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70 ans de diplomatie chinoise : de l’enfance à la maturité

2019-10-10 10:55:00 Source:La Chine au présent Auteur:ZHANG LILI
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  Le 26 avril 2019, le président chinois Xi Jinping et son épouse Peng Liyuan accueillent les dirigeants étrangers participant au deuxième Forum de  « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale au Grand Palais du Peuple à Beijing.
 
Le 1er octobre 2019, la République populaire de Chine (RPC) fêtera le 70e anniversaire de sa fondation. Encore plongé dans la pauvreté en 1949, le pays a connu depuis 70 ans un développement fulgurant qui lui a permis de devenir la seconde puissance mondiale. La RPC est aujourd’hui un pays prospère doté d’une forte identité nationale qui doit la plupart de ses grandes réalisations au travail acharné et persistant du peuple chinois. En même temps, la Chine a embrassé une politique étrangère qui fait de la défense de sa souveraineté nationale et de ses intérêts fondamentaux une priorité, maintenant un environnement de développement sain et contribuant sans cesse à la paix dans le monde.
 
1949-1978 : indépendance 
 
Le 1er octobre 1949, la cérémonie de la fondation de la RPC s’est tenue à Beijing. Mao Zedong, président du Gouvernement populaire central, a solennellement déclaré au monde entier :  « la nation chinoise s’est levée ». À cette époque, la Chine, oppressée par le colonialisme et l’impérialisme depuis 1840, ne menait pas de politique indépendante. Par conséquent, dès sa fondation, la RPC a cherché à établir des relations internationales s’appuyant sur une politique fondamentalement nouvelle et à mettre un terme à la diplomatie de l’humiliation qui avait été menée par le gouvernement de la fin de la dynastie Qing et celui de la République de Chine.  
 
Pour commencer, la Chine nouvelle a embrassé la voie diplomatique de la paix, mettant en œuvre « trois politiques majeures » : rompre radicalement avec la diplomatie de l’ancien gouvernement ; se débarrasser des dernières forces impérialistes et colonialistes ; et afficher fermement une politique socialiste et de paix avec le monde. Une politique diplomatique indépendante a donc été établie sur ces principes.
 
Concordant avec le début de la Guerre froide, la fondation de la RPC a suscité une vague de panique et d’hostilité au sein du camp impérialiste mené par les États-Unis qui, par conséquent, a adopté une politique étrangère de confinement et d’hostilité envers la Chine, refusant notamment de reconnaître la RPC. Néanmoins, la Chine nouvelle, en tant que représentante de la justice mondiale, a rapidement gagné la reconnaissance du camp socialiste et de certains pays nationalistes et a établi des relations diplomatiques officielles avec plus d’une dizaine de pays dans l’année qui a suivi sa fondation (on ne comptait à cette époque qu’une soixantaine d’États souverains dans le monde).
 
La Chine nouvelle venait d’entamer sa construction lorsque la guerre de Corée a éclaté, et les États-Unis ont profité de la situation en manipulant le commandement des Nations Unies pour déclencher une guerre d’agression contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC). Ils ont commencé par envoyer la septième flotte dans le détroit de Taiwan puis ont rapidement avancé vers le fleuve Yalu, à la frontière sino-coréenne, menaçant sérieusement la sécurité nationale de la Chine. Pour défendre la jeune République de Chine contre l’agression américaine et venir en aide à la RPDC, l’Armée des volontaires du peuple chinois a traversé le fleuve Yalu en octobre 1950. Après trois ans d’une guerre sanglante contre les armées chinoise et de la RPDC, les États-Unis ont finalement été contraints de signer l’armistice de Panmunjeom en juillet 1953 établissant la ligne de démarcation militaire au niveau du 38e parallèle. La Chine avait réussi son sombre « test de survie ».
Avec la fin de la guerre de Corée et l’apaisement des tensions en Asie de l’Est, la construction nationale de la Chine nouvelle s’est accélérée. Afin de promouvoir le développement des relations internationales de la Chine, Zhou Enlai, alors premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Chine, a énoncé, à l’occasion de déclarations conjointes entre la Chine et l’Inde et entre la Chine et le Myanmar, les cinq principes de coexistence pacifique. Ces principes ont immédiatement suscité une forte réaction de la part de la communauté mondiale qui a applaudi la stratégie diplomatique orientée vers la paix de la Chine nouvelle. Dès lors, la diplomatie chinoise s’est développée rapidement. En 1965, la Chine avait déjà établi des relations diplomatiques officielles avec 45 pays, notamment en 1964 avec la France, une importante puissance occidentale.
 
Dans les années 1960, la nouvelle diplomatie chinoise a dû faire face à de graves défis. Tout d’abord, dans le camp socialiste, l’Union soviétique a lancé une politique de « chauvinisme de grande nation » afin de mettre à mal la souveraineté et l’indépendance de la Chine. La Chine nouvelle a résolument préservé son indépendance souveraine et sa dignité nationale en résistant au chauvinisme de l’Union soviétique. En conséquence, l’Union soviétique a rapatrié ses experts et spécialistes présents en Chine et a rompu ses contrats pour faire pression sur la Chine, ce qui a fini par entraîner l’effondrement des relations sino-soviétiques. Ensuite, malgré leur échec dans la guerre de Corée, les États-Unis ont poursuivi leur politique d’hostilité et de confinement. En plus de continuer à s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine concernant Taiwan, ils ont envoyé des forces armées dans le sud du Vietnam. En 1965, les États-Unis ont lancé des attaques de masse contre le Vietnam. La sécurité nationale de la Chine s’est alors trouvée sérieusement menacée par l’agression américaine dans le sud.
Pendant cette période, face aux États-Unis et à l’Union soviétique, la Chine nouvelle a poursuivi sa politique étrangère indépendante, devenant une puissance de poids dans l’arène politique internationale. Une relation stratégique triangulaire s’est mise en place entre les États-Unis, l’Union soviétique et la Chine. Pendant que les États-Unis s’embourbaient dans la guerre du Vietnam, l’Union soviétique renforçait son expansion internationale et prenait le dessus dans la lutte pour l’hégémonie qui se dessinait entre les deux parties.
 
En juillet 1971, Henry Kissinger, alors conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, s’est rendu en secret en Chine. Au mois d’octobre de la même année, la Chine a repris son processus d’adhésion aux Nations Unies. En février 1972, le président américain Richard Nixon a effectué une visite officielle en Chine. La Chine nouvelle a ensuite rapidement établi des relations avec des dizaines de pays, parmi lesquels l’Italie, le Canada, le Royaume-Uni, l’Allemagne de l’Ouest et le Japon. L’environnement stratégique et de sécurité en Chine s’est considérablement amélioré, et la diplomatie chinoise a connu un fort développement. Ce dynamisme s’est maintenu au cours des années suivantes.
 
Cette phase s’est poursuivie pendant 29 ans, et la diplomatie de la Chine nouvelle a permis au pays de mener à bien sa mission historique d’accession à l’indépendance. À la fin de l’année 1978, 101 pays avaient établi des relations diplomatiques officielles avec la Chine, au niveau des ambassadeurs. L’indépendance représente durant cette phase un trait distinct de la diplomatie chinoise.
 

 

 

1978-2012 : développement pacifique
 
À la fin de l’année 1978, la troisième session plénière du onzième Comité central du Parti communiste chinois (PCC) a décidé d’orienter le travail du gouvernement vers la construction économique du pays. Ce tournant historique a initié la grande ère de « la réforme et l’ouverture » qui a eu d’énormes répercussions sur la Chine en tant que nation. Au cours d’une première phase, la Chine a réalisé sa mission historique qui consistait à se relever. Ceci dit, l’écart entre la capacité de production et les besoins matériels croissants de la population constituait un problème majeur. Ainsi, pour permettre à son peuple d’atteindre un meilleur niveau de vie, la Chine devait se concentrer sur sa construction économique. La diplomatie chinoise a donc pris des initiatives inédites afin de permettre à la Chine de réaliser sa construction économique dans un environnement pacifique, et de développer des relations avec d’autres pays dans de nombreux domaines, notamment économique, commercial, culturel ou encore scientifique et technologique.
 
L’ère de « la réforme et l’ouverture » a été initiée à la fin de la guerre froide. La Chine était alors confrontée à un environnement international complexe. Ayant décidé de réorienter son travail vers la construction économique du pays, le gouvernement chinois a dû ajuster sa politique étrangère à l’évolution du contexte international et au nouveau développement des relations internationales de la Chine. Depuis 1980, la politique étrangère de la Chine était principalement orientée vers la paix et l’indépendance. Ainsi, la Chine a adopté la politique du non-alignement qui consiste, pour un pays, à ne jamais devenir dépendant d’une superpuissance, et à ne jamais former d’alliance ou de relations stratégiques avec une superpuissance. La Chine a également avancé une série de théories diplomatiques innovantes, notamment l’idée que la paix et le développement sont les deux grands thèmes du monde contemporain ; que le risque de guerre ne doit pas être ignoré, même s’il demeure faible : les forces de paix pour contenir la guerre ont été largement renforcées à cette époque ; que les deux superpuissances doivent s’abstenir de déclarer une guerre ; et qu’il faut soutenir les pays du tiers monde dans le développement de leur économie nationale, fournir des efforts pour améliorer les relations Nord-Sud et développer les coopérations Sud-Sud.
 
Le 1er janvier 1979, la Chine et les États-Unis ont officiellement établi leurs relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs. 1982 marque le début du dégel des relations sino-soviétiques. En mai 1989, le secrétaire général du Parti communiste soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, a effectué une visite en Chine, marquant la normalisation des relations sino-soviétiques. La Chine avait ainsi atteint son objectif d’améliorer ses relations avec les forces stratégiques importantes du monde dans leur ensemble. Entre janvier 1979 et mai 1989, 27 autres pays ont établi des relations diplomatiques officielles avec la Chine, portant à 128 le nombre de pays ayant des liens diplomatiques avec la Chine (le monde comptait alors 170 États souverains). À cette époque, la Chine avait également établi des relations économiques et commerciales avec la plupart des pays et des régions du monde. Le statut international de la Chine s’en trouvait ainsi renforcé.
 
Après 1989, les pays occidentaux, avec les États-Unis à leur tête, ont imposé à la Chine des sanctions globales. La diplomatie chinoise s’est trouvée face à de sérieux défis, à un moment où l’Europe de l’Est connaissait des changements majeurs avec l’éclatement de l’Union soviétique, et alors que la structure bipolaire du monde était en train de s’effondrer et que l’environnement international se détériorait. Cependant, la Chine a tenu bon, maintenant le cap de la réforme et l’ouverture et poursuivant son développement. Politiquement, la Chine a adhéré à la voie de l’économie de marché socialiste. La diplomatie chinoise a remporté le soutien de la plupart des pays du monde et a incité les pays qui imposaient des sanctions à la Chine à changer petit à petit leur politique. La Chine a brisé le blocus des pays occidentaux et est entrée dans une période de développement relativement rapide.
 
En 1997 et 1999, Hong Kong et Macao ont été tour à tour restitués à la Chine, au nom de la politique « un pays, deux systèmes ». Les relations entre la Chine et les organisations internationales n’ont cessé de se développer. Après plus de 10 années de négociations diplomatiques, la Chine est officiellement entrée à l’OMC en novembre 2001, preuve de sa profonde intégration à l’économie mondiale. La Chine a établi des relations économiques et commerciales avec presque tous les pays et régions du monde. Depuis, l’économie chinoise a connu une croissance rapide. En 2008, la Chine est devenue le plus grand pays industriel au monde, et en 2010, elle a détrôné le Japon en devenant la deuxième puissance économique mondiale.
 
Au cours de ces 34 ans, la diplomatie chinoise a apporté d’importantes contributions à l’accomplissement de la tâche historique qui consiste à parvenir à la prospérité. À la fin de l’année 2012, la Chine avait établi des relations diplomatiques avec 172 pays (le monde comptait à ce moment environ 200 États souverains). À ce stade, le développement pacifique était une caractéristique essentielle de la diplomatie chinoise.
 

  

   Le 21 février 1972, le président américain Nixon se rend en Chine sur l’invitation de Zhou Enlai, premier ministre de la République populaire de Chine. Les relations sino-américaines, tendues depuis plus de 20 ans, entrent alors dans une nouvelle ère.   

2012-2019 : coopération gagnant-gagnant
 
Depuis le XVIIIe Congrès national du PCC, le Comité central du PCC, sous la direction de Xi Jinping comme noyau dirigeant, a conduit le Parti et le peuple chinois dans la nouvelle ère du socialisme à la chinoise. Cette nouvelle ère est celle de la réalisation du rêve chinois et se caractérise par le renforcement de la puissance nationale et de grandes contributions au monde. Le Comité central du PCC, avec Xi Jinping comme noyau dirigeant, a saisi la tendance générale du développement de la Chine et du monde dans la nouvelle ère, et a catapulté la Chine au centre de la scène internationale, faisant du pays une grande puissance diplomatique qui défend le développement mondial et participe au maintien de la paix dans le monde.
 
Cette nouvelle ère vient de commencer et durera encore un certain temps, mais une série d’innovations théoriques et pratiques ont déjà été apportées dans le domaine des Affaires étrangères.
 
En juin 2018, lors de la Conférence centrale sur les travaux relatifs aux affaires étrangères, la pensée de Xi Jinping sur la diplomatie à la chinoise de la nouvelle ère, élément essentiel de la pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère et réalisation théorique majeure de la réflexion menée par le Comité central du PCC sur la gouvernance du pays dans le domaine diplomatique, a été officiellement présentée.
 
La pensée de Xi Jinping sur la diplomatie comprend les éléments majeurs suivants :
 
Une communauté de destin pour l’humanité. Depuis 2013, le président chinois Xi Jinping a proposé, à l’occasion de différents sommets diplomatiques, d’établir une communauté de destin pour l’humanité. Le 18 janvier 2017, Xi Jinping a donné un discours-clé à l’occasion de l’assemblée générale des Nations Unies à l’Office des Nations Unies à Genève, en Suisse, intitulé « Construire ensemble une communauté de destin pour l’humanité ». Dans son discours, il a insisté sur le fait que la Chine resterait engagée dans la construction d’une communauté de destin pour l’humanité, promouvrait la coopération gagnant-gagnant et le développement partagé, et œuvrerait à la construction d’un monde de paix fondé sur le dialogue et la consultation, un monde doté d’une sécurité commune, un monde de prospérité commune caractérisé par la coopération gagnant-gagnant, un monde ouvert et inclusif fondé sur les échanges et l’apprentissage mutuel, et un monde propre et beau grâce au développement vert et à basse émission de carbone. Le concept de construction d’une communauté de destin pour l’humanité revêt une importance mondiale, et aura certainement un impact considérable sur les relations internationales et le développement humain.
 
Maintenir la justice tout en poursuivant des intérêts communs. Au cours de nombreux rendez-vous diplomatiques depuis 2013, Xi Jinping a souligné l’importance de défendre la justice tout en poursuivant des intérêts communs. Pour ce faire, selon Xi Jinping, il est nécessaire, au niveau politique, de respecter les principes d’équité, de justice et d’égalité entre les nations, en observant les règles fondamentales qui régissent les relations internationales, de s’opposer aux politiques hégémoniques ou de pouvoir, et de ne jamais porter atteinte aux intérêts d’une autre partie ou de détruire la paix et la stabilité régionales dans son propre intérêt. Au niveau économique, il faut prendre des mesures qui apportent des avantages mutuels et amènent des solutions gagnant-gagnant. La Chine a l’obligation de fournir une assistance à ses voisins et aux pays en développement, dans les limites de ses propres ressources. Ainsi, il est nécessaire de faire passer la justice avant les intérêts personnels, même si cela est financièrement défavorable.
 
L’initiative « la Ceinture et la Route ». Elle repose sur le principe suivant : une consultation approfondie, une contribution conjointe et des bénéfices partagés. Lorsque Xi Jinping s’est rendu au Kazakhstan en septembre 2013, il a évoqué l’idée d’une ceinture économique de la Route de la soie. Plus tard, lors de sa visite en Indonésie en octobre, il a proposé l’initiative de la Route maritime de la soie du XXIe siècle. Ces idées ont reçu un accueil favorable de la part de nombreux pays. La communauté de destin pour l’humanité est un élément fondamental de la pensée de Xi Jinping sur la diplomatie. Afin de parvenir à cet objectif, il est nécessaire d’adopter certaines approches en matière de gouvernance qui correspondent à l’initiative « la Ceinture et la Route » et de les mettre en place de façon très concrète afin de promouvoir l’avancée de la société humaine vers un avenir radieux.
 
En plus des idées susmentionnées, la pensée de Xi Jinping sur la diplomatie inclut également des concepts comme des relations internationales gagnant-gagnant, des relations sincères et cordiales avec l’Afrique et les pays en développement, un développement terrestre et maritime coordonné et un nouveau genre de relations entre les grandes puissances.
 
La diplomatie chinoise de la nouvelle ère a obtenu des résultats fructueux, et les relations bilatérales ont continué de se développer. À la mi-2019, la Chine avait établi des relations diplomatiques officielles avec 178 pays. Sa diplomatie multilatérale est dynamique, et la Chine a fait de grands efforts pour promouvoir l’Accord de Paris qui a été conclu fin 2016. La Chine est le membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU qui envoie le plus grand nombre de forces de maintien de la paix. Elle a également largement contribué à résoudre des défis régionaux, comme la question du nucléaire de la RPDC, la question de la mer de Chine méridionale, la question syrienne, la question du nucléaire iranien, la lutte contre les maladies mondiales et l’éradication de la pauvreté.
 
La diplomatie des sommets joue un rôle important. Entre 2013 et 2018, le président Xi Jinping et le premier ministre Li Keqiang ont chacun visité une dizaine de pays et participé à une moyenne de quatre à sept sommets internationaux par an. Ils ont joué un rôle unique et irremplaçable de représentants de la Chine dans le monde, promouvant les concepts et les points de vue chinois, mettant en œuvre les propositions de la Chine, développant des relations amicales avec d’autres pays du monde, et traitant et résolvant des enjeux bilatéraux, régionaux et mondiaux complexes et majeurs.
 
La Chine a déployé une diplomatie de pays hôte sans précédent. Depuis le XVIIIe Congrès national du Parti communiste chinois en novembre 2012, le pays a accueilli de nombreux événements d’importance mondiale ou régionale, notamment : le quatrième sommet de la Conférence pour l’interaction et les mesures de confiance en Asie (CICA), qui s’est tenu à Shanghai en mai 2014, la 22e réunion informelle des dirigeants de l’APEC, qui s’est tenue à Beijing en novembre 2014, la réunion des dirigeants du G20, qui s’est tenue à Hangzhou en septembre 2016, le 18e sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, qui s’est tenu à Qingdao en juin 2018, le Sommet 2018 du FCSA, qui s’est tenu en septembre 2018 à Beijing, et les deux Forums de la « Ceinture et de la Route » pour la coopération internationale, qui se sont tenus à Beijing en mai 2017 et avril 2019.
 
Dans la nouvelle ère, la diplomatie chinoise se dirige progressivement vers le centre de la scène diplomatique internationale. Elle protège l’environnement international pour le développement pacifique de la Chine et pour la paix mondiale en général. Elle s’efforce de contribuer au développement futur du monde.
À ce stade, la coopération gagnant-gagnant est une caractéristique distincte de la diplomatie à la chinoise.
   
*ZHANG LILI est professeur à l’Université des affaires étrangères de Chine.
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