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De nouveaux moteurs de développement pour Yan’an

2021-07-26 11:02:00 Source:La Chine au présent Auteur:MA LI et MA YAN
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L’autoroute Yanchang-Huanglong traverse le plateau de Lœss.

 

Le 1er juin 2021, l’autoroute Yanchang-Huanglong, près de la ville de Yan’an (province du Shaanxi), a passé avec succès l’examen de qualité et a été livrée, avant d’être mise en service le 30 juin. Un grand soulagement pour Lu Baoping, chef du projet de construction de cette autoroute.  

L’autoroute Yanchang-Huanglong, dont le chantier a débuté en 2017, a été financée et construite par China Gezhouba Group Co., LTD, filiale d’Energy China. Elle constitue une grande artère verticale qui relie le Nord, le Sud, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest de la Chine. Elle est également un projet majeur en matière de bien-être du peuple, prévu dans le XIIIe Plan quinquennal de la province du Shaanxi. Longue de 166,608 km, cette autoroute traverse le district de Yanchang, l’arrondissement de Baota, le district de Yichuan et le district de Huanglong de Yan’an. 

Yan’an est la « terre sainte révolutionnaire » de la Chine. De 1935 à 1948, l’ancienne génération des révolutionnaires prolétariens, Mao Zedong à leur tête, a vécu et combattu ici pendant 13 années, permettant au Parti communiste chinois (PCC) et à l’Armée populaire de devenir de plus en plus puissants et de remporter la victoire dans la Guerre de résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise, ce qui a jeté une base solide pour la réussite de la révolution de la démocratie nouvelle. Pendant cette période, « l’esprit de Yan’an » a été formé, et il pousse aujourd’hui encore le PCC et le peuple chinois à travailler sans relâche.    

Les efforts inlassables des entreprises de construction   

En octobre 2017, Lu Baoping a emmené avec lui une équipe de plus de 70 cadres de China Gezhouba Group No. 3 Engineering Co., LTD. à Yan’an pour participer au chantier de l’autoroute Yanchang-Huanglong. « En raison des courts délais de construction, de nombreux entrepreneurs n’ont pas pris le moindre jour de congé depuis plus de trois ans », déclare Lu Baoping. Il ajoute que pour ceux-ci, chaque chantier majeur implique une responsabilité importante et un engagement sérieux, c’est pourquoi ils sont dévoués à leur poste.  

Comme l’autoroute Yanchang-Huanglong traverse et franchit des routes nationales, des lignes ferroviaires, des oléoducs et des puits de pétrole et de gaz, Lu Baoping et son équipe ont fait face à de multiples difficultés avant et pendant la construction. « Nous avons réglé toutes sortes de difficultés tout en assurant la qualité et la sécurité des travaux. Il fallait prêter une haute attention à chaque étape du processus. Bien que le travail ait été dur, nous étions enthousiastes de contribuer au développement de la terre sainte révolutionnaire de Yan’an », confie Lu Baoping.  

Selon lui, la construction de cette autoroute a également contribué à l’éradication de la pauvreté et au redressement des campagnes locales. D’une part, ce projet a fourni des emplois à presque un millier de paysans riverains ; d’autre part, afin de faciliter le déplacement des habitants locaux, l’équipe a construit trois routes rurales et sept allées pour le village de Machang, dans le district de Huanglong. « La facilité d’accès aux villages et la mise en service de l’autoroute Yanchang-Huanglong apporteront plus d’opportunités au développement économique et au tourisme rural des régions le long de cet axe », affirme Lu Baoping. 

Il est à noter que lors du chantier de l’autoroute Yanchang-Huanglong, la priorité absolue a été donnée à la protection de l’environnement. « Comme l’assiette de l’autoroute traverse la Réserve naturelle nationale de Hemaji de la montagne de Huanglong, nous avons à plusieurs reprises optimisé le projet. Nous avons finalement décidé de construire un pont au lieu d’une route pour la section près de la réserve naturelle, d’excaver la terre sans explosion et d’établir des barrières acoustiques de 6 000 m et des fenêtres insonorisées dans cette section, pour réduire les bruits de construction, les poussières et la pollution de l’environnement », explique Lu Baoping.      

Une jeune équipe topographique   

En août 2020, Li Kaicheng et Ma Kefan, qui venaient de sortir de l’université, ont intégré la première équipe topographique du projet de périphérique Est de Yan’an. « Notre équipe était seulement composée de sept personnes, mais les tâches topographiques étaient ardues », explique Li Kaicheng. « Je n’ai jamais pensé que je travaillerais dans la boue après avoir été diplômé ». 

Le périphérique Est de Yan’an est une partie importante du projet dit « Trois axes verticaux, deux axes horizontaux, une connexion et un périphérique » de la ville de Yan’an. Après sa construction, il améliorera fortement la capacité de service de l’axe autoroutier nord-sud au Shaanxi. 

Les mois d’août et de septembre sont la saison des pluies à Yan’an, ce qui apporte des difficultés à l’équipe de Li Kaicheng. « Parfois, les repères topographiques que nous venons de faire disparaissent rapidement à cause de la pluie, notre pantalon et nos chaussures sont éclaboussés par la boue. » 

L’équipe topographique doit mesurer trois sections, soit plus de 100 km au total. Leur première mission était de mesurer la section Shangjiagou-Wuzaoyuan. Longue de 15 km, traversant les montagnes et les plateaux de lœss, elle était la plus difficile des trois. « Vu sa topographie complexe, c’était vraiment difficile d’effectuer les mesures  », confirme Ma Kefan. Il explique qu’à cause de la surface inégale du terrain, il était compliqué d’aligner le niveau de mesure, ce qui entraînait des erreurs dans la lecture des chiffres. « Cela signifie que les données n’étaient pas valides et que nous devions recommencer. » 

« En particulier, c’était difficile d’aligner la règle de mesure sur les pentes et les terrains accidentés. C’était une épreuve sur les plans mental et physique. Mais nous avions la détermination pour surmonter les difficultés. Pour cette section de 15 km, nous avons mesuré plus de 600 stations (l’endroit où l’on place des appareils de mesure)», indique Ma Kefan. Grâce à ces efforts inlassables, l’équipe est parvenue à s’acquitter de sa mission.    

Une centrale thermique à émissions presque nulles   

Portant un casque de sécurité et un vêtement de travail, Tang Keqi, 54 ans, se présente tous les jours sur le chantier de construction de la centrale électrique de Fuxian, près de Yan’an. Il est le chef de projet de cette centrale, pris en charge par l’Institut de recherche du Nord-Est d’Energy China, dans le cadre du contrat général EPC (Engineering+Procurement+Construction). Il supervise plus de 2 000 employés dans la construction de la centrale, des camions faisant la navette constamment et des machines bourdonnant sans cesse. 

La centrale électrique de Fuxian se trouve dans le parc industriel du district de Fuxian, à 100 km de Yan’an. S’appuyant sur les ressources abondantes de charbon du nord du Shaanxi, elle est une intégration charbon-électricité. Elle est le premier projet à Yan’an, de centrale ultra-supercritique de 1 000 MW avec un refroidissement de l’air. De plus, elle sert également de source d’alimentation électrique pour le projet de transmission de courant continu à ultra-haute tension ± 800 kV du nord du Shaanxi au Hubei. « Quand elle sera achevée, cette centrale pourra transporter directement l’électricité à la ville de Wuhan pour répondre à la demande en électricité de cette mégalopole », indique Tang Keqi. 

« Par rapport aux anciennes centrales thermiques, la centrale électrique de Fuxian donne la priorité à la protection de l’environnement. Elle sera parmi les meilleures centrales thermiques chinoises en matière d’économie d’énergie et de faibles émissions de carbone », confirme Tang Keqi. Selon lui, au cours de l’installation du groupe de générateurs, les entreprises de construction implantent aussi des équipements de désulfuration et de dénitration des fumées pour atteindre des émissions presque nulles d’oxydes d’azote, de SO2 et de poussières. « En fait, lorsque la centrale sera mise en service, 90 % des émissions seront de la vapeur d’eau, plus propre que le gaz naturel. » Tang Keqi souligne qu’une grande importance est également accordée au recyclage des eaux usées et des déchets solides dans la centrale. 

Du point de vue de Tang Keqi, les entreprises de construction en matière d’énergie ont devant eux un sujet technique majeur de recherche : la manière dont nous pouvons exploiter à fond les ressources abondantes de charbon en fonction des conditions locales et réaliser l’objectif vert, sur la base d’économie d’énergie et de faibles émissions de carbone. Il pense que la centrale électrique de Fuxian peut être une bonne exploration dans ce domaine. 

 
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