenu aux côtés de la Chine quand elle en avait besoin, il était naturel que la Chine, inspirée par la sagesse des ancêtres, « rende le bien pour le bien ». La nation chinoise n’a pas oublié l’aide et le généreux soutien qu’elle a reçus et épaule maintenant la communauté internationale dans sa lutte contre le virus.

 

La Chine a fait des échanges et coopéré, elle a renforcé la communication de haut niveau et participé à la coopération scientifique internationale en partageant d’importantes informations avec les autres pays. Le Parti communiste chinois, conjointement aux partis politiques de 110 États, a appelé à l’unité pour sauver des vies. Le président Xi Jinping a passé des appels téléphoniques aux dirigeants du monde, partageant l’ensemble du processus de transparence, les réalisations et les défis dans la lutte contre le virus, et partageant l’innovation dans la conception de vaccins. Le multilatéralisme est ce que la Chine propage pour relever le défi, à travers une communauté de destin avec des objectifs communs.

 

Il est important de se souvenir que la nation chinoise a affronté de formidables défis dans le passé et est sortie plus forte de chaque épreuve. Ceci a aidé le pays et la nation à grandir et à évoluer à un niveau supérieur dans la courtoisie internationale. Grâce à sa diplomatie sanitaire et à son engagement auprès de la communauté internationale, la Chine a montré que non seulement la population du pays est unie, mais aussi que cette unité de la nation chinoise résonne avec la communauté internationale. Au-delà des divisions politiques, nous devons tous jouer notre rôle et le soleil continuera de briller sur l’humanité, de toute sa vigueur et de sa force.

 

*Farhat Asif est présidente de l’Institut d’études pour la paix et la diplomatie.

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