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Les jeunes unissent leurs idées et leurs forces pour un monde meilleur

2021-08-31 17:31:00 Source:La Chine au présent Auteur:LÜ YAN
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Des participants au Forum annuel 2021 du GYLD, à Beijing, le 29 juillet  (LÜ YAN) 

 

La Journée internationale de la jeunesse, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1999, est célébrée chaque année le 12 août. Elle vise à attirer l’attention sur les problèmes des jeunes et à mettre en avant leur potentiel dans la société.

 

La Chine s’est toujours attachée à leur épanouissement. En 2018, Liu Jichen, 21 ans, a créé une entreprise technologique pour lutter contre le gaspillage alimentaire et protéger l’environnement. La même année, son entreprise a lancé Clear Plate, une application WeChat, pour récompenser les plus assidus : en prenant des photos de leur assiette vide après un repas, les utilisateurs peuvent obtenir un crédit à échanger contre des cadeaux ou des repas pour les pensionnaires de maisons de retraite ou les enfants de pays pauvres. L’application compte actuellement plus de 8 millions d’utilisateurs.

 

En 2020, M. Liu est devenu l’un des 17 « Jeunes leaders pour les objectifs de développement durable des Nations Unies », le premier Chinois à recevoir cette distinction.

 

Le 29 juillet dernier, il a assisté au Forum annuel 2021 du Global Young Leaders Dialogue (GYLD) à Beijing, aux côtés de quelque 140 de ses pairs pour discuter du changement climatique, de la protection de l’environnement, de la santé publique, de la lutte contre le COVID-19, de l’innovation scientifique et de l’économie mondiale ouverte.

 

« Les jeunes assument la responsabilité de créer un monde meilleur et de construire une communauté de destin pour l’humanité », a déclaré Du Zhanyuan, président du China International Publishing Group (CIPG), dans son discours lors de la cérémonie d’ouverture du forum. « Réunir la jeune génération est un élément indispensable du dialogue mondial », a pour sa part affirmé Boris Ruge, vice-président de la Conférence de Munich sur la sécurité.

 

Des agents du changement

 

Lors de ce forum, les participants ont partagé leurs expériences en Chine et discuté des forces et des responsabilités des jeunes dans divers domaines.

 

« Les jeunes d’aujourd’hui veulent un monde durable et en paix tel qu’il est envisagé dans l’Agenda 2030 pour le développement durable. Ils sont des acteurs essentiels de l’avenir et ont au moins cinq rôles à jouer dans la réalisation du développement durable : celui de penseurs critiques, d’acteurs du changement, d’innovateurs, de communicateurs et de leaders », a déclaré M. Liu.

 

Également invitée à l’événement, Cindy Mi, représentante du secteur de l’éducation et fondatrice et directrice générale de VIPKid, une plateforme d’enseignement en ligne sur mesure, a exposé son expérience sur le thème « Culture partagée pour un avenir partagé ». Elle a expliqué que des enseignants en langues étrangères de son entreprise ont pu donner des cours aux écoliers des villages isolés de Chine grâce à l’enseignement virtuel, aux diffusions en direct et à d’autres moyens d’enseignement à distance. Elle a également exprimé ses attentes quant au développement de salles de classe partagées à l’échelle mondiale afin que chacun puisse avoir accès aux connaissances.

 

Sumayyah Hosany, une docteure mauricienne qui travaille au Panhealth Medical Center à Wenzhou, dans l’est de la province du Zhejiang, a évoqué son vécu dans la lutte contre le COVID-19 en Chine. Avec son mari Abdul Zahir Hamad, médecin pakistanais, ils se sont portés volontaires à un poste de contrôle à une sortie d’autoroute de Wenzhou pour vérifier les pièces d’identité et mesurer la température corporelle des conducteurs et des passagers. « En tant que jeune Africaine et médecin, je voulais contribuer à la lutte contre le COVID-19 », a-t-elle déclaré, ajoutant que la jeunesse mondiale peut se donner la main et prendre l’initiative d’améliorer la santé publique et les soins médicaux. Elle et son mari considèrent la Chine comme leur pays natal. C’est d’ailleurs là qu’ils se sont rencontrés. Mme Hosany a même réalisé des vidéo courtes et les a publiées sur des réseaux sociaux pour parler de la Chine, notamment dans la lutte contre le COVID-19.

 

Des ponts entre les jeunes du monde entier

 

Outre les participants au Forum annuel 2021 du GYLD, de nombreux jeunes étrangers vivent et travaillent en Chine, comme Jonas Wolf, à Beijing.

 

Ce consultant allemand en entrepreneuriat travaille actuellement pour Founders Lair (Flair), une startup qui fournit des services gratuits P2P aux créateurs de startup, les aidant à trouver les ressources dont ils ont besoin.

 

« De nombreuses personnes, startup et entreprises n’ont pas accès aux ressources appropriées », explique M. Wolf. C’est pourquoi son entreprise travaille à la création d’une plateforme d’e-commerce pour tous ceux qui souhaitent fonder leur propre entreprise. Elle recommande également à ceux-ci des partenaires commerciaux et des sociétés comptables, en émettant des avis, afin que les entrepreneurs puissent choisir ce qui leur convient le mieux. « Les entrepreneurs chinois sont extrêmement motivés, travailleurs et ambitieux. En voyant grand, ils ont créé de grands empires commerciaux comme Alibaba et ByteDance. »

 

Avant de venir en Chine, Jonas Wolf avait constaté que beaucoup avaient des idées reçues sur ce pays. En 2015, il s’est rendu à Hong Kong et à Beijing pour la première fois et a été impressionné par la culture, la population et le développement économique du pays. Dès lors, il a décidé de s’y installer. Au début, il a eu du mal à trouver les ressources nécessaires en raison de la barrière de la langue et du manque d’informations. En créant des plate-formes de communication, il compte donc mettre en commun la sagesse des jeunes talents du monde entier. Il pense que les organisations gouvernementales et non gouvernementales devraient jouer un rôle plus important dans la promotion de la communication entre la Chine et le reste du monde. « Une fois que j’aurais suffisamment de ressources, j’aimerais travailler avec elles pour établir des services en ligne qui aident les étudiants chinois à s’aventurer à l’étranger. De cette façon, ils en apprendront davantage sur le monde et pourront raconter l’histoire de la Chine au reste du monde », conclut-il.

 

*LÜ YAN est journaliste à Beijing Information.

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