Le style La Chine
au présent
YI LI
1. Lors d'une foire internationale de livres tenue en Argentine,
M. Wang Ke, le rédacteur de l'édition espagnole
présente la revue La Chine en construction à
des lecteurs.
2. La section française encourage les échanges
entre la Chine et les pays de la francophonie. Le jeune Charles
Clavet, un Québécois, participe à des
activités de reboisement en Mongolie intérieure.
Huang Cai, grâce à sa maîtrise du français,
communique avec des jeunes Béninois, lors de son séjour
dans ce pays.
3. M. Pierre Abou Khater, célèbre industriel
libanais.
L'École Espoir construite par M. Pierre Abou Khater,
célèbre industriel libanais, dans le district
de Dongguan, province du Shandong.
4. Causerie avec des lecteurs.
5. M. Huang Zu'an, directeur général et rédacteur
en chef de notre revue, en compagnie de lecteurs lors d'une
causerie, pendant sa visite en Amérique du Nord.
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Lors d'une foire internationale de livres
tenue en Argentine, M. Wang Ke, le rédacteur de
l'édition espagnole présente la revue La
Chine en construction à des lecteurs. |
LA Chine au présent est
une revue mensuelle publiée en différentes langues,
et vous êtes l'un de ses lecteurs. Selon l'ordre de
fondation des différentes sections, c'est la section
anglaise qui est l'aînée, suivie par l'espagnole,
la française, l'arabe, l'allemande, la portugaise et
celles en braille-anglais, en chinois et en anglais pour l'Amérique
du Nord. Dans le bassin des articles rédigés,
l'édition anglaise établit un contenu rédactionnel
de base, mais pour satisfaire aux caractéristiques
particulières des lecteurs, les versions dans les autres
langues publient des articles qui leur sont propres. C'est
ainsi que La Chine au présent est devenue
une publication ayant un style bien à elle.
L'édition espagnole
: la touche latine
C'est en 1960 que l'édition espagnole
a vu le jour. Pendant quelque vingt ans, son contenu ressemblait
pour l'essentiel à celui de la version anglaise. Après
la Révolution culturelle, la Chine a appliqué
la politique de réforme et d'ouverture sur l'extérieur
et de plus en plus de lecteurs d'Amérique latine espéraient
connaître la situation d'alors. À partir de 1977,
la version espagnole a donc commencé à publier
des articles qui se rapportent à cette région
et qui plaisent à ses lecteurs. Par exemple, un article
a expliqué le contraste entre l'origine de la culture
mexicaine et celle de la culture chinoise, un autre a présenté
le livre sur l'histoire intitulé Quetzalcéatl,
rédigé par M. José López Portillo,
ex-président du Mexique; un autre encore a décrit
la représentation en Chine de l'Ensemble de ballet
folklorique de l'université Veracruzana, et, pour en
mentionner un dernier en exemple, celui qui a présenté
le Centre de formation des traducteurs et des interprètes
d'espagnol du département d'espagnol de l'Institut
des langues étrangères de Beijing.
Pour mieux satisfaire les goûts de ses lecteurs, l'édition
espagnole a aussi procédé à des changements
en 1989 et publié une rubrique sur la Chine et le monde
hispanophone. Ce changement a jeté les bases pour un
élargissement de sa distribution dans ces régions.
Ces deux dernières années, la section espagnole
a publié des reportages spéciaux, toujours basés
sur la réalité et bien documentés, afin
de coordonner les relations actuelles entre la Chine et les
pays hispanophones, et ce, dans tous les domaines. Par exemple,
Quarante ans de relations amicales avec les hispanophones
(janvier 2000) ; Quarantième anniversaire de l'établissement
de relations diplomatiques entre la Chine et Cuba (décembre
2000) ; pour couvrir la visite du prince espagnol en Chine
qui, à cette occasion, allait conférer une décoration
à Dong Yansheng, professeur du département espagnol
de l'Institut des langues étrangères de Beijing,
l'édition espagnole a publié dans le numéro
de janvier 2001 un article intitulé Le prince espagnol
décore le professeur Dong Yansheng. En 2001, l'entrée
à l'OMC de la Chine est devenue un point chaud. À
ce propos, la section a demandé à son expert
de rédiger un article spécial La modernisation
économique et sociale de Chine et les conséquences
de son entrée à l'OMC . Cet article, qui
décrit la vie en Chine d'un étranger et qui
donne son avis sur le sujet, reflète la tendance de
l'époque et les répercussions internationales
de cet événement.
L'édition française
: pour tous les francophiles
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La section française encourage
les échanges entre la Chine et les pays de la francophonie.
Le jeune Charles Clavet, un Québécois, participe
à des activités de reboisement en Mongolie
intérieure. . |
L'édition française a presque
40 ans. La francophonie a aussi ses besoins spéciaux
et cette section n'a pas manqué non plus d'ouvrir des
rubriques spéciales. On y tente à la fois de
bien présenter l'actualité sociale de la Chine
et les événements importants qui intéressent
les lecteurs francophones. Pour commémorer le 35e anniversaire
de l'établissement des relations diplomatiques entre
la Chine et la France, la section a traduit le texte écrit
par Mme Zhu Lin, Souvenirs de l'épouse d'un ambassadeur
et l'a publié sous forme d'articles à suivre.
Mme Zhu Lin est la femme de M. Huang Zhen, un révolutionnaire
défunt qui a été aussi un diplomate éminent
de la Chine. En suivant son mari, elle a été
présente au front, puis a travaillé en diplomatie.
La France a été le premier pays occidental qui
a établi des relations diplomatiques avec la Chine.
Pour les lecteurs, le texte de Mme Zhu a non seulement présenté
un rare compte-rendu historique couvrant la période
avant et après l'établissement des relations
diplomatiques entre la Chine et la France, mais a aussi décrit
l'évolution d'une femme chinoise, de jeune étudiante
à diplomate.
La Chine est un pays ancien, vaste et multinational. Des lecteurs
écrivent souvent pour connaître les conditions
géographiques et l'histoire de la Chine. Pour répondre
à leur demande, la section a publié deux rubriques
sur le sujet. L'une était intitulée L'histoire
thématique de la Chine moderne et l'autre portait
sur la géographie de la Chine. Cette dernière
a été publiée pendant trois années
consécutives et a traité de chacune des provinces,
municipalités, régions autonomes et des zones
administratives spéciales. Puis, toujours à
la demande des lecteurs, la section publie actuellement la
rubrique Ethnies de Chine ; à chaque numéro,
une ou deux ethnies y sont présentées. Grâce
à ces articles, les us et coutumes de toutes les nationalités
chinoises auront donc moins de secrets pour les lecteurs francophones.
Pour renforcer encore davantage les liens entre la Chine et
les francophones, l'édition française publie
également la rubrique d'actualités Échanges
avec la francophonie afin que tous puissent suivre de
près les activités des francophones en Chine
et ceux des Chinois dans les pays de la francophonie.
Par ailleurs, la section a aussi publié des articles
tels que La francophonie " à la chinoise "
et Les francophones et l'étude du chinois
en vue de présenter la situation des études
du français et du chinois en Chine.
Pour augmenter l'intérêt de la lecture, la section
a aussi publié une série d'articles, fort populaires,
sur les caractéristiques de la culture chinoise ; par
exemple, on y a présenté l'imprimerie, la peinture,
la fabrication du cerf-volant.
Parmi les lecteurs, certains sont déjà venus
en Chine et ont découvert des sites touristiques, d'autres
brûlent d'envie d'y venir et de les découvrir.
La nouvelle rubrique Les sites historiques et culturels
de Chine a été créée récemment
à leur intention. Pour stimuler encore davantage leur
lecture, la section a organisé un petit concours sur
ces sites, lequel récompense l'effort des lecteurs
à bien identifier les photos présentées.
L'édition arabe :
l'amie des lecteurs
Fondée en 1964, une dizaine d'experts
arabes venus du Pakistan, de la Syrie et de l'Égypte
ont collaboré avec la section pour permettre à
la Chine de se lier d'amitié avec le monde arabe. Grâce
à ses lecteurs, cette section connaît un bel
essor. C'est ainsi qu'en cette occasion de célébrations,
la section pense d'abord à ses lecteurs.
Aujourd'hui, un de ceux-ci doit avoir 36 ans, être un
mari et un père heureux. Il y a dix ans, affrontant
maintes difficultés, ce jeune handicapé arabe
était venu en Chine grâce aux informations recueillies
dans une revue arabe. Dans un hôtel, un membre de la
section arabe avait alors rencontré ce jeune handicapé
qui marchait difficilement. Il était venu à
Beijing après avoir lu un reportage sur un médecin
chinois, le docteur Qin Sihe, qui pouvait guérir la
poliomyélite. Avec l'aide de La Chine au présent,
il a trouvé M. Qin. Grâce aux traitements et
aux bons soins de ce médecin, il a finalement recouvré
la santé et a pu monter dans l'avion de retour. Plus
tard, la section a été heureuse d'apprendre
que ce jeune handicapé était complètement
rétabli.
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L'école Espoir construite par M.
Pierre Abou Khater, célèbre industriel libanais,
dans le district de Dongguan, province du Shandong. |
Dès sa fondation, l'objectif de la
section a été d'aider les amis arabes à
connaître la Chine et à les faire bénéficier
de ce qu'elle peut leur offrir. Grâce à ce désir
sincère, l'édition arabe a gagné l'estime
de ses lecteurs. En 1994, M. Pierre Abou Khater, célèbre
industriel et président du conseil d'administration
de GLOBE EXPRESS SERVICES du Liban, a connu le Projet Espoir
de Chine par La Chine au présent, et il a fait
un don généreux en argent pour aider une quarantaine
d'écolières déscolarisées du district
de Baode, province du Shanxi, une quarantaine d'écoliers
pauvres du district de Guanxian, province du Shandong, et
aider à la construction d'une école Espoir.
À la fête du Printemps 1995, des écolières
du district de Baode envoyèrent des lettres de remerciement
à l'ambassadeur du Liban accrédité en
Chine. Ces lettres disaient : " Même dans nos rêves,
nous n'aurions jamais pensé qu'un inconnu puisse nous
aider... "
Oui, La Chine au présent a des lecteurs et des
amis partout dans le monde. En 1998, les États-Unis
ont bombardé l'ambassade de Chine en Yougoslavie ;
La Chine au présent a alors publié des
reportages pour exprimer la colère du peuple chinois.
Lorsque La Chine au présent est sortie sur le
marché égyptien, on ne pensait pas qu'il y aurait
autant de lecteurs égyptiens qui afflueraient à
l'agence de distribution de la revue au Caire pour condamner,
de concert avec la Chine, les actes des États-Unis.
La Chine au présent ne pensait pas que ses reportages
lieraient si étroitement le cur du peuple chinois
et celui du monde arabe.
La Chine au présent présente une Chine
réelle aux peuples du monde, voilà pourquoi
elle gagne leur estime.
À l'été 1999, lors du forum " Perspectives
des relations sino-arabes au XXIe siècle " tenu
à Beijing, des experts arabes ont cité des articles
tirés de La Chine au présent. M. Ibrahim
Nafeh, rédacteur en chef réputé du journal
Al Ahram a écrit un livre intitulé La Chine
--dernier miracle du XXe siècle et a cité
aussi des articles publiés dans notre revue. Son livre
a obtenu la récompense la plus élevée
pour les livres et les revues politiques de l'Égypte
en 2000 -- le Prix du président. Cet événement
a suscité de fortes répercussions dans le monde
arabe.
Ces derniers 50 ans, on ne peut calculer le nombre d'anecdotes
qui se sont produites entre La Chine au présent
et ses lecteurs ! À leur demande, l'édition
arabe a ouvert des rubriques telles Wushu -- arts martiaux
, Musulmans de Chine, Médecine traditionnelle chinoise
et Amis de partout au monde.
L'édition allemande
: la vérité avant tout
Cette édition a été
fondée en 1978, au moment de la période de redressement
qui a suivi la Révolution culturelle. La Chine se devait
de présenter son nouveau visage au monde et le monde
voulait connaître les changements survenus en Chine.
Depuis sa fondation, la section est appréciée
dans les régions germaniques. Tout en étant
fidèle à son principe de " Présenter
la vérité ", la section oriente ses contenus
vers les habitudes de lecture de ses lecteurs et publie des
articles exclusifs sur les échanges culturels sino-allemands,
les rencontres commerciales et économiques, la culture
traditionnelle de la Chine et les impressions de voyage en
Chine des lecteurs. Ces efforts accélèrent et
approfondissent la compréhension du peuple allemand
pour la Chine et c'est ce dont témoignent les lettres
des lecteurs: " Après la lecture de cette revue,
nous avons une connaissance d'ensemble sur la Chine."
Dans des lettres, des professeurs disent se servir de la revue
comme matériel didactique. Pour approfondir leurs impressions
sur la Chine après une visite, certains voyageurs apprécient
la lecture assidue de la revue.
Et pour que les lecteurs des autres éditions connaissent
cette section, nous publions un extrait d'un article exclusif
qui y a été publié. (Traduction d'un
extrait de Das Beijing, das ich Renne de Sylvia Nydegger )
Ce que je connais sur
Beijing
 |
Causerie avec des lecteurs.
|
Il y a trente ans, lorsque j'étais
écolière, je voulais aller en Chine. Depuis
1988, j'ai visité Beijing à six reprises. J'ai
fouillé des livres et des documents sur la politique,
l'histoire, la culture de la Chine et ai écrit dix
cahiers de notes de voyage en Chine. Lors de mon premier voyage
à Beijing en 1988, pendant une semaine, en plus de
la Grande Muraille et du Palais impérial, je me suis
promenée dans l'ancienne ville et j'ai admiré
des enfants chinois qui s'amusaient dans les ruelles, à
proximité des habitations traditionnelles. Bien que
je n'eusse pas maîtrisé le chinois, en 1990,
je suis revenue en Chine pour la deuxième fois. À
l'aide d'un dictionnaire de poche anglais-chinois et de la
carte de la ville de Beijing, j'ai déambulé
un peu partout dans cette ville. Pour aller visiter le marché
des oiseaux, j'ai été obligée de dessiner
un oiseau et une cage au chauffeur de taxi et, près
du temple du Bouddha couché, j'ai fait la connaissance
d'un apiculteur. Il m'a même invitée chez lui.
Dès lors, chaque fois que je viens à Beijing,
je lui montre des photos que j'ai prises et je rapporte chez
moi des pots de miel et des pommes de chez lui.
J'aime visiter les habitations des personnes connues. J'ai
visité les demeures de Soong Ching Ling, de Guo Moruo,
de Mei Lanfang, de Lu Xun, de Mao Dun, de Xu Beihong et d'autres.
Les temples et les églises sont également mes
endroits de prédilection. En conversant avec des croyants
de religions différentes, je sais maintenant que les
Chinois peuvent choisir librement leur croyance. Pour construire
des édifices modernes, on a démoli des bâtiments
à caractère spécial, et je trouve cela
dommage. Je crois que certains anciens bâtiments de
Beijing sont en train d'être reconstruits et réparés
en vue de conserver leur valeur culturelle. C'est nécessaire,
mais le plus important est de bien protéger toute cette
ville ancienne.
L'édition anglaise
spéciale pour l'Amérique du Nord : taillée
sur mesure
Après l'établissement des
relations diplomatiques sino-américaines en janvier
1979, la coopération et les échanges se sont
nettement élargis dans divers domaines entre les deux
pays. En janvier 1983, sur la base de l'édition anglaise,
l'édition spéciale pour l'Amérique du
Nord a été lancée et a installé
ses bureaux à San Francisco aux États-Unis.
La revue est rédigée à Beijing, mais
imprimée et distribuée à Los Angeles.
Chaque numéro présente quelques articles exclusifs
et publie quatre pages couleurs entièrement consacrées
aux activités touchant les relations bilatérales.
Les reportages sont écrits directement en anglais et
non pas traduits du chinois. Des journalistes chinois qui
peuvent travailler en anglais et des jeunes diplômés
de sections anglaises d'écoles supérieures composent
l'équipe de rédaction de cette édition.
À l'époque de La Chine en construction,
c'était l'équipe la plus jeune parmi les éditions.
Elle était très dynamique et s'activait à
couvrir les échanges culturels et économiques
de la Chine avec les États-Unis et le Canada pour présenter
des sujets intéressants aux lecteurs de cette région
et promouvoir la compréhension entre les peuples. À
la fin des années 80, l'édition pour l'Amérique
du Nord a participé à l'organisation de l'exposition
des dessins de Wang Yani à San Francisco et organisé
l'exposition des objets impériaux de Chine. Cette dernière,
d'une durée de trois mois, a fait une tournée
dans divers endroits. Ces deux expositions ont connu un grand
retentissement aux États-Unis. À cette occasion,
la section n'a pas manqué de présenter la revue
et a aussi publié un supplément, ce qui a permis
de bien faire connaître la Chine et notre publication.
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M. Huang Zu'an, directeur général
et rédacteur en chef de notre revue, en compagnie
de lecteurs lors d'une causerie, pendant sa. visite en
Amérique du Nord. |
Ne ratant aucune occasion, l'édition
pour l'Amérique du Nord entretient de nombreux contacts.
La réunion annuelle de l'Asie aux États-Unis
est idéale pour encourager les échanges entre
les États-Unis et l'Asie. Sur invitation, chaque année,
des personnalités chinoises y prennent part. Le représentant
de l'édition pour l'Amérique du Nord y participe
toujours, afin de faire connaître la revue et des livres
sur la Chine et de procéder à des échanges
d'opinions avec les participants locaux. Parallèlement,
l'édition entretient aussi des relations avec bon nombre
d'organismes américains. Le Centre international des
étudiants de l'université de San Francisco invite
souvent le représentant de l'édition à
présenter la Chine lors d'activités hebdomadaires
organisées par l'Association de l'amitié entre
les peuples chinois et américains. Les discussions
y sont animées et les thèmes, différents,
allant du commerce des États-Unis en Chine à
la cuisine chinoise.
Organiser des groupes de lecteurs en vue d'un voyage en Chine
et publier leurs impressions à leur retour de voyage
font aussi partie des grandes activités qui permettent
de garder un contact étroit entre la revue et les lecteurs.
Outre les activités touristiques, les groupes de voyage
de lecteurs sont invités à rendre visite aux
différentes éditions, à rencontrer les
rédacteurs et les journalistes. Ces visites amicales
et ces entretiens chaleureux incitent les lecteurs à
venir en plus grand nombre en Chine, dont Beijing.
Grâce à ces activités de promotion et
aux échanges culturels, l'édition a gagné
la confiance de ses amis et de ses lecteurs. Le bureau de
Beijing, tout comme celui de San Francisco, est toujours enthousiaste
à répondre aux demandes sur la pratique de l'acuponcture,
à donner un coup de main pour entrer en contact avec
les médecins chinois, à aider à trouver
les livres présentés dans la revue.
Depuis sa première parution, l'édition pour
l'Amérique du Nord se consacre entièrement à
ses lecteurs.
L'édition chinoise
: un trait d'union entre les Chinois d'outre-mer et les compatriotes
de Taïwan, de Hongkong et de Macao
Cette édition est parue pour la première
fois en octobre 1980 sous la direction de Soong Ching Ling
(Mme Sun Yat-sen), présidente honoraire de la République
populaire de Chine. Pour des raisons familiales et historiques,
cette grande dame était particulièrement attachée
aux Chinois résidant à l'étranger et
aux Chinois d'outre-mer et dévouée à
la cause de la réunification de la patrie, ce qui s'harmonisait
parfaitement aux sentiments et aux idéaux de Sun Yat-sen.
Dans le premier numéro de cette édition, on
a publié un message, dans lequel Mme Soong Ching Ling
exprimait ses sentiments profonds : " L'édition
chinoise est un autre trait d'union entre les compatriotes
du continent et ceux de l'étranger, de Taiwan, de Hongkong
et de Macao permettant de faire connaître les informations,
d'encourager la compréhension mutuelle et de partager
les sentiments ".
Membre de la famille La Chine au présent, cette
édition a des points communs avec les autres éditions
en langues étrangères : présenter l'édification
de la Chine comme contenu principal. Mais puisque ses lecteurs
forment une clientèle différente, cette édition
fournit surtout des services en vue de "communiquer des
informations, encourager la compréhension mutuelle
et partager les sentiments ".
Parmi les publications du continent chinois, cette édition
a été la première revue à offrir
un service de recherche des parents et amis vivant de part
et d'autre du détroit de Taiwan. Dès sa première
parution en janvier 1981, cette rubrique a tout de suite été
fort appréciée à Taiwan. Des personnes
du continent chinois résidant à Taiwan se sont
empressées de répandre cette nouvelle, de sorte
qu'une foule de lettres envoyées de Taiwan, de l'étranger
et même de tous les coins du continent chinois et demandant
de retrouver des parents ou des amis ont abouti au bureau
de la rédaction de l'édition chinoise. Depuis
20 ans, l'édition chinoise appelle à la réunification
des deux rives du détroit de Taiwan.
Les reportages sur la situation des Chinois résidant
à l'étranger et des Chinois d'outre-mer forment
la mission de cette édition depuis sa création.
Au cours des années, elle a présenté
tous azimuts le travail et la vie de ces Chinois, l'existence
et le développement de leurs sociétés
et de leurs groupes, leurs liens innombrables avec le continent,
y compris les voyages, l'investissement, les activités
liées aux échanges commerciaux, culturels et
scientifiques sur le continent chinois, les donations pour
l'établissement d'écoles au pays natal, la création
d'institutions publiques et autres. La politique de réforme
et d'ouverture et celle concernant les études à
l'étranger poussent de nombreux étudiants à
sortir du pays, ce qui forme un nouveau groupe d'immigrés.
Cette édition présente leur travail, leurs études
et leur vie à l'étranger pour montrer qu'ils
contribuent aussi, comme les anciens Chinois d'outre-mer,
à la vie du pays où ils résident, et
qu'ils déploient des efforts pour développer
les échanges culturels et économiques entre
la Chine et ce pays.
Aujourd'hui, suivant la tendance de l'époque, à
part de servir de lien avec les Chinois résidant à
l'étranger, les Chinois d'outre-mer et les compatriotes
de Taiwan, de Hongkong et de Macao, l'édition chinoise
s'intéresse aussi à la mondialisation. Revue
qui veut être un reflet de son époque, elle continue
à faire des reportages véridiques sur le développement
économique, social et culturel afin de continuer à
être une revue appréciée par les Chinois
qui aiment leur patrie.
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