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Pour que chacun jouisse de droits de l’homme élargis

2019-09-02 14:42:00 Source:La Chine au présent Auteur:NING SHUGUANG
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Des personnes handicapées sont employées par une coopérative de tressage dans le bourg de Yazhou à Hai’an (province du Jiangsu), le 13 juin 2019.

 

Depuis la fondation de la Chine nouvelle, le peuple chinois ressent de plus en plus un sentiment de satisfaction, de bonheur et de sécurité. Il jouit aujourd’hui d’un vaste éventail de droits de l’homme, comme jamais auparavant. D’ailleurs, à plusieurs reprises, la Chine a été largement élue membre du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, ce qui démontre pleinement l’appréciation positive que porte la communauté internationale à la cause chinoise des droits de l’homme.

Garantir les droits à l’existence et au développement du peuple chinois

Pour un pays et une nation, le droit à l’existence est le droit le plus essentiel, dont la garantie est un préalable à la jouissance des autres droits de l’homme.

Selon les statistiques, avant 1949, le peuple chinois vivait globalement dans la pauvreté et son espérance de vie n’allait pas au-delà de 35 ans. En moyenne, les Chinois ne suivaient qu’une seule année d’études et plus de 80 % d’entre eux étaient analphabètes. Les Chinois étaient en proie à la misère et subissaient les affres des guerres et des conflits qui se produisaient sans cesse à l’époque. Il n’y avait pas de place pour le bonheur…

Depuis la fondation de la République populaire de Chine, la situation des droits de l’homme en Chine a radicalement changé. La qualité de vie s’est grandement améliorée, la pauvreté cédant dans l’ensemble la place à la satisfaction alimentaire et vestimentaire, puis à la moyenne aisance. La population chinoise s’est multipliée, passant de 540 millions d’habitants à 1,4 milliard d’habitants. En outre, désormais, l’espérance de vie moyenne approche 77 ans et la durée moyenne des études a atteint 11 ans. En 2018, la production céréalière s’est élevée à 657,89 millions de tonnes, un volume colossal permettant de nourrir une foule d’habitants et d’assurer amplement le droit à l’existence des Chinois.

La Chine est parvenue, surtout à compter de la réforme et l’ouverture, à faire sortir plus de 700 millions de démunis de la pauvreté absolue. « Le triomphe de la Chine dans l’élimination de la pauvreté constitue l’un des événements les plus remarquables dans l’histoire de l’humanité. Le nombre des personnes dans le monde vivant dans l’extrême pauvreté en proportion de la population mondiale est tombé à 10 %, contre 40 % auparavant. Un succès qu’il convient d’attribuer principalement à la Chine », a déclaré en 2017 Jim Yong Kim, ancien directeur de la Banque mondiale.

 

Promouvoir les divers droits de l’homme de manière coordonnée

En réalité, la Chine attache de l’importance non seulement aux droits à l’existence et au développement, mais aussi aux droits de l’homme de nature politique, économique, culturelle et sociale. Elle promeut de manière coordonnée et équilibrée les divers droits de l’homme.

Par exemple, la Constitution de la Chine nouvelle stipule que tout le pouvoir en République populaire de Chine appartient au peuple. Aux termes de la Constitution, tout citoyen de la République populaire de Chine ayant 18 ans révolus, quels que soient son ethnie, sa race, son sexe, sa profession, son origine familiale, sa religion, son niveau d'éducation, sa fortune, sa durée de résidence, a le droit d'élire et d'être élu, sauf celui que la loi a privé de ses droits politiques.

De plus, de nombreuses religions coexistent en Chine, notamment le bouddhisme, le taoïsme, l’islam, le catholicisme et le christianisme. La Constitution stipule que les citoyens en Chine jouissent de la liberté de religion.

La Chine est le pays qui abrite le plus grand nombre d’utilisateurs d’Internet au monde. En décembre 2018, le nombre d’internautes chinois se chiffrait à 829 millions et le taux de pénétration d’Internet était de 59,6 %. Internet est un outil formidable qui permet non seulement aux internautes de suivre l’actualité et de partager leurs avis avec la communauté, mais aussi au gouvernement chinois de prendre le pouls de l’opinion publique.

En plus des droits évoqués ci-dessus, la Chine a pris des mesures pour assurer les droits économiques et sociaux des citoyens, à savoir les droits de la personne et de la personnalité, ainsi que les droits à la propriété, au travail, à une couverture sociale, à l’hygiène et à la santé, et à la culture.

La Chine a également établi le plus vaste système de protection sociale, qui couvre un nombre record d’ayant-droits. Fin 2018, 942 millions de Chinois ont souscrit à l’assurance-vieillesse de base, et 1,35 milliard de Chinois ont adhéré à l’assurance médicale de base. Des progrès ont été réalisés dans d’autres dimensions sociales, comme l’éducation. En l’occurrence, le taux de scolarisation dans les classes où l’enseignement est obligatoire est à la hauteur du niveau moyen enregistré dans les pays à hauts revenus.

 

Protéger les droits et intérêts des groupes vulnérables

La Chine a élaboré expressément un ensemble de lois pour protéger les droits et intérêts des femmes, des enfants, des personnes âgées, des handicapés et des membres des ethnies minoritaires. Elle a également incorporé les affaires relatives à ces groupes vulnérables au plan global national pour le développement économique et social, afin que ces groupes puissent davantage bénéficier des résultats socioéconomiques.

Actuellement, la Chine a déjà établi un système juridique visant à défendre les droits et intérêts des femmes, fondé sur la Constitution et axé sur la Loi sur la protection des droits des femmes. Il comprend une centaine de textes, tels que la Loi sur la promotion de l’emploi et les Dispositions spéciales relatives à la protection du travail des femmes salariées.

La Chine porte une attention particulière à la protection des droits des enfants. En plus des lois y afférentes dans son Code civil et son Code pénal, elle a élaboré ou révisé divers textes, comme la Loi sur la protection des mineurs et la Loi sur la prévention de la délinquance juvénile qui visent à protéger la santé physique et mentale des personnes mineures. Elle a également mis en œuvre le Programme national de développement des enfants (2011-2020) et le Programme national de développement des enfants dans les régions pauvres (2014-2020), de manière à perfectionner le système de protection des droits de l’enfance et des services apparentés.

Depuis 2012, la Chine a également révisé la Loi sur la protection des droits des personnes âgées et publié plus de 70 politiques, à savoir l’avis sur l’accélération du développement du secteur des services en faveur des personnes âgées et le développement des affaires de la population âgée et la création d’un régime de retraite durant le XIIIe Plan quinquennal (2016-2020), afin d’instaurer le premier système politique et juridique centré sur les personnes âgées.

Ces dernières années, la Chine a, en plus, établi un système juridique relativement complet au bénéfice des personnes en situation de handicap. En avril 2018, il existait plus de 80 lois et plus de 50 règlements administratifs sur la protection des droits des handicapés. Elle a inscrit la cause des personnes handicapés dans la stratégie nationale de développement et promulgué successivement sept plans quinquennaux en soutien de cette cause.

En outre, la Chine applique le principe d’« autonomie ethnique » dans les régions fortement peuplées d’ethnies minoritaires, ce qui signifie que celles-ci jouissent d’une large autonomie en vertu des lois. À l’heure actuelle, 159 régions chinoises de ce type mettent en application une autonomie régionale.

Participer activement à la gouvernance mondiale des droits de l’homme

Depuis 70 ans, la Chine a prêté assistance à maintes reprises aux pays asiatiques et africains en développement dans de nombreux domaines (par exemple, la réduction de la pauvreté, l’éducation, l’hygiène et la santé, l’aménagement d’infrastructures et la production agricole), jouant un rôle important dans le bien-être et la protection des droits des populations. La Chine assume ainsi ses responsabilités, en tant que grand pays, en promouvant le développement commun de l’humanité.

De 1950 à 2016, la Chine a accordé aux pays étrangers un total de plus de 400 milliards de yuans d’aides et mis en œuvre plus de 5 000 projets d’aide à l’étranger. En 2018, la Chine a déjà envoyé à 72 pays et régions un total de 26 000 médecins, lesquels ont traité 280 millions de malades et sauvé la vie d’innombrables patients.

Parallèlement, la Chine a adhéré à 26 conventions internationales relatives aux droits de l’homme, en veillant à honorer scrupuleusement les obligations énoncées dans ces traités. En août 2018, elle a déjà soumis aux organisations concernées 26 rapports de suivi (soit 39 numéros) faisant état des mesures engagées par le pays pour tenir ses promesses prises dans le cadre de ces conventions.

Participant activement à la gouvernance mondiale des droits de l’homme, la Chine a avancé l’idée de « privilégier les droits à l’existence et au développement, droits fondamentaux de l’homme » lors de sessions de l’Assemblée générale des Nations Unies et du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Elle s’en tient à la promotion coordonnée des divers droits de l’homme, et à l’unité des caractéristiques universelles et spécifiques qui leur sont associées. Elle souligne la nécessité de stimuler le développement par la coopération et de protéger les droits de l’homme par le développement. Il s’agit là de concepts qui jouent un important rôle de guide pour les pays en développement et la cause mondiale des droits de l’homme.

 

*NING SHUGUANG est chercheur à l’Institut de recherche sur la Chine contemporaine et le monde.

 

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