JANVIER 2002

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

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Le style La Chine au présent

YI LI

1. Lors d'une foire internationale de livres tenue en Argentine, M. Wang Ke, le rédacteur de l'édition espagnole présente la revue La Chine en construction à des lecteurs.
2. La section française encourage les échanges entre la Chine et les pays de la francophonie. Le jeune Charles Clavet, un Québécois, participe à des activités de reboisement en Mongolie intérieure. Huang Cai, grâce à sa maîtrise du français, communique avec des jeunes Béninois, lors de son séjour dans ce pays.
3. M. Pierre Abou Khater, célèbre industriel libanais.
L'École Espoir construite par M. Pierre Abou Khater, célèbre industriel libanais, dans le district de Dongguan, province du Shandong.
4. Causerie avec des lecteurs.
5. M. Huang Zu'an, directeur général et rédacteur en chef de notre revue, en compagnie de lecteurs lors d'une causerie, pendant sa visite en Amérique du Nord.


Lors d'une foire internationale de livres tenue en Argentine, M. Wang Ke, le rédacteur de l'édition espagnole présente la revue La Chine en construction à des lecteurs.

LA Chine au présent est une revue mensuelle publiée en différentes langues, et vous êtes l'un de ses lecteurs. Selon l'ordre de fondation des différentes sections, c'est la section anglaise qui est l'aînée, suivie par l'espagnole, la française, l'arabe, l'allemande, la portugaise et celles en braille-anglais, en chinois et en anglais pour l'Amérique du Nord. Dans le bassin des articles rédigés, l'édition anglaise établit un contenu rédactionnel de base, mais pour satisfaire aux caractéristiques particulières des lecteurs, les versions dans les autres langues publient des articles qui leur sont propres. C'est ainsi que La Chine au présent est devenue une publication ayant un style bien à elle.

L'édition espagnole : la touche latine

C'est en 1960 que l'édition espagnole a vu le jour. Pendant quelque vingt ans, son contenu ressemblait pour l'essentiel à celui de la version anglaise. Après la Révolution culturelle, la Chine a appliqué la politique de réforme et d'ouverture sur l'extérieur et de plus en plus de lecteurs d'Amérique latine espéraient connaître la situation d'alors. À partir de 1977, la version espagnole a donc commencé à publier des articles qui se rapportent à cette région et qui plaisent à ses lecteurs. Par exemple, un article a expliqué le contraste entre l'origine de la culture mexicaine et celle de la culture chinoise, un autre a présenté le livre sur l'histoire intitulé Quetzalcéatl, rédigé par M. José López Portillo, ex-président du Mexique; un autre encore a décrit la représentation en Chine de l'Ensemble de ballet folklorique de l'université Veracruzana, et, pour en mentionner un dernier en exemple, celui qui a présenté le Centre de formation des traducteurs et des interprètes d'espagnol du département d'espagnol de l'Institut des langues étrangères de Beijing.
Pour mieux satisfaire les goûts de ses lecteurs, l'édition espagnole a aussi procédé à des changements en 1989 et publié une rubrique sur la Chine et le monde hispanophone. Ce changement a jeté les bases pour un élargissement de sa distribution dans ces régions.
Ces deux dernières années, la section espagnole a publié des reportages spéciaux, toujours basés sur la réalité et bien documentés, afin de coordonner les relations actuelles entre la Chine et les pays hispanophones, et ce, dans tous les domaines. Par exemple, Quarante ans de relations amicales avec les hispanophones (janvier 2000) ; Quarantième anniversaire de l'établissement de relations diplomatiques entre la Chine et Cuba (décembre 2000) ; pour couvrir la visite du prince espagnol en Chine qui, à cette occasion, allait conférer une décoration à Dong Yansheng, professeur du département espagnol de l'Institut des langues étrangères de Beijing, l'édition espagnole a publié dans le numéro de janvier 2001 un article intitulé Le prince espagnol décore le professeur Dong Yansheng. En 2001, l'entrée à l'OMC de la Chine est devenue un point chaud. À ce propos, la section a demandé à son expert de rédiger un article spécial La modernisation économique et sociale de Chine et les conséquences de son entrée à l'OMC . Cet article, qui décrit la vie en Chine d'un étranger et qui donne son avis sur le sujet, reflète la tendance de l'époque et les répercussions internationales de cet événement.

L'édition française : pour tous les francophiles

La section française encourage les échanges entre la Chine et les pays de la francophonie. Le jeune Charles Clavet, un Québécois, participe à des activités de reboisement en Mongolie intérieure. .

L'édition française a presque 40 ans. La francophonie a aussi ses besoins spéciaux et cette section n'a pas manqué non plus d'ouvrir des rubriques spéciales. On y tente à la fois de bien présenter l'actualité sociale de la Chine et les événements importants qui intéressent les lecteurs francophones. Pour commémorer le 35e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France, la section a traduit le texte écrit par Mme Zhu Lin, Souvenirs de l'épouse d'un ambassadeur et l'a publié sous forme d'articles à suivre. Mme Zhu Lin est la femme de M. Huang Zhen, un révolutionnaire défunt qui a été aussi un diplomate éminent de la Chine. En suivant son mari, elle a été présente au front, puis a travaillé en diplomatie. La France a été le premier pays occidental qui a établi des relations diplomatiques avec la Chine. Pour les lecteurs, le texte de Mme Zhu a non seulement présenté un rare compte-rendu historique couvrant la période avant et après l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France, mais a aussi décrit l'évolution d'une femme chinoise, de jeune étudiante à diplomate.
La Chine est un pays ancien, vaste et multinational. Des lecteurs écrivent souvent pour connaître les conditions géographiques et l'histoire de la Chine. Pour répondre à leur demande, la section a publié deux rubriques sur le sujet. L'une était intitulée L'histoire thématique de la Chine moderne et l'autre portait sur la géographie de la Chine. Cette dernière a été publiée pendant trois années consécutives et a traité de chacune des provinces, municipalités, régions autonomes et des zones administratives spéciales. Puis, toujours à la demande des lecteurs, la section publie actuellement la rubrique Ethnies de Chine ; à chaque numéro, une ou deux ethnies y sont présentées. Grâce à ces articles, les us et coutumes de toutes les nationalités chinoises auront donc moins de secrets pour les lecteurs francophones. Pour renforcer encore davantage les liens entre la Chine et les francophones, l'édition française publie également la rubrique d'actualités Échanges avec la francophonie afin que tous puissent suivre de près les activités des francophones en Chine et ceux des Chinois dans les pays de la francophonie.
Par ailleurs, la section a aussi publié des articles tels que La francophonie " à la chinoise " et Les francophones et l'étude du chinois en vue de présenter la situation des études du français et du chinois en Chine.
Pour augmenter l'intérêt de la lecture, la section a aussi publié une série d'articles, fort populaires, sur les caractéristiques de la culture chinoise ; par exemple, on y a présenté l'imprimerie, la peinture, la fabrication du cerf-volant.
Parmi les lecteurs, certains sont déjà venus en Chine et ont découvert des sites touristiques, d'autres brûlent d'envie d'y venir et de les découvrir. La nouvelle rubrique Les sites historiques et culturels de Chine a été créée récemment à leur intention. Pour stimuler encore davantage leur lecture, la section a organisé un petit concours sur ces sites, lequel récompense l'effort des lecteurs à bien identifier les photos présentées.

L'édition arabe : l'amie des lecteurs

Fondée en 1964, une dizaine d'experts arabes venus du Pakistan, de la Syrie et de l'Égypte ont collaboré avec la section pour permettre à la Chine de se lier d'amitié avec le monde arabe. Grâce à ses lecteurs, cette section connaît un bel essor. C'est ainsi qu'en cette occasion de célébrations, la section pense d'abord à ses lecteurs.
Aujourd'hui, un de ceux-ci doit avoir 36 ans, être un mari et un père heureux. Il y a dix ans, affrontant maintes difficultés, ce jeune handicapé arabe était venu en Chine grâce aux informations recueillies dans une revue arabe. Dans un hôtel, un membre de la section arabe avait alors rencontré ce jeune handicapé qui marchait difficilement. Il était venu à Beijing après avoir lu un reportage sur un médecin chinois, le docteur Qin Sihe, qui pouvait guérir la poliomyélite. Avec l'aide de La Chine au présent, il a trouvé M. Qin. Grâce aux traitements et aux bons soins de ce médecin, il a finalement recouvré la santé et a pu monter dans l'avion de retour. Plus tard, la section a été heureuse d'apprendre que ce jeune handicapé était complètement rétabli.

L'école Espoir construite par M. Pierre Abou Khater, célèbre industriel libanais, dans le district de Dongguan, province du Shandong.

Dès sa fondation, l'objectif de la section a été d'aider les amis arabes à connaître la Chine et à les faire bénéficier de ce qu'elle peut leur offrir. Grâce à ce désir sincère, l'édition arabe a gagné l'estime de ses lecteurs. En 1994, M. Pierre Abou Khater, célèbre industriel et président du conseil d'administration de GLOBE EXPRESS SERVICES du Liban, a connu le Projet Espoir de Chine par La Chine au présent, et il a fait un don généreux en argent pour aider une quarantaine d'écolières déscolarisées du district de Baode, province du Shanxi, une quarantaine d'écoliers pauvres du district de Guanxian, province du Shandong, et aider à la construction d'une école Espoir. À la fête du Printemps 1995, des écolières du district de Baode envoyèrent des lettres de remerciement à l'ambassadeur du Liban accrédité en Chine. Ces lettres disaient : " Même dans nos rêves, nous n'aurions jamais pensé qu'un inconnu puisse nous aider... "
Oui, La Chine au présent a des lecteurs et des amis partout dans le monde. En 1998, les États-Unis ont bombardé l'ambassade de Chine en Yougoslavie ; La Chine au présent a alors publié des reportages pour exprimer la colère du peuple chinois. Lorsque La Chine au présent est sortie sur le marché égyptien, on ne pensait pas qu'il y aurait autant de lecteurs égyptiens qui afflueraient à l'agence de distribution de la revue au Caire pour condamner, de concert avec la Chine, les actes des États-Unis. La Chine au présent ne pensait pas que ses reportages lieraient si étroitement le cœur du peuple chinois et celui du monde arabe.
La Chine au présent présente une Chine réelle aux peuples du monde, voilà pourquoi elle gagne leur estime.
À l'été 1999, lors du forum " Perspectives des relations sino-arabes au XXIe siècle " tenu à Beijing, des experts arabes ont cité des articles tirés de La Chine au présent. M. Ibrahim Nafeh, rédacteur en chef réputé du journal Al Ahram a écrit un livre intitulé La Chine --dernier miracle du XXe siècle et a cité aussi des articles publiés dans notre revue. Son livre a obtenu la récompense la plus élevée pour les livres et les revues politiques de l'Égypte en 2000 -- le Prix du président. Cet événement a suscité de fortes répercussions dans le monde arabe.
Ces derniers 50 ans, on ne peut calculer le nombre d'anecdotes qui se sont produites entre La Chine au présent et ses lecteurs ! À leur demande, l'édition arabe a ouvert des rubriques telles Wushu -- arts martiaux , Musulmans de Chine, Médecine traditionnelle chinoise et Amis de partout au monde.

L'édition allemande : la vérité avant tout

Cette édition a été fondée en 1978, au moment de la période de redressement qui a suivi la Révolution culturelle. La Chine se devait de présenter son nouveau visage au monde et le monde voulait connaître les changements survenus en Chine. Depuis sa fondation, la section est appréciée dans les régions germaniques. Tout en étant fidèle à son principe de " Présenter la vérité ", la section oriente ses contenus vers les habitudes de lecture de ses lecteurs et publie des articles exclusifs sur les échanges culturels sino-allemands, les rencontres commerciales et économiques, la culture traditionnelle de la Chine et les impressions de voyage en Chine des lecteurs. Ces efforts accélèrent et approfondissent la compréhension du peuple allemand pour la Chine et c'est ce dont témoignent les lettres des lecteurs: " Après la lecture de cette revue, nous avons une connaissance d'ensemble sur la Chine." Dans des lettres, des professeurs disent se servir de la revue comme matériel didactique. Pour approfondir leurs impressions sur la Chine après une visite, certains voyageurs apprécient la lecture assidue de la revue.
Et pour que les lecteurs des autres éditions connaissent cette section, nous publions un extrait d'un article exclusif qui y a été publié. (Traduction d'un extrait de Das Beijing, das ich Renne de Sylvia Nydegger )

Ce que je connais sur Beijing

Causerie avec des lecteurs.

Il y a trente ans, lorsque j'étais écolière, je voulais aller en Chine. Depuis 1988, j'ai visité Beijing à six reprises. J'ai fouillé des livres et des documents sur la politique, l'histoire, la culture de la Chine et ai écrit dix cahiers de notes de voyage en Chine. Lors de mon premier voyage à Beijing en 1988, pendant une semaine, en plus de la Grande Muraille et du Palais impérial, je me suis promenée dans l'ancienne ville et j'ai admiré des enfants chinois qui s'amusaient dans les ruelles, à proximité des habitations traditionnelles. Bien que je n'eusse pas maîtrisé le chinois, en 1990, je suis revenue en Chine pour la deuxième fois. À l'aide d'un dictionnaire de poche anglais-chinois et de la carte de la ville de Beijing, j'ai déambulé un peu partout dans cette ville. Pour aller visiter le marché des oiseaux, j'ai été obligée de dessiner un oiseau et une cage au chauffeur de taxi et, près du temple du Bouddha couché, j'ai fait la connaissance d'un apiculteur. Il m'a même invitée chez lui. Dès lors, chaque fois que je viens à Beijing, je lui montre des photos que j'ai prises et je rapporte chez moi des pots de miel et des pommes de chez lui.
J'aime visiter les habitations des personnes connues. J'ai visité les demeures de Soong Ching Ling, de Guo Moruo, de Mei Lanfang, de Lu Xun, de Mao Dun, de Xu Beihong et d'autres. Les temples et les églises sont également mes endroits de prédilection. En conversant avec des croyants de religions différentes, je sais maintenant que les Chinois peuvent choisir librement leur croyance. Pour construire des édifices modernes, on a démoli des bâtiments à caractère spécial, et je trouve cela dommage. Je crois que certains anciens bâtiments de Beijing sont en train d'être reconstruits et réparés en vue de conserver leur valeur culturelle. C'est nécessaire, mais le plus important est de bien protéger toute cette ville ancienne.

L'édition anglaise spéciale pour l'Amérique du Nord : taillée sur mesure

Après l'établissement des relations diplomatiques sino-américaines en janvier 1979, la coopération et les échanges se sont nettement élargis dans divers domaines entre les deux pays. En janvier 1983, sur la base de l'édition anglaise, l'édition spéciale pour l'Amérique du Nord a été lancée et a installé ses bureaux à San Francisco aux États-Unis. La revue est rédigée à Beijing, mais imprimée et distribuée à Los Angeles. Chaque numéro présente quelques articles exclusifs et publie quatre pages couleurs entièrement consacrées aux activités touchant les relations bilatérales. Les reportages sont écrits directement en anglais et non pas traduits du chinois. Des journalistes chinois qui peuvent travailler en anglais et des jeunes diplômés de sections anglaises d'écoles supérieures composent l'équipe de rédaction de cette édition. À l'époque de La Chine en construction, c'était l'équipe la plus jeune parmi les éditions. Elle était très dynamique et s'activait à couvrir les échanges culturels et économiques de la Chine avec les États-Unis et le Canada pour présenter des sujets intéressants aux lecteurs de cette région et promouvoir la compréhension entre les peuples. À la fin des années 80, l'édition pour l'Amérique du Nord a participé à l'organisation de l'exposition des dessins de Wang Yani à San Francisco et organisé l'exposition des objets impériaux de Chine. Cette dernière, d'une durée de trois mois, a fait une tournée dans divers endroits. Ces deux expositions ont connu un grand retentissement aux États-Unis. À cette occasion, la section n'a pas manqué de présenter la revue et a aussi publié un supplément, ce qui a permis de bien faire connaître la Chine et notre publication.

M. Huang Zu'an, directeur général et rédacteur en chef de notre revue, en compagnie de lecteurs lors d'une causerie, pendant sa. visite en Amérique du Nord.

Ne ratant aucune occasion, l'édition pour l'Amérique du Nord entretient de nombreux contacts. La réunion annuelle de l'Asie aux États-Unis est idéale pour encourager les échanges entre les États-Unis et l'Asie. Sur invitation, chaque année, des personnalités chinoises y prennent part. Le représentant de l'édition pour l'Amérique du Nord y participe toujours, afin de faire connaître la revue et des livres sur la Chine et de procéder à des échanges d'opinions avec les participants locaux. Parallèlement, l'édition entretient aussi des relations avec bon nombre d'organismes américains. Le Centre international des étudiants de l'université de San Francisco invite souvent le représentant de l'édition à présenter la Chine lors d'activités hebdomadaires organisées par l'Association de l'amitié entre les peuples chinois et américains. Les discussions y sont animées et les thèmes, différents, allant du commerce des États-Unis en Chine à la cuisine chinoise.
Organiser des groupes de lecteurs en vue d'un voyage en Chine et publier leurs impressions à leur retour de voyage font aussi partie des grandes activités qui permettent de garder un contact étroit entre la revue et les lecteurs. Outre les activités touristiques, les groupes de voyage de lecteurs sont invités à rendre visite aux différentes éditions, à rencontrer les rédacteurs et les journalistes. Ces visites amicales et ces entretiens chaleureux incitent les lecteurs à venir en plus grand nombre en Chine, dont Beijing.
Grâce à ces activités de promotion et aux échanges culturels, l'édition a gagné la confiance de ses amis et de ses lecteurs. Le bureau de Beijing, tout comme celui de San Francisco, est toujours enthousiaste à répondre aux demandes sur la pratique de l'acuponcture, à donner un coup de main pour entrer en contact avec les médecins chinois, à aider à trouver les livres présentés dans la revue.
Depuis sa première parution, l'édition pour l'Amérique du Nord se consacre entièrement à ses lecteurs.

L'édition chinoise : un trait d'union entre les Chinois d'outre-mer et les compatriotes de Taïwan, de Hongkong et de Macao

Cette édition est parue pour la première fois en octobre 1980 sous la direction de Soong Ching Ling (Mme Sun Yat-sen), présidente honoraire de la République populaire de Chine. Pour des raisons familiales et historiques, cette grande dame était particulièrement attachée aux Chinois résidant à l'étranger et aux Chinois d'outre-mer et dévouée à la cause de la réunification de la patrie, ce qui s'harmonisait parfaitement aux sentiments et aux idéaux de Sun Yat-sen. Dans le premier numéro de cette édition, on a publié un message, dans lequel Mme Soong Ching Ling exprimait ses sentiments profonds : " L'édition chinoise est un autre trait d'union entre les compatriotes du continent et ceux de l'étranger, de Taiwan, de Hongkong et de Macao permettant de faire connaître les informations, d'encourager la compréhension mutuelle et de partager les sentiments ".
Membre de la famille La Chine au présent, cette édition a des points communs avec les autres éditions en langues étrangères : présenter l'édification de la Chine comme contenu principal. Mais puisque ses lecteurs forment une clientèle différente, cette édition fournit surtout des services en vue de "communiquer des informations, encourager la compréhension mutuelle et partager les sentiments ".
Parmi les publications du continent chinois, cette édition a été la première revue à offrir un service de recherche des parents et amis vivant de part et d'autre du détroit de Taiwan. Dès sa première parution en janvier 1981, cette rubrique a tout de suite été fort appréciée à Taiwan. Des personnes du continent chinois résidant à Taiwan se sont empressées de répandre cette nouvelle, de sorte qu'une foule de lettres envoyées de Taiwan, de l'étranger et même de tous les coins du continent chinois et demandant de retrouver des parents ou des amis ont abouti au bureau de la rédaction de l'édition chinoise. Depuis 20 ans, l'édition chinoise appelle à la réunification des deux rives du détroit de Taiwan.
Les reportages sur la situation des Chinois résidant à l'étranger et des Chinois d'outre-mer forment la mission de cette édition depuis sa création. Au cours des années, elle a présenté tous azimuts le travail et la vie de ces Chinois, l'existence et le développement de leurs sociétés et de leurs groupes, leurs liens innombrables avec le continent, y compris les voyages, l'investissement, les activités liées aux échanges commerciaux, culturels et scientifiques sur le continent chinois, les donations pour l'établissement d'écoles au pays natal, la création d'institutions publiques et autres. La politique de réforme et d'ouverture et celle concernant les études à l'étranger poussent de nombreux étudiants à sortir du pays, ce qui forme un nouveau groupe d'immigrés. Cette édition présente leur travail, leurs études et leur vie à l'étranger pour montrer qu'ils contribuent aussi, comme les anciens Chinois d'outre-mer, à la vie du pays où ils résident, et qu'ils déploient des efforts pour développer les échanges culturels et économiques entre la Chine et ce pays.
Aujourd'hui, suivant la tendance de l'époque, à part de servir de lien avec les Chinois résidant à l'étranger, les Chinois d'outre-mer et les compatriotes de Taiwan, de Hongkong et de Macao, l'édition chinoise s'intéresse aussi à la mondialisation. Revue qui veut être un reflet de son époque, elle continue à faire des reportages véridiques sur le développement économique, social et culturel afin de continuer à être une revue appréciée par les Chinois qui aiment leur patrie.


 








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